L'Oeuvre Des Tracts (sep 1927)

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LE RAPPORT BOYER Appréciation d'un journaliste catholique” I L’impression produite A rapport de M. le juge Boyer, commissaire enA SAN ê écial jet de la catastrophe d A D AS; quêteur spécial au sujet de ca ophe du A %2 Laurier Palace à Montréal, est maintenant devant DES le public. Plusieurs journaux en ont déjà fait des "2 commentaires: nous y reviendrons plus tard s’il y a lieu; pour l'instant je ne parlerai que de l’impression produite chez nous, et je la résumerai d’un mot: c’est de l’étonnement, un étonnement pénible. Remarquons d’abord que le commissaire enquêteur est un magistrat, un homme de loi; et que ce choix avait paru naturel, étant donné que dans les enquêtes du genre de celle-ci, l'habitude est de rechercher et d’établir les responsabilités légales. Il était à la connaissance de tous que les propriétaires du Laurier Palace, le jour de la catastrophe qui coûta la vie à soixante-dix-huit enfants, avaient commis trois illégalités: ils avaient ouvert leur théâtre le dimanche; ils y avaient admis des enfants non accompagnés de leurs parents; ils n'avaient pas de licence. Il n’était pas besoin de prouver que le théâtre était ouvert. Quant à l’admission illégale des enfants, le commissaire enquêteur s’y est arrêté: La preuve recueillie: à l'enquête, écrit-il, démontre non seulement que les enfants non accompagnés étaient admis, mais qu’on cherchait à les attirer, et ce avec la tolérance des officiers du poste de police adjacent qui avaient l'entrée gratuite pour eux et leur famille... Au sujet de la licence le juge enquêteur écrit: La licence municipale n'avait pas été octroyée au Laurier Palace lors du sinistre, bien que les propriétaires en eussent payé le prix, mais ce uniquement parce qu’ils ne remettaient bas fidèlement le sou du pauvre, les rapports des officiers quant au reste étaient favorables. 1. Les titres et sous-titres sont des éditeurs.