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HS AR
Notons d’abord qu’il ne s’agit pas seulement ici de l’ouverture illégale des théâtres le dimanche, mais encore de l'admission illégale des enfants à ces théâtres, admission contre laquelle M. le juge Boyer se prononce lui-même dans sa conclusion 4: Les enfants au-dessus de seize ans, même accompagnés, ne devraient pas être admis.
Je conviens ensuite que les lois peuvent être modifiées, qu’il est même souvent désirable qu’elles le soient; mais ce sont les législateurs qui sont chargés de cette besogne, non pas les juges.
1 y a donc lieu de s'étonner que le rapport de cette enquête, instituée pour établir les responsabilités au sujet de la mort de soixante-dix-huit enfants, commence par déclarer qu’il n’y a pas de responsables, et se termine par une charge contre ceux qui s'opposent à l’ouverture des théâtres le dimanche, par des attaques si peu dissimulées contre ceux qui regardent le cinéma comme très souvent condamnable que l’Événement a pu faire précéder le rapport du commissaire enquêteur du titre sur sept colonnes: LE RAPPORT
DE M. LE JUGE BOYER BLANCHIT LE CINÉMA. ds JE montrerai dans un prochain article aux dépens de qui il le fait.
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L’observance du dimanche 0 NE EDR
Un journal, en publiant le rapport du juge Boyer, a dit que le commissaire enquêteur avait blanchi le cinéma.
Mais aux dépens de qui ?
Des évêques et des prêtres de la province de Québec.
Remarquons en effet que si le commissaire enquêteur conseille de ne plus admettre au cinéma les enfants audessous de seize ans, qu’ils soient accompagnés ou non, c’est que somme toute, on peut conclure que la majorité du public et des ouvriers en général verraient d'un œil favorable l'exclusion des enfants au-dessous de seize ans lors même qu'ils seraient accompagnés, et que les autres ne se plaindraiïeni guère de cette exclusion.
Mais quant à l'ouverture des théâtres le dimanche, M. le juge Boyer y est favorable. La seule raison de s’y opposer serait que les autorités religieuses, sauf cerlaines exceptions, S'y oposent, appuyées par les sociétés et confréries qu’elles dirigent et contrôlent.….; et M. le commissaire ne la trouve pas suffsante!
Il était dit que ce rapport Boyer nous conduirait d’étonnement en étonnement.
Au sujet de la mort de soixante-dix-huit enfants, admis illégalement dans un théâtre illégalement ouvert, M. le juge