L'Oeuvre Des Tracts (sep 1927)

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da Ge témoins, elle en est ridicule ». Est-ce pour cela que M. Boyer dit: « Notons d’abord que ces commissaires enquêteurs étaient plus ou moins imparliaux, que les membres de l’A. C. J. C. étaient plutôt jeunes, et les Voyageurs un peu naïfs. . » Ici M. le commissaire n’a pas réfléchi que le terme naïf pouvait se retourner contre lui, car les voyageurs de commerce ne sont pas une classe où puissent se glisser des naïfs. Choisis avec soin parmi les plus intelligents, les plus actifs, — aucun d’entre eux ne doit sa position à des services politiques, — ils sont renommés pour leur-savoir faire, leur promptitude d’esprit, leur aptitude à saisir du premier coup d'œil une situation. On peut en croire ceux qui les connaissent et savent ce qu’ils sont; lorsqu'ils voient une chose ils la voient bien. Quant aux membres de l’A.C.J.C., je les connais quelque peu, précisément ceux qui se sont occupés de cette enquête, et ce m'est un plaisir de les suivre dans la vie. La plupart possèdent des dons au-dessus du commun et brillent déjà aux premiers rangs dans les carrières où ils sont entrés. Ceux d’entre eux qui accepteront, lorsque le temps sera venu, d'occuper un fauteuil de juge, —et ce sera tant mieux pour le pays, — étonneront certainement ceux qui les verront à l’œuvre, mais pas à la manière de M. le commissaire enquêteur. * *X # Et je conclus cet article déjà trop long en répétant que trop de parties de ce rapport de M. le juge Boyer ont causé de l’étonnement, un étonnement plutôt pénible. Jules DoRION — L’Action catholique, 1er et 3 septembre 1927