L'Oeuvre Des Tracts (sep 1927)

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EL, |: Un des grands journaux de Montréal vient d'imprimer, en toutes lettres, la phrase suivante, que nous voudrions transcrire en caractères flamboyants: «C’est aux évêques, sans doute, qu'il appartient, s'ils le jugent à propos, de voir à ce que tous les catholiques, prêtres et laïques, observent rigoureusement le décret de Québec (1. e. le décret du Concile de Québec défendant les représentations payantes le dimanche); c’est à eux aussi de faire appel à nos législateurs pour obtenir l’abolition du cinéma dominical, s'ils le jugent opportun. » La parenthèse est de nous. Donc sur le principe tout le monde est d’accord. C’est un grand soulagement. Il s’agit maintenant de savoir si le décret 544 du premier Concile de Québec est encore en vigueur, Mais pourquoi ne le serait-il pas? Ce décret porté par la plus haute autorité en ce pays et approuvé, comme les autres du même Concile, par le Souverain Pontife, n’a jamais été rappelé. Le juge enquêteur réclamait «une bulle ou une encyclique des Papes ». A la justesse de l’expression près, nous l’avons ce document pontifical dans le canon 544 du Premier Concile Plénier de Québec. Et puis, contre les lois divines il n’est pas de prescription. Il s’agit de savoir également si nos évêques ont fait appel aux législateurs. La réponse se trouve dans une phrase du rapport: «Les représentants des deux archevêques (de Québec et de Montréal), dit-il, se sont opposés au cinéma dominical. » La démonstration est concluante dans sa brièveté: c’est aux évêques à demander la fermeture. Or, ils l’ont demandée et la demanderont encore s’il le faut. Pas d’échappatoire: il faut l’accorder. Le Canada de lundi, dans son premier-Montréal intitulé: «Le cinéma dominical », contenait cette déclaration d’un catholicisme non suspect : « Que celles-ci (les autorités religieuses) défendent aux catholiques de fréquenter le cinéma, le dimanche, nous serons les premiers à nous soumettre à cette défense. » Nous aimons terminer sur cette parole, à la fois édifiante et pleine d’espoir. Adélard HARBOUR, ptre — Semaine religieuse de Montréal, 19 septembre 1927