L'Oeuvre Des Tracts (mai 1926)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

té La "di femme et la dégradation du mariage doivent aboutir logiquement à la ruine de la famille. Faut-il s'étonner, après cela, que le cinéma ose s'attaquer à froid et à fond à la morale et à la religion elles-mêmes ? On verra même le cinéma traîner dans la boue la cornette de la religieuse et la bure du religieux! Dés chiffres Les accusations qui précèdent ne sont pas le produit fictif d’une imagination raisonneuse. Il y a une douzaine d'années, l’A. C. J.C. à Québec a fait, durant plusieurs semaines, dans tous les théâtres de la ville, une enquête approfondie. Voulant réunir un nouveau dossier, basé sur des faits récents, quelques citoyens de Québec ont fait dans les théâtres de notre ville une nouvelle enquête, qui a duré deux mois et qui a été terminée le 26 décembre 1924. Voici, en résumé, le résultat de l’enquête en question. Au cours de la période indiquée, les enquêteurs ont eu à examiner et à apprécier 151 vues, soit 98 drames (c’està-dire les vues les plus importantes, les vues principales) et 53 comédies. Dans la première catégorie, celle des drames, le résultat est le suivant: 68 vues mauvaises (c’est-à-dire environ 70%); 17 vues médiocres (soit 17 %,); 13 vues bonnes (soit 13%). Quant à la seconde catégorie, celle des comédies, la situation est un peu meilleure. Sur 53 vues, 18 ont été trouvées mauvaises (soit 34%); 21, médiocres (soit 40%), et 14, bonnes (soit 26%). Ainsi donc, si l’on veut être à bon droit rigoureux et appliquer au cinéma la pleine mesure des justes sévérités qu’il mérite, voyez quelle faible part est laissée aux bonnes vues par les entrepreneurs de spectacles: 13% du côté dramatique et 26% du côté de la comédie !… Il n’y a rien de brutal comme les chiffres. Cette enquête démontre, avec une précision mathématique, que le cinéma qu’on nous donne est un grand séducteur et un grand corrupteur. Où loge l’ennemi Il y a donc dans la place un ennemi redoutable et extrêmement malfaisant: le cinéma corrupteur!