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LE ie
Comment combattre et vaincre cet ennemi-là ? Telle est la question pratique que nous devons nous poser maintenant.
Ce qu’il faut faire d’abord, c’est ouvrir les yeux, nous réveiller, secouer le laisser-aller, la torpeur béate grâce à quoi l’ennemi a réussi à nous surprendre et à nous faire passer sous les fourches caudines du vice et de la honte. Disons-nous bien que le péril existe et que les faits rapportés il y a un instant ne sont pas pure invention. Secouons, de grâce, et foulons aux pieds tout préjugé. N'’écoutons pas le refrain endormeur sur la musique duquel tant de bonnes causes ont été menées au tombeau. Méfions-nous des complices, journaux, revues ou particuliers, qui vont, dès demain, se mettre en travers du mouvement...
Mais :omment lutter à armes égales contre un si puissant ennemi? Car il ne faut pas se dissimuler les difficultés de cette guerre. L’ennemi est dans la place, il est chez nous... Hélas! non, l’ennemi est peut-être surtout ailleurs. Vous Savez d’où nous arrivent le cinéma corrupteur et la réclame immonde publiée ici, affichée là. L'’ennemi est surtout de l’autre côté de la frontière: ce sont ces trusts formidables, pieuvres énormes qui tiennent dans leurs tentacules dorées l’industrie cinématographique. Vous n’ignorez pas, en effet, que les grandes compagnies américaines sont maîtresses du marché et ont le contrôle des vues dont notre ville et notre province sont inondées. Et, détail très important, un publiciste des mieux renseignés, M. Harry Bernard, a pu écrire, dans l'Action Francaise de Montréal, numéro du mois d’août 1924, que les Juifs, à leur tour, ont la haute main sur 85 pour cent des entreprises de cinéma américaines. Prenons, par exemple, les compagnies les mieux connues de nos habitués de spectacles. La Famous Players a pour chef Adolph Zukor, un Juif hongrois immensément riche; le directeur de la Fox Film Corporation s'appelle Fuchs et c’est, lui aussi, un Juif hongrois; la United Artists’ Corporation a à sa tête un autre Israélite, Hiram Abrams, et elle compte parmi ses fondateurs un autre Juif, Charlie Chaplin; Carl Laemmile, Juif d’origine allemande, a fondé la Universal City; Samuel Goldwyn, encore un Israélite, est directeur de la Goldwyn Film Corporation, alors que la Compagnie Paramount, dont le nom est constamment à l'affiche