L'Oeuvre Des Tracts (mai 1926)

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PME FE le droit de censurer d’abord les titres des vues animées, puis de sabrer, au besoin, les vues entières. Le texte que nous avons cité il y a un instant le démontre. La loi est surtout infirme du côté de la surveillance. Le Bureau de censure existe: il est armé de pouvoirs considérables; on suppose qu’il fait sa besogne; maïs qui va surveiller l'exécution de ses décisions? Une loi sanctionnée le 19 février 1914 (4 Geo. V, chap. 40, art. 2) pourvoit à la nomination par le Lieutenant-Gouverneur en conseil d’un inspecteur des salles de vues animées, soumis au contrôle du Bureau de censure. N'est-ce pas insuffisant? La loi s’en rapporte aux censeurs eux-mêmes, aux officiers de police provinciaux ou municipaux, ou à cet inspecteur-là; à la prendre telle que rédigée, elle semble ne faire un devoir à personne de surveiller de près et constamment les cinémas pour voir si l’on se conforme bien aux décisions de la censure. Il y a là un vice capital. L'industrie du cinéma a pris une envergure telle et les choses en sont rendues à tel point, qu'il faudrait nommer une escouade d’inspecteurs chargés uniquement de pareille surveillance. Si nous sommes bien informés, M. de Sales, le chef actuel du Bureau de censure, a exprimé à qui de droit ses desiderata formels en ce sens. Pareille amélioration s'impose. En presser l’adoption, ce serait raffermir l’autorité ébranlée du Bureau de censure et rendre les censeurs plus hardis dans l’accomplissement de leur pénible et méritoire mission. Armés d’une autorité souveraine et efficace, leurs ciseaux, au service d’un esprit franchement chrétien, feront meilleure et plus complète besogne. La saine opinion publique, la ferme volonté des pères de famille, gardiens des yeux et de l’âme de leurs enfants, doivent tendre énergiquement de ce côté-là d’abord. Admission des enfants Le cinéma corrupteur produit sur la jeunesse, et en particulier sur les enfants, une influence absolument démoralisante. C’est pourquoi la loi ne sera jamais trop sévère concernant l’admission des enfants aux théâtres de vues animées. Cela encore est tellement vrai, que l'attention du législateur s'était portée de ce côté-là dès avant l'établissement