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Hu, Lis
QUELQUES DOCUMENTS
L'opinion du président du Bureau de censure mm mm ms > ©
Dans une entrevue au téléphone, hier soir, M. le marquis de Roussy de Sales, président du bureau Drovincial de censure des vues animées, nous a déclaré que c'était la seconde fois que les producteurs américains parlaient de couper les vivres à la brovince de Québec.
« Mon Dieu! dit-il, je ne sais bas si on doit prendre la chose bien au sérieux et lui accorder une grande importance. L'idée derrière ce mouvement, c’est de nous Jorcer la main afin de nous obliger à être moins sévères dans la censure. ;
« La censure dans la province de Québec, poursuivit M. de Sales, est conforme à la mentalité, au caractère el aux mœurs de la population canadienne-française de la province.
€ Si la nouvelle a du fondement, Îe veux dire si les distributeurs de vues animées américaines déclarent la grève dans la province, nous ne cèderons bas pour cela.
« Au contraire nous serons forcés d'agir comme nous avons toujours agi par le passé, sans atténuer notre juste sévérité. Nous attendrons les magnais du film de bied ferme.
— Mais les distributeurs semblent vouloir s'adresser directement aux gouvernants de Québec.
— Eh! bien, je crois que nous avons le gouvernement avec nous Sur Ce lerrain. C’est tout ce que j'ai à dire pour le moment. Peut-être en aurai-je plus à dire Dlus tard. »
— La Patrie, 17 avril 1926.
Déclaration du premier ministre de la province
Interrogé par le correspondant du Devoir, à midi, au sujet de l'incident provoqué par le major Cooper concernant les Droducieurs de vues animées américaines, M. Taschereau, Dremier ministre de la province, n’a bas hésité à donner son opinion:
« S7 les producteurs croient, dit M. Taschereau, que nous allons changer nos règlements de censure Dour permettre à leurs films d'entrer plus facilement en notre Drovince, ils font une erreur comlpète. Nous avons un bureau de censure qui connaît ce qui convient à notre province et à notre Dopulation.