L'Oeuvre Des Tracts (janv 1927)

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D à me ces spectacles, l’insouciance ou l'ignorance dont la plupart font preuve au sujet des dangers moraux que présente une telle fréquentation. Ah! on se lamente sur soixante-dix-sept petits corps piétinés et étouffés en cette triste après-midi du 9 janvier 1927. Mais tous les jours de l’année, ce sont des centaines de petites âmes qui sont ainsi souillées et meurtries. Et des parents chrétiens ne semblent pas s’en inquiéter! Et les autorités civiles, malgré les avertissements répétés des premiers pasteurs, laissent se perpétrer odieusement ces meurtres moraux. Appel épiscopal Aux funérailles des petites victimes, Mgr l’archevêquecoadjuteur de Montréal a demandé aux législateurs de « bâtir des lois qui empêcheraient notre jeunesse d’aller au cinéma ». Et c’est surtout à l’âme des enfants, comme il l’a dit, que Mgr Gauthier pensait en prononçant ces paroles. Une telle déclaration trouvera un écho dans le cœur de tous ceux que préoccupe l’avenir de notre jeunesse. Oui, il faut une loi plus sévère, une loi qui interdise l’entrée du cinéma à tout enfant au-dessous de seize ans, qu'il soit accompagné ou non, une loi dont on ne tolère la violation sous aucun prétexte. Nous espérons que tous les corps publics de quelque importance appuieront cet appel et que le gouvernement s’y rendra. Il ne faut pas cependant l'oublier. Les meilleures lois, sans les mœurs, ne valent pas grand chose. Aussi pour que la loi demandée puisse être facilement appliquée, il est nécessaire que les parents comprennent davantage les nombreux et graves dangers auxquels le cinéma expose leurs enfants. Nous voudrions les leur indiquer en quelques lignes.