La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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LE PETIT FORMAT XV bien du mal, jadis, à en contenir 150 ou 200. Mais le fait était là : la lanterne prévue aux dimensions minimum d'encombrement ne pouvait contenir qu'une lampe d'encombrement approprié. Alors, les fabricants de lampes réussirent la merveille technique de la lampe à double grille (deux lampes en une seule) quitte à en réduire la durée à quelques heures. D'autre part, devant obligatoirement fonctionner sur tous courants et l'appareil conçu pour un minimum de poids, cette lampe universelle fût établie pour fonctionner directement sur le courant du secteur qui, normalement, doit être de 110 volts, mais qui, en réalité, varie aisément de 80 volts à 130 et plus... Or, à 80 volts, la lampe n'éclaire pas; à 130, elle grille ou, du moins, se fatigue très vite. Par ailleurs, le filament d'une lampe fonctionnant sous 110 volts est obligatoirement long et fin, il occupe donc, malgré toutes les astuces de boudinage une certaine surface... Que nous sommes donc loin du point lumineux considéré jusqu'alors comme idéal pour la projection ! Nous répéterons donc ici que la lampe universelle est une erreur dans un projecteur. Cette puissance de 750 watts maximum, difficile dépasser, chauffe déjà beaucoup ; elle demande une Mutilation énergique. Une puissance plus élevée conduit à une production encore plus intense de chaleur sans bénéfice de luminosité utile appréciable: la surface des filaments, en effet, dépasse celle de la fenêtre de cadrage du projecteur, et la plus grande partie de la lumière émise reste dans la lanterne, mais la chaleur par contre tend à s'en échapper ! Chaque fabricant jusqu'alors, pour satisfaire à la surenchère du wattage le plus important considéré par l'amateur crédule et ignorant comme le summum du progrès, s'est donc confiné dans l'application de ce principe et dans l'ignorance d'une solution plus commode et moins onéreuse qui est celle de l'emploi du bas voltage. En effet, si ce wattage 750 nous est accordé par une intensité de 7 ampères 1/2 sous une tension de 100 volts par exemple, nous pouvons l'obtenir aussi bien sous une tension de 30 volts sous 25 ampères. Le filament de notre 'ampe de 30 volts sera court, donc facile à loger. D'autre part, il sera d'assez grosse section, donc solide. Malheureusement, la solution du bas voltage était une complication pour l'amateurisme. Il nécessite en effet, l'emploi d'un transforma teur assez lourd et encombrant ne fonctionnant que sur le courant alternatif. Mais ce courant obligatoire pour le fonctionnement de tout appareil sonore n'est-il pas presque obligatoirement répandu ! La question encombrement qui est sans doute une difficulté dans l'argumentation commerciale d'un appareil destiné à l'amateur, n'en n'est plus une lorsqu'il s'adresse à un appareil qui n'est plus destiné a être promené en famille. La lampe à incandescence, sans doute, est commode et d'emploi facile et agréable, mais quel que soit son mode de fabrication, elle n'atteint pas la puissance de l'are électrique qui, de tout temps, a été reconnu comme la source lumineuse idéale pour la projection. Si la lampe à incandescence s'impose dans les appareils portatifs destinés aux amateurs, aux patronages, etc., où l'appareil est généralement placé parmi les spectateurs, il n'en va pas de même lorsque la salle où s'effectue la projection possède une cabine. Alors pourquoi vouloir s'obstiner à ne pas utiliser l'arc dans la projection du 16 mm., alors qu'il est d'emploi presque universel dans les appareils de :!.") mm ? Et, cependant, le 1 (i mm. demande, à dimension d'écran égale, pour une projection correcte, une plus forte puissance lumineuse : d'une part, par suite des petites dimensions de la fenêtre de cadrage du projecteur; d'autre part, du fait de l'emploi très fréquent de films inversibles d'une opacité beaucoup plus grande que celles des copies de tirage. Or, autre difficulté, la lanterne à arc est difficilement adaptable aux appareils de 1(> mm. existants, la lanterne, le plus souvent, formant bloc avec l'ensemble du mécanisme. Quelques rares modèles sont transformables, mais il est à craindre alors que leurs mécanismes réduits à la plus grande simplicité ne puissent résister à un service intensif d'exploitation. La conclusion de tout ceci est que les appareils actuels répondent parfaitement aux nombreux emplois de renseignement, des projections industrielles, de la vulgarisation habituelle mais qu'il faut établir pour l'usage commercial de petit format dans les salles de spectacles, des appareils spécialement équipés pour cet usage. Georges GRONOSTAYSKI. LE PROJECTEUR 16 M. S. ERICSSON LE MIEUX CONSTRUIT LE PLUS ROBUSTE LE PLUS LUMINEUX LE PLUS PRATIQUE Département Cinéma, 44, rue Le Peletier, Paris — Tru. 47-03 SONORE