La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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Bien que dans l'enregistrement du son, notre système optique soit juste l'inverse d'un microscope, puisque nous produisons une très petite image d'un grand objet, son pouvoir de résolution, et par conséquent, la définition de l'image dépend de la même façon de la longueur d'onde. La bande étroite de fréquences entre 3.400 et 3.950 angslroms est idéalement appropriée pour l'enregïslement sonore, parce que les radiations de cette bande de fréquences peuvent être obtenus d'une lampe à incandescence, et aussi parce que le verre ordinaire de flint qui est utilisé nécessairement dans les objectifs bien corrigés, transmet cette bande. En d'autres mots, cette bande de longueurs d'onde peut être obtenue d'une source de lumière ordinaire et transmise à travers un système optique ordinaire. Les expériences ont prouvé que la lampe convenant le mieux était pour cette bande une lampe à incandescence recevant un courant d'environ 7 ampères 1/2 (2). f) Elargissement de la gamme de fréquences. — Effet sur les hautes fréquences. La fig. 4, montre clairement les améliorations obtenues par la nouvelle méthode d'enregistrement de tirage avec la lumière ultra-violette. Les courbes du haut montrent les effets de l'enregistrement et du tirage en lumière blanche. Les courbes du bas les améliorations obtenues en lumière ultra-violette. La réduction des hautes fréquences ne CINE FR SOPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ DANS VOTRE CABINE VOLETS AUTOMATIQUES SONT RÉGLEMENTAIRES SECURITE ABSOLUE Chez votre Revendeur habituel ou à : R. AYLMER I ngénieur-Constructeur 22, Rue Château-Landon, PARIS X" Téléphone : NORD 98-59 provient pas seulement de la basse résolution dans les enregistrements sonores. Une telle réduction peut venir aussi d'une transmission insuffisante des creux de l'inscription du positif, et des transmissions trop élevées des pointes de cette inscription. Quand la transmission des creux et des pointes n'est pas égale le son des hautes fréquences dont l'amplitude varie à une fréquence trop basse ne peut pas être reproduit sans reproduire également la fréquence de la variation de l'amplitude. Cela donne un son faux, qui n'existait pas du tout à l'origine et qui se remarque no tamment dans les lettres sifflantes et dans les sons métalliques, comme un entrechoc de clefs. Cet effet disparait complètement en équilibrant les conditions d'exposition et de développement. Cela se fait très facilement avec l'exposition du négatif par la lumière ultra-violette. g) L'appareil enregistreur. La lig. (1) représente un schéma du système optique d'enregistrement dans le procédé RCA Photophone. Pour l'enregistrement avec la lumière ultra-violette, le filtre ultra-violet, placé entre la lampe (a) et le condenseur (b), filtre ainsi la lumière qui passe à travers l'ouverture (c). Un filtre rouge est placé devant l'ouverture témoin (i) de façon que l'image sur l'écran témoin (k), soit visible à l'œil sans que la lumière actinique vienne frapper l'enregistreur. L'objectif qui donne l'image de la fente sur le film est achromatique pour 3(550 angstroms dans l'ultra-violet, et pour la radiation verte du mercure; de cette façon il est possible quand on veut mettre au point l'image de la fente sur le film, d'enlever le filtre ultra-violet et d'observer l'image à travers un filtre laissant passer la lumière verte du mercure. Les enregistrements qui ont servi aux démonstrations étaient des enregistrements ultra-violets noiseless à push-pull et les films tirés également en lumière ultra-violette avec la tireuse RCA à contact sans glissement. — Pierre Autre. Le Cinéma en Couleurs Le Procédé du Professeur Roux Séance du 2 février Le C.T.C. a l'intention d'organiser, dans le courant de l'année, une série de conférences, au cours desquelles des inventions nouvelles, du matériel nouveau seront présentés par leurs inventeurs ou leurs constructeurs. Ces conférences seront suivies, toutes les fois que cela sera possible, de démonstrations. Dans le domaine particulier de la couleur, par exemple, les différents procédés actuellement exploités ou à l'étude seront examinés. Pour notre première séance, nous avons demandé à M. le professeur Roux, de l'Institut d'Optique, de vouloir bien nous parler de son procédé de cinéma en couleurs. Nous le remercions bien vivement de l'amabilité avec laquelle il a répondu à notre appel. Avant de nous parler du procédé qu'il a mis au point en collaboration avec son frère, le professeur Roux nous a fait un large et clair exposé des différents procédés anciens et modernes de cinéma en couleurs. COLLABORATION « Ah! les films américains!... « Ah! les techniciens américains!... « Quelle perfection! Quelle qualité!... « Comme nos films sont pauvres et mal « faits en comparaison! « Le scénario est absurde; il est mal dé« coupé; les décors sont mal construits; « les truquages sont grossiers, ils ne « trompent môme pas les enfants... Les « éclairages sont quelconques mal ap« propriés au genre du film... « Le son est mauvais... Nous ne pouvons « pas faire de bons films en France... » Voilà ce que nous entendons continuellement autour de nous... Et bien, non!... Nous ne sommes pas d'accord!... Nous pouvons faire de bons films. Nous avons de bons techniciens français. Ils ne demandent qu'à le prouver. Mais, pour cela, il faut faire une petite révolution dans les méthodes actuelles. Il faut que chacun consente à sortir de son ornière; il faut que chaque technicien connaisse, comprenne et facilite le travail de son voisin. Il faut surtout que le « metteur en scène » consente à étudier, à discuter son scénario avant d'en entreprendre la réalisation; qu'il le discute à tête reposée, à la fois avec : les opérateurs, les décorateurs, les maquettistes, les ingénieurs de son, qu'il aura choisis. Il faut qu'il y ait : Collaboration absolue entre les divers techniciens responsables. Pour les prof mes. demander une telle chose semble tomber sous le sens. Qu'ils se détrompent. Un de nos amis opérateur nous citait le cas de son dernier film où le metteur en scène lui remit le scénario enfin prêt, 3 jours après le dernier tour de manivelle! Le résultat était que notre ami avait traité certaines scènes en « effet de jour » alors qu'elles se passaient à 9 heures du soir!... Evidemment, les choses ne se passent pas toujours ainsi!... Le plus souvent, l'opérateur peut lire le premier jour de tournage, la séquence qu'il tournera dans la journée. Il la tournera d'ailleurs dans un décor construit en dehors de lui, sans souci des « angles possibles ». Le restant du scénario est, en général, ce jour-là, chez l'auteur, ou chez le dialoguiste ou chez le distributeur, ou chez l'imprimeur, ou ailleurs, mais, jamais sur le plateau... Ce n'est pas une plaisanterie... hélas!... Combien de productions ont été arrêtées pendant des heures, en attendant que l'auteur, dans un petit coin du plateau, la tête entre les mains, trouve l'inspiration!... Combien de fois avons-nous vu, une scène finie, le metteur en scène bondir au téléphone pour savoir « ce qui se passait après »! — A 1 fr. 50 environ la seconde... Que les commanditaires se soient fatigués, que l'argent soit difficile à trouver aujourd'hui pour la réalisation d'un film, on serait étonné du contraire! (Suite page suivante.)