La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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44 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦+♦♦+ CIIME FB RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Croc blanc (White Fang) Drame d'action doublé (G) Origine : Américaine. Réalisation : David Butler. Auteur : Jack London. Dialogue français : ./. Monteux. Interprétation : Mie Intel Wahlen, Slim Summerville. Joan Muir, Jane Darwell, John Carradine, doublés par René Dary, Raymonde Allain, Lagrenée, etc... Studios : Fox Hollywood. Doublage : Fox Saint-Ouen. Enregistrement: Western Electric. Edition : Fox Film Twentieth Century. Les amateurs de films d'action, et ceux qui aiment la littérature pittoresque de Jack London s'uniront dans l'appréciation enthousiaste de Croc Blanc, film qui fait revivre les héros du roman de London, et les phases de la vie des chercheurs d'or dans le Klondyke de 1900. Un jeune homme : Burgess veut partir pour le Yukon prendre possession de la mine d'or léguée par un oncle qui la découvrit. Il engage un aventurier qui lui a sauvé la vie, le chercheur d'or malchanceux, mais énergique, John Scott. La sœur de Burgess restera aux EtatsUnis. Au cours du voyage, une tempête de neige a raison de l'équilibre du jeune Burgess, mal entraîné, qui se suicide. Pris pour Burgess, Scott arrache la mine à un brutal tenancier qui le poursuivra de sa haine. L'arrivée de Sylvia Burgess rétablit l'identité de Scott que le tenancier Smith fait bientôt accuser du meurtre de David Burgess. On va pendre Scott, quand un beau chien à demiloup qu'il avait sauvé d'un combat inégal retarde l'exécution. Entre temps, des amis de Scott découvrent la preuve de son innocence. Scott épousera Sylvia Burgess qui lui a pardonné tout, heureuse de revenir aux Etats-Unis avec lui... et CrocBlanc, le chien loup. Dans le livre, la personnalité quasi légendaire, irréelle de Croc Blanc était mieux accusée. Au film, le chien est trop peu mis en valeur. On remarque des scènes de traîneau dans la neige, mais les premiers dans furent pris au « dunning » et cela se voit. Il n'empêche que l'intérêt du film reste entier, et que son doublage garde le caractère vivant et les à-côtés pittoresques de la vie des chercheurs d'or du Klondyke. Slim Summerville, Jane Darwell, savoureuse commère, et le beau chien CrocBlanc seront les plus remarqués de cette bande qui plaira à tous, même si elle n'utilise pas à fond les éléments splendides de l'intrigue et de son cadre. — X. Fossettes Comédie sentimentale doublée (G) Raimu dans Vous n'avez rien à déclarer qui passe en exclusivité au c.nema ri-^ele ne. Un Fils de Mongolie Comédie dramatique parlée en russe (G) Origine : Russe. Réalisation : Ilya Traubery. Auteurs : Sous-titres : A. Danis et L. Sa.lzm.ann. Edition : Off. Ciném. Intcrn. Kay Francis dans L'Ange Blanc. Avec Un Fils de la Mongolie, l'U. ILS. S. nous envoie une œuvre de nette propagande qui fut sans doute réalisée à l'usage des populations de la « Mongolie extérieure», république alliée île l'U.R.S.S., pour dénoncer l'état de barbarie cruelle où vivent encore les sujets de la « Mongolie intérieure », ennemie de l'U.R.S.S. et non inféodée au soviétisme. Et cependant, malgré ses tendances essentielles, et le côté un peu burlesque de sa propagande, avec les exagérations habituelles, on suit sans déplaisir l'intrigue simpliste de Un Fils de la Mongolie, à cause de l'intéressant documentaire qu'il contient sur la vie des peuplades de la « Mongolie extérieure » et de ses soviets. Acteurs nés, les Mongols jouent avec un naturel touché de vivacité caricaturale. Ils amusent, c'est certain, et l'on n'oubliera pas de sitôt certain combat entre un énorme moine demi-nu et le principal personnage : Tzeven, sorte de berger naïf et courageux, dont on a voulu faire comme un symbole de l'émancipation mongole. Il y a d'assez beaux paysages, pas toujours bien mis en valeur, car la photographie est dure et sans doute les copies sont-elles désavantagées par des travaux de laboratoire encore imparfaits. — X. Origine : Américaine. Réalisation : William A. Seiter. interprétation : Shirley Temple, Frank Morgan, Helen Wesiley, Robert Kent, Stepin Fetchit. Doubleurs: Colette Borelli, Servatius, René Dary, Renée Corci ade. Studios : Fox (Hollywood) et Fox-Europa (Saint-Ouen). Enregistrement: M' estent Electric. Production : 20th Century Fox. Edition : Fox Europa. Fossettes, une des plus charmantes comédies américaines, nous permet de retrouver la mignonne et toujours adorable Shirley Temple. A son habitude, la grande petite vedette joue, chante, danse, pleure, fait des niches avec un naturel étonnant et exquis. Quant au scénario dont les péripéties se déroulent à New-York vers 1850, il nous conte l'histoire d'une brave petite fille dotée d'un grandpère à la conscience quelque neu élastique — qui deviendra la vedette d'une troupe théâtrale dirigée par le neveu de sa bienfaitrice. Des complications surgissent mais tout rentre dans l'ordre grâce à la délicieuse petite « Fossettes » dont le grandpère redeviendra même honnête. Animé par Shirley Temple, qu'entourent avec brio Frank Morgan, Robert Kent et l'amusant acteur noir Stepin Fetchit, l'ensemble est très agréable en dépit de quelques scènes qui auraient pu être écourtées sans dommage. Le doublage est bon, sauf en ce qui concerne les chansons interprétées avec un peu trop d'application par la jeune Colette Borelli, qui double Shirley Temple et qui est d'ailleurs excellente dans toutes les scènes parlées. — V. PREMIER TOUR DE MANIVELLE DE LA DANSEUSE ROUGE Jean-Paul Paulin a donné mardi aux studios de Joinville le premier tour de manivelle de La Danseuse Rouge dont le sexnario a été tiré par Charles Henry Hirsch lui-même, avec la collaboration de Maurice Mars, de son roman La Chèvre aux pieds d'Or. OSCAR STRAUSS A PARIS Au cours de la semaine dernière, M. Oscar Strauss a été l'hôte de Paris. Rappelons que M. Oscar Strauss a été engagé par M. Sol Cesser pour écrire la partition musicale du film Boy Bitte, que ce producteur doit réaliser prochainement pour la R. K. 0. «M