La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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112 rTYTTTYTXXXXXXXXXXXXXXX: maines à Rochester et qui fait pour les mois prochains l'objet de nombreux contrats de location avant d'entrer en exploitation dam les centres universitaires, où la plus belle carrière lui est réservée. Parmi les autres filins actuellement en exploitation par la French Motion Picture, citons Toni déjà sorti deux semaines à NewYork, tandis que La Maternelle, Madame Bovary, Le Cendre de M. Poirier, Prenez garde a là peinture, et les iilms de La Comédie Française continuent leur carrière. Enfin, avant l'été, la French Motion Picture présentera La Bandera, dont on annonce déjà la prochaine et brillante sortie dans l'Etat de New-York, va sortir en exclusivité dans celle ville, puis, Meiinsse, Angèle, Jetôme Perreau et d'autres films tels que Primerose, Mademoiselle Josette ma femme, Les Petites Alliées, L'Or dans la Bue. Jeunesse, et de nombreux films plus particulièrement destinés à l'exploitation commerciale. D'autre part, la French Motion Picture vient également de développer son activité dans le domaine du placement du film français auprès de certaines maisons américaines, pour vente de droits de version ou pour exploitation directe. Nous citerons Club de Femmes, La Tendre Ennemie et Un Grand Amour de Beethoven, ce dernier ayant fait l'objet d'une importante présentation de gala à bord de Normandie à New-York, récemment placés grâce à la French Motion Picture pour être exploités sous son contrôle. Par ailleurs, la French Motion Picture C° exploite aux U. S. A. de nombreux films de complément, Boléro et L'Apprenti Sorcier, des documentaires, L'Hippocampe, de Jean Painievé, des films de Jean Benoit-Lévy, de J.-C. Bernard, et d'autres encore... Nous devons tout particulièrement insister sur l'action entreprise par la FranceAmérique-Films et la French Motion Picture C° pour le développement en profondeur du marché du film français aux U. S. A. Charles Vanel transporte sur son dos le metteur en scènejean Dréville blessé au cours des prises de vues de Troïka (sur la Piste Blanche) En effet, jusqu'à présent, les exportateurs ou les acheteurs américains de films français se sont surtout attachés à exploiter nos productions dans quelques salles d'exclusivité des grandes villes américaines, obtenant parfois des succès bruyants, parfois même, plus rarement hélas! des résultats financiers satisfaisants. Pour la première fois, une organisation française a été mise à pied et travaille effectivement à la constitution d'un véritable « Circuit du Film Français aux U. S. A. ». Une aide très efficace dans ce travail de propagande et de diffusion a été apportée à M. Tapernoux et à la French Motion Picture, par la Compagnie Générale Transatlantique dont on connaît les efforts pour servir ^rxxxxxxxxxxxxx: la cause du Cinéma Français. Sélection dans les programmes de cinéma à bord des bateaux, organisation de présentations de films à quai de New-York, autant d'éléments d'appui pour l'expansion du film français aux U. S. A. Sans délaisser la clientèle des salles spécialisées, indispensable au lancement des films, la French Motion Picture s'est orientée vers les centres universitaires, les cercles et groupements de propagande française. Elle a trouvé dans ces milieux l'accueil le plus compréhensif, l'aide la plus utile... et les possibdités de location les plus inattendues pour nos films. C'est par centaines que se comptent les salles ou auditorium qui désirent du film français et, de plus c'est dans leurs séances, de caractère encore irrégulier, que se forme la future clientèle du « Circuit du Film Français » en cours de formation. Rapidement, en effet, les théâtres d'art, si nombreux aux U. S. A., s'avisèrent de la possibilité pour eux, s'ils étaient régulièrement approvisionnés en films français, d'attirer chez eux cette clientèle chaque jour croissante. Une seule question se pose, et commande l'avenir : la sélection des films, le choix des sujets. Et ici, il ne s'agit pas de faire fausse route sur la valeur de nos productions aux U. S. A., nous avons vu assez de désillusions causées par de trop grands espoirs basés sur des productions dites « internationales », qui sont tombées à plat. Montrons aux Américains des films essentiellement français, par lesquels ils apprendront quelque chose de notre civilisation, de nos usages et des merveilleux sites français... Ils préfèrent cela à une prétention à concurrencer les superproductions d'Hollywood. Et sachons que la carrière du film français aux U. S. A. est et restera toujours limitée par rapport à l'énorme marché de ce pays où 96 millions de spectateurs se pressent chaque semaine devant les écrans. EN EGYPTE La production égyptienne est en plein essor Le film français a nettement amélioré sa position en 1936. La production cinématographique égyptienne est en plein essor; dès le début de cette saison, plusieurs films entièrement tournés dans le pays, ont été lancés sur le marché. Si l'on compare le nombre de productions locales de cette année (quinze jusqu'ici, sans parler des quatre autres actuellement sur les chantiers), à celui de l'an dernier (pas plus de six), nous pouvons affirmer que le cinéma égyptien est en train de devenir une véritable concurrence pour les bandes d'importation. Il est même un fait intéressant à signaler : pour la première fois, cette saison, il s'est trouvé une salle pour se spécialiser dans la projection de films égyptiens, ceci, indépendamment du fait qu'il existe d'autres théâtres qui projettent concurremment, des bandes réalisées dans le pays. Ceci est un signe certain des progrès réalisés par la jeune et si active industrie cinématographique nationale. De celte production, deux films sont à signaler à cause de l'énorme succès poDulaire recueilli: Chanson d'Espoir, interprété par la grande vedette du chant, Mme Om Kalsoum, et Leila, Fille du Désert, le premier grand film historique entièrement réalisé en Egypte. En général, la situation cinématographi que est bien meilleure en comparaison de l'année dernière. Presque toutes les salles existantes ont réalisé des recettes supérieures. Le film français a aussi amélioré sa situation : il faut dire que la production de cette année est nettement supérieure à celle de la précédente saison et le public d'ici, friand de spectacle de choix, a su le reconnaître et les apprécier. Environ 26 films ont été projetés en public depuis le mois d'octobre. Citons dans l'ordre de leur popularité, les neuf qui ont eu le plus de succès : Le Coupable, Club de Femmes, Deuxième Bureau, Le Boi, Port Arthur, Quelle Drôle de Gosse, Nitchevo, Baccara, La Porte du Large. Voici enfin, les principales maisons ayant acquis et diffusé des films français : Ch. Lifschitz et M. Joseph et Co; Politi Frères; Soc. An. Française de Films Paramount; Prosperi Films Consortium; Eddy Film Distribution. EDDY. LE PREHILR FILM YOUGOSLAVE A VII LE JOUR Belgrade. — La semaine derniè.x on a présenté à Belgrade le premier film yougoslave — sur la vie des « Sokols » — d'une longueur de 3.000 mètres. A la séance solennelle assistèrent entre autres : un membre de la Régence royale yougoslave, M. Dr. Perovitch; le ministre de la guerre, M. Maritch; le ministre de la France, M. de Dampierre ; le ministre de la Tchécoslovaquie, M. Dr. Girsa. Ce film a été produit entièrement par les amateurs yougoslaves, membres de l'organisation nationale pour l'éducation physique « Les Sokols ». Le film a été pris aux environs du lac de Bled. Ce film est d'un caractère purement documentaire. Au point de vue de la qualité il ne cède en rien aux autres films de son genre. * *_* La société de Belgrade « Artistik-Film » vient de commencer les prises de vues d'une série de films de musiques. On a déjà tourné un premier film sur « Wunderkind », la petite pianiste Nada Brankovitch, âgée de douze ans, qui a déjà donné quelques concerts en Yougoslavie. Le jeune prodige joue pour ce film du Bach, Scarlatti, Beethoven, Liszt, Schumann, Weber et Toch, Wunderkind sera présenté à Belgrade très prochainement. R. Atchimovitch.