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fondé de leurs revendications, notamment sur les deux points exposés ci-dessus.
Au Casino de la Nation de Paris, MM. Coquart et Thissier ont eu l'originale idée de présenter au cours du
même programme Le Rosier de Madame Husson et Un de la Légion, deux fi!ms de Fernandel, tournés
à 5 ans de distance. L'affluence a été considérable.
nombreuse est lésée au profit de quel
ques privilégiés.
Et, tout compte fait, il est douteux que ces coutumes déplorables favorisent les intérêts des producteurs et des distributeurs.
Je suis, au contraire, persuadé qu'ils font, en la circonstance, un mauvais calcul. *
Les nouvelles lois sociales sur les vacances payées et la semaine de 40 heures viennent encore aggraver la situation des Cinémas des Grands centres.
Xon seulement les habitants des quartiers fréquentent, aujourd'hui, les salles d'exclusivités et spécialisées, mais ils se déplacent facilement en province, et assistent, dans les stations balnéaires, en été, à la projection de films « nouveaux ■» que vous ne pourrez leur annoncer qu'à leur retour...
Ajoutons qu'autrefois, les salles de « première semaine » avaient la certitude de recevoir une « copie » neuve. Aujourd'hui, trop fréquemment, lorsque la copie qui leur est destinée leur parvient, elle est déjà très « fatiguée » par le long voyage qu'elle a accompli.
Il y a là des abus incontestables. Ils donnent à penser que l'on cherche à « brimer » l'exploitation, à la décourager. Les directeurs, lésés depuis fort longtemps, veulent bien faire preuve du plus grand esprit de conciliation, dans l'examen des situations où des intérêts semblent s'opposer. Mais encore faut-il que tout le monde consente à examiner ces situations avec le désir d'aboutir à une solution équitable.
Car, si on l'y oblige, et si elle le veut bien l'exploitation a le moyen de parvenir à un rapide et total rétablissement de l'équilibre.
Ce n'est pas l'heure de dévoiler les détails du plan envisagé.
LE PRIX DES PLACES
ET LA CAISSE
DE CENTRALISATION
DES RECETTES
En dépit de cette concurrence qui s'étend chaque jour le prix des films n'a pas baissé.
Cela tient à différentes raisons, dont les principales sont :
a) Jes cachets fabuleux des artistes qui, souvent, s'élèvent à la moitié du coût de la production.
b) aux prix élevés des studios.
le) au taux prohibitif de l'argent. Depuis longtemps, cette situation a attiré l'attention des hommes qui président aux destinées de l'exploitation.
Ils ne pensent pas qu'il soit impossible de remédier à ce dernier mal. Les deux premiers échappent à leur thérapeutique. Il s'agit d'inspirer confiance aux capitaux qui, certains de ne plus courir les risques habituels et d'être normalement rémunérés, accepteront des taux normaux au lieu de ceux pratiqués aujourd'hui et qui s'élèvent, parfois, jusqu'à 30 Vf...
C'est pourquoi le Syndicat Français s'est montré favorable à la création de la Caisse de Centralisation et de Répartition, dont un des avantages sera de faciliter le financement des films.
Nous ne connaîtrons plus, espérons-le, des faits dans le genre de celui-ci :
Le budget prévu pour une production se trouve, avant son achèvement, dépassé de 400.000 francs ce qui, d'ailleurs, ne se serait pas produit si les prévisions avaient été établies d'une façon plus judicieuse et si le travail avait été conduit avec plus de compétence. Le capitaliste de la dernière heure accourant, sans enthousiasme, à 1' « S.O.S. » du navire en détresse, impose des conditions draconiennes pour le conduire au havre.
C'est l'exploitant qui paiera. La Caisse de Centralisation et de Répartition organisée par la Confédération Générale du Cinéma et à la création de laquelle l'exploitation a contribué est appelée à transformer l'économie de notre industrie. Les directeurs, par leur coopération, ont prouvé qu'aucun des intérêts généraux ne leur est indifférent et il serait juste que les autres branches de la corporation, reconnaissant leurs sentiments de solidarité, fissent un effort pour comprendre le bien
L'AVILISSEMENT DU PRIX DES PLACES
Nous abordons, maintenant, la questio de l'avilissement du prix des places.
Là, le Syndicat Français a opéré un re dressement vigoureux. Une Commission in tersyndicale, composée de distributeurs et de directeurs, ces derniers représentés par MM. Fernand Bastide et Bernheim, ont étudié tous les cas particuliers et obtenu presque chaque fois, les réajustements qui s'imposaient.
Il est à remarquer qu'il ne s'agit pas d'une « augmentation des prix » d'une « élévation du coût de la vie », mais du réajustement nécessaire de la part des salles qui, dans un but de concurrence facile, s'étaient laissées glisser trop bas sur la pen te de la dévaluation.
Sur ce point encore, les directeurs ont rendu les plus grands services à la distribution, à la production, ainsi qu'à... l'Etal qui, du fait de ce réajustement, voit augmenter le rendement de ses impôts.
Mais, tout n'est pas terminé car là comme ailleurs, la question est complexe.
En effet, la seule classification des salles esi un objet de difficultés et de controver ses. Exemple typique : Une salle qui était classée « première vision » doit-elle rester dans cette catégorie lorsque, par suite des circonstances, elle ne peut plus passer qu'un pourcentage réduit de films en pre mière vision ? La clientèle ne trouvera-t elle pas trop élevés, pour les autres films, les prix établis pour les cinémas de la pre mière catégorie ? Et il est bien compréhen sible que le directeur ne pourra pas varier ses prix chaque semaine.
De plus, il y a lieu de tenir compte des salles désavantagées au point de vue du confort et qui ne peuvent, de ce fait, se hausser au niveau supérieur des prix.
Leur imposer ces prix contribuerait à leur retirer la clientèle au bénéfice de l'établissement privilégié, plus moderne.
Tout ceci pour indiquer la complexité des problèmes et rappeler (pie s'il est nécessaire d'établir des règles générales, il faut aussi envisager les cas d'espèce.
LA SUPPRESSION DES BILLETS A TARIF RÉDUIT
La question de l'avilissement du prix des places est liée à celle de la suppression des billets à tarif réduit oui entraînera, sans doute, celle des affichettes placées chez les commerçants publicité rémunérée au
moyen de billets.
A ce sujet. MM. Fernand Bastide et Bernheim, prêchant l'exemple, ont mené, et mènent encore, dans le secteur Paris Ouest, une campagne très active. Elle a déjà abouti à un accord entre les directeurs de
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