La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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!34 »+♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cussion de la diffusion faite par la Presse se manifestait dès la sortie de Boucles d'Or. La petite vedette était désormais magnifiquement lancée. Le voyage de Ginette Marbeuf, Shirley Temple française, la fabrication de poupées Shirley et leur vente aux magasins du Printemps, l'écran où défilaient les principales scènes des films de Shirley, et devant lequel se pressaient toutes les clientes avec leurs enfants (écran placé dans la plus grande vitrine du magasin pendant les fêtes de Noël) furent d'excellents moteurs publicitaires. Je crois que le lancement de Shirley Temple est ce dont peut le plus justement s'enorgueillir le sympathique Houlbrèque, qui, pourtant, continue à lancer les films Fox avec autant de compétence que de bon goût. Et la conclusion de ce lancement Shirley est que, régulièrement, des milliers d'enfants se réunissent au Club Shirley pour applaudir des films de la mignonne vedette, connue maintenant autant que le fameux « Dubo, Du bon, Dubonnet ». * En recevant la spirituelle lettre de mon ami Maurice Simon, chef de publicité de Radio-Cinéma, je me disais — ce qu'il semblait re Unc des séances du Club Shirley, organisation de M. Houlbrèque. Une carricature de Cabrol, pour le lancement du Mort en Fuite. douter qu'il était sans doute le « doyen des chefs de publicité cinématographique » puisqu'il dirigeait déjà en 1913, à Moscou, la propagande de trois établissements, et en 1918, présidait à la propagande des studios et des films de la fameuse Société Eclipse (la bien nommée). De 1921 jusqu'à 1929, il travaille comme directeur de la publicité et de la propagande des films Paramount. Il passe à la Radiotechnique, à Radiola et devient enfin en 1935, directeur de la publicité et de la propagande de Radio-Cinéma d'où il m'adresse un somptueux et élé gant livre d'or fait pour la production 1936-1937, et une maquette de la première page publicitaire destinée à annoncer les films de la nouvelle production distribuée par Radio-Cinéma. Modeste et compétent, Maurice Simon ne me donne aucune formule, aucune idée sur ses « idées ». Mais son passé, son présent sont là. Il est « the right man in the right place ». Si Maurice Simon paraît se plaindre de sa qualité de pionnier de la publicité cinématographique, un jeune, un fougueux chef de publicité ne saurait déplorer que ses débuts de « publicity-man » fussent si rapprochés du temps présent, puisqu'ils furent un coup de maître. C'est André Robert. Il commença avec Jeunesse le film de Georges Lacombe. Tout était jeune dans ce film, les acteurs des presque inconnus le metteur en scène, l'atmosphère. André Robert s'attacha à imposer ces jeunes, fit ressortir la qualité de la mise en scène, l'importance de la décoration (la fa meuse rue de Grenelle reconstituée en studio dont maquettes et images furent largement utilisées dans la presse). Certain encart composé à la manière des images d'Epinal fit vite connaître le nom de cet animateur aussi jeune qu'audacieux. Depuis, La Maison dans la Dune (lancement réalisé en plein été), Golgotha, qui fut surtout remarquablement appuyé en cours de production par une campagne de presse formidable et qui s'aida d'un voyage de journalistes en Algérie aux lieux même où Duvivier reconstituait la Passion du Christ, Golgotha pour lequel André Robert fit faire des affiches de deux caractères différents (l'une destinée à Paris, l'autre à la province, soit pour l'exclusivité, et pour la grande exploitation) ont confirmé ce que. l'on attendait du jeune chef de publicité. Il tint toujours à suivre les films en province, à accuser les campagnes dans les régionaux, il intensifia les visites de vedettes, les réceptions dans les centres. On lui doit vraiment le lancement »» p«w Ma fie ÂLLÊGRET •«»*. u &>B«mw & «.*» fa l « r; Germaine AUSSEY « CARETTE * mî'ÇëmunA Musique: Vwcsht SCOTTO . Directeur* production Roobb LE BON ,'lSèntUW Dans le lancement d'Aventure à Paris, on a remarqué cette jolie affiche du service Publicité A. C. E. d'une actrice comme Paulette Dubost. Pour Hélène il sépara chaque clément du film pour en faire des lancements séparés : Madeleine Renaud et Constant Rémy furent loués pour eux-mêmes, Benoît-Lévy fut rattaché à son succès de La Maternelle, enfin le sujet de Vicki Baum donna lieu à des distributions de livres de la grande romancière et à une réception lors de sor. passage à Paris. L'un des derniers lancements d'André Robert, le lancement « production » d'Avec le Sourire fut concentré pendant la préparation du matériel d'affiches, et les triomphantes maquettes de Mercier : le chapeau de paille, et la silhouette balancèrent, par leur affichage dans Paris, avec l'insuffisance de la sortie à Marigny dans laquelle Robert n était pour rien. A ce propos, il me précise qu'un chef de publicité en qui l'on a confiance devrait être consulté sur la sortie, date, salle et opportunité. Terminons en rappelant que André Robert vient de faire paraître dans « Paris-Soir », des pages entières très remarquées sur Paris, Vous n'avez rien à déclarer et Les Dégourdis de la 11°. On peut dire que la formule d'André Robert est de suivre Zes directeurs et les aider. * * * Chez René de Cosmi, je trouve avant tout une préoccupation qui a son importance : la mauvaise qualité des photographies réalisées en cours de production et destinées à servir à la publicité. Il pose le principe que « Il n'est guère plus coûteux de faire de bonnes photos, répondant aux besoins de l'exploitation et de la propagande que d'en faire de médiocres ». Et de constater que : aussi bien dans les quotidiens que dans les magazines, une grosse majorité de photos étrangères, particulièrement américaines, sont employées. C'est simplement parce que les firmes d'outre-Atlantique savent faire face à tous leurs besoins de propagande, et ceci largement. René de Cosmi précise ainsi son point de vue : « J'ai vu un producteur exiger l'emploi exclusif du 9 x 12 même pour les portraits, et donner au Service Publicité une épreuve de chaque cliché, en tout et pour tout... d'autres producteurs interdire l'emploi d'un appareil sur pied... En général, affirme de Cosmi, le photographe doit se débrouiller tout seul : personne ne songera qu'un réglage de lumière pour la caméra est insuffisant pour l'appareil photographique, etc.. ...Cette indifférence générale