La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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ECLAIRAGE IX £l!\EWam&R/\PHIt UNE NOUVELLE LAMPE A MERCURE Cette lampe d'un modèle modifié est construite par la Société Westinghouse et vendue par la Compagnie des lampes à Paris. Les caractéristiques en sont les suivantes : Très haute pression interne, les parois sont en quartz, la forme cylindrique, le diamètre est d'environ 17 mm 5, au maximum. les électrodes sont scellés dans le quartz, le tout est protégé par une ampoule dépolie intérieurement, une atmosphère gazeuse. contenue dans cette ampoule permet le refroidissement normal de la lampe. Le culot a trois ergots, et deux plots d'alimentation cylindriques. Hauteur totale de la lampe, 130 mm.; diamètre 70 mm., tube de quartz interne lonfedeur 25 mm., longueur de la colonne lur-irneuse 18 mm. Flux d'environ 3.000 lumens. Triple d'une lampe à incandescence de 75 watts. Durée 2.000 heures. Composition spectrale de cette lumière. Raie bleue 4358 unités A et double raie violette 4047, 4078 du mercure 1 % Raie verte du mercure 5416 A 53 % Double raie jaune du mercure 5770 et 5790 33 % Partie bleu-vert du spectre continu. 8 % Partie rouge du spectre continu, à partir de 5900 A 5 % La brillance de la colonne lumineuse atteint la valeur de 1.100 bougies par centimètre carré, alors que la brillance d'un filament d'une lampe courante, ne dépasse guère 600. Alimentation, courant alternatif 50 périodes, tensions d'amorçage 420 V. pour venir à 2.000 volts, en régime normal. Un auto-transformateur à dispersion est intercalé sur le courant d'alimentation, absorbsion 15 watts. L'intensité de courant traversant la lampe est de 0,3 à 0,4 ampère, le facteur de puissance peut être élevé jusqu'à 0,8 à l'aide d'un condensateur de 7 microfarads, l'intensité courante va de 0,4 à 0,5. Cette lampe à lumière bleutée, mélangée avec des lampes courantes, donne une lumière résultante blanche qui se rapproche de celle du jour. Une lampe de ce type de 75 watts mise à côté de 5 lampes de 40 watts à incandescence ou de 2 a 100, donne une lumière blanche, dont le flux est doublé par rapport à une puissance de 275 watts à incandescence alors que l'augmentation de consommation n'est que de 37,5 % . Une telle combinaison est avantageuse pour le cinéma des couleurs. La Standardisation des Projections Le Cercle technique du Cinéma, qui manifeste une heureuse activité, a récemment exposé dans ces colonnes qu'il paraissait souhaitable à ses membres que les projections de travail des usines et studios répondent à des données techniques standard. Comme les membres du cercle, nous souhaitons que les conditions de projection, son et image, répondent à des conditions standard, ce qui simplifierait beaucoup la tâche des praticiens de notre industrie. Le problème posé est, en réalité, fort complexe et doit tenir compte de multiples données qui appartiennent à divers domaines de la science. Une image aérienne arrêtée par un écran et réfléchie vers le spectateur doit l'être avec ses contrastes, et l'étendue des luminosités utiles du sujet doit être respectée. Or, tel n'est pas le cas pour la majorité des projections. En admettant que l'image noir et blanc du positif soit traversée par un flux lumineux homogène, de composition chromatique connue, il faut que l'écran réponde à des points précis comme par exemple : le pouvoir réflecteur qui est le rapport entre le flux incident et le flux absorbé. Ce pouvoir réflecteur est facilement déterminable à l'aide de réflectomètres, mais il faudrait que ce chiffre soit accompagné des pourcentages de réflexion pour les diverses zones du spectre. La composition d'une image dépend de la texture du support sur lequel elle est fixée, par texture il faut entendre non seulement le grain du matériau, mais aussi cette chose assez difficilement définissable qu'on appelle en photographie et en gravure, la fleur. C'est cette fleur qui donne aux images la profondeur, qualité si recherchée dans l'art pictorial. Il ne suffit pas de connaître la texture de l'image, il est préférable de parler définition, ou de pouvoir de définition, pour une distance donnée, ce uni peut se traduire par lecture de tests où sont connus en valeur angulaires la distances de séparation des traits. En dehors de ces données mathématiques existe le fait que pour l'examen d'une image la grande projection est préférable à une petite. II serait intéressant de connaître et d'indiquer quelle est la dimension optima d'une projection standard, avec la valeur minima admissible, et ce en fonction de la distance d'examen. Le son doit, lui aussi, être auditionné sous données précises. Comme résultante. on peut dire que chaque spectateur doit, de la place qu'il occupe, réceptionner en HAUT PARLEURS len*en < ê AMPLIFICATEURS PICKUPS Wèbsler LAMPES AMERICAINES 1/ VISITRON CELLULES PHOTOELECTRIQUES IMPORTATEURS EXCLUSIFS 13, rue Gustave-Eiffel, 13 LEVALLOIS (Seine) Tél. : Per. 33-30 et 33-31 Télégrammes : Debor-Levallois qualité et en quantité ce qui est enregistré sur la pellicide. Cette obligation se traduit en technicité par la formule : tout organe de transmission, lecteur, ampli, haut-parleur, etc., doit être linéaire, c'est-à-dire ne pas avoir de valeurs préférentielles pour une ou plusieurs parties du spectre sonore. Si on admet, de piano, que cette condition est remplie et qu'il arrive derrière l'écran un volume sonore de composition idéale, rectiligne par exemple, entre les basses et hautes fréquences, il importe de connaître ce que deviendra cette courbe de réponse après passage au travers du tissu. La connaissance des pertes permettra d'effectuer effectivement les corrections électriques qui détermineront l'amélioration de conditions acoustiques.