La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

^ INE FR R/\PHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LA BATAILLE CONTRE LE DOUBLE PROGRAMME AUX ÉTATS-UNIS POUR LUTTER CONTRE CETTE PRATIQUE LES PRINCIPALES COMPAGNIES VONT REALISER UN NOMBRE PLUS IMPORTANT DE GRANDS FILMS Le problème du double programme, qui n'a jamais encore reçu de solution définitive, aux Etats-Unis comme dans la plupart des autres pays, vient de prendre Outre-Atlantique une vigueur toute nouvelle. Les six principales compagnies de distribution américaines Metro-GoldwynMayer, Distributing Corporation, Pararnount Pictures Distributing Corporation, Radio-Keith-Orpheum Distributing Corporation, Twentieth Century-Fox Film Corporation, et Vitagraph Inc (Warner Brothers), ont été récemment appelés en justice par un certain nombre d'exploitants indépendants sous prétexte qu'en refusant de leur livrer des films, elles violaient les lois fédérales contre le trust. Il s'agissait de la location de certains grands films — « specials » — dont la projection durait plus d'une heure et demie, et pour lesquels les compagnies distributrices avaient interdit, dans leurs contrats, la projection en double programme. Les exploitants ayant passé outre, les compagnies avaient purement et simplement annulé les contrats. La Cour de Philadelphie, devant laquelle cette affaire avait été portée, a donné d'abord raison aux exploitants, et a condamné les Compagnies distributrices à des dommages et intérêts envers ceux-ci. Mais les Compagnies ayant décidé immédiatement de porter l'affaire devant la Cour Suprême des Etats-Unis, dès le lendemain du jugement, le Tribunal de Philadelphie est revenu sur sa décision, et a donné raison aux distributeurs. La question n'est pas résolue pour cela, et la Cour Suprême de Washington aura probablement à décider prochaine ment si les Compagnies, possédant des grands circuits de salles, où leurs grands films sont régulièrement projetés en simple programme, ont le droit de refuser de louer ces films aux exploitants pratiquant le double programme. Une campagne très importante se poursuit actuellement aux Etats-Unis contre le double programme. 190.000 professeurs et instituteurs de l'Association de l'Education Nationale se sont élevés vivement contre cette pratique. Une enquête faite auprès de ses lecteurs par le grand quotidien de Kansas City (Missouri), a donné 3,5 votes contre 1 pour l'abolition du double programme. Toute la question semble reposer sur l'importance et la qualité des films présentés. Tant que l'on réalisera des films de « classe B », dits « «programme pictures » (films de programme), dont la durée de projection varie entre 55 et 70 minutes, le double programme sera une nécessité. Le double programme est le résultat du nombre trop élevé de ces films qui, seuls, seraient insuffisants à constituer le fond d'une séance. C'est donc aux producteurs de décider. Les grandes compagnies productrices de Hollywood annoncent actuellement qu'elles vont réaliser un nombre beaucoup plus important de « specials », c'est-à-ûire de grands films dont la projection dure de 1 h. 1/2 à 2 h. 1/2. Ces films ne pourront sous aucun prétexte être projetés en double programme. C'est la seule solution qu'on ait trouvée jusqu'ici, pour lutter avec efficacité contre la pratique du « double bill » dont les producteurs et distributeurs sont les premiers à se plaindre. P. Autre. M Ciné Paris-Soir, 52, avenue, des ChampsElysées, abandonne, à son tour, la méthode d'exploitation dite « d'actualités » et devient « salle de films romancés ». 1 Pour Phœnix Film Edmond Gréville va réaliser aux studios d'Ealing, Bref Extase avec Paul Lukas et Miss Linden Travers. ■ Aux studios de Pinewood, Thompton Freeland vient de commencer les intérieurs de Jéricho avec Paul Bobeson, Wallace Ford et Princesse Kouka. Les extérieurs ont été tournés au Sahara. ■ Aux mêmes studios Sonnie Haie va tourner pour Gaumont British Gangway avec Jessie Matthews, et Xat Pendleton. 1 Avant de tourner Une Bicyclette pour deux, Victor Saville produira un film en Technicolor qui sera réalisé par Tim Wheelan: Action for Slander. avec Clive Brook. Vera Korène et Ludmilla Pitoéff (dont ce sont les débuts à l'écran) dans La Danseuse Rouge, réalisé par J. P. Paulin. Lynn Harding, le célèbre a-teur Anglais, campe un Henry VIII plein de truculence dans Les Perles de la Couronne. L'A. CE. change d'Adresse A dater du 30 mars, le siège social de l'Alliance Cinématographique Européenne, 11 bis, rue Volney et le Service de Manutention, 8, avenue de Clichy, sont transférés : 56, rue de Bassano, Paris (8 "). Téléphone : Elysées 34-70 (4 lignes groupées), Inter-Elysées : 34. Adresse télégraphique : Filmeurop, Paris. Arsène Lupin, détective est distribué par GRANDE REGION PARISIENNE ET ALSACE-LORRAINE DISTRIBUTION PARISIENNE DE FILMS 65, rue Galilée, Paris Téléphone : Elysées 50-82. REGION DE LYON MARSEILLE ET LILLE COMPAGNIE FRANÇAISE CINEMATOGRAPHIQUE 75, Cours Vitton, Lyon 53, boulevard Longchamp, Marseille (31, rue de Béthune, Lille REGION DE BORDEAUX AGENCE DES FILMS OSSO 17 bis, rue Boudet, Bordeaux BELGIQUE SOCIETE BELGE DES FILMS OSSO 26, rue des Augustins, Bruxelles POUR LA VENTE A L'ETRANGER S'ADRESSER A WENGEROFF-FILM 63, avenue des Champs-Elvsées, Paris. Téléphone : Elysées 20-07 et 21-25