La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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CXXXXXXXXXXXXXXXTXXXXXXJ CINE RAPHIE SE lf Trois Arbitrages en Cours [ITTTIHIIIITIÏÏirTIim Au Secours du Spectacle Les 40 Heures dans la Distribution Le Syndicat professionnel des Employés du film, revendiquant l'application de la loi des 40 heures dans les maisons de distribution de films, a demandé l'arbitrage. Allant au devant de la sentence de l'arbitre, la Chambre syndicale des Distributeurs français de films vient de faire à ses adhérents la communication ci-dessous: Nous demandons à nos adhérents, en l'absence de tout texte précis visant l'application de la semaine de 40 heures dans la distribution, d'appliquer, jusqu'à nouvel ordre, le système suivant qui semble présenter le minimum d'inconvénients : Les maisons de distribution seront, en principe, fermées le samedi toute la journée. Toutefois, il est maintenu, dans la matinée, une permanence de quelques employés choisis par roulement qui récupéreront, le lundi matin, les heures effectuées le samedi matin. Les Incidences de la Semaine de 40 Heures dans les Studios Dans notre Numéro spécial (page 209), on a pu lire le texte du communiqué qui a été rédigé dans la nuit du 1er au 2 avril dernier, à la présidence du Conseil, à la suite du mouvement de grève qui avait éclaté dans les studios à propos de la récupération du lundi de Pâques. Rappelons que cet arbitrage actuellement en cours est très important puisqu'il s'agit de régler une fois pour toutes les incidences de la semaine de 40 heures dans les studios. M. IMISTLER A RENDU SA SENTENCE JEUDI MATIN Au moment où nous mettons sous presse, M. Jean Mistler a réuni à la Présidence du Conseil les délégués patronaux et ouvriers du Spectacle pour leur remettre le texte de sa sentence arbitrale dans le conflit du spectacle. Ce long document n'a pas encore été communiqué à la presse. Cependant, d'après les déclarations de M. Mistler, cette sentence fixe l'application des lois sociales, ainsi que le respect du droit syndical et reconnaît aux organisations patronales tous leurs droits de gestion et de direction sur les entreprises dont elles ont la responsabilité morale et matérielle. En contre-partie des nouveaux sacrifices imposés, le texte revendique un allégement des taxes. Nous pensons pouvoir publier le document dans notre prochain numéro. On comprend l'impatience avec laquelle cet arbitrage est attendu. On a pu lire dans notre précédent numéro spécial (page 271) la décision des directeurs de la ville d'Amiens qui ont résolu de fermer leurs salles tous les lundis. On se demande avec anxiété quelles vont être les répercussions de la décision du surarbitre! — M. C.-R. Dans Paris-Soir de mercredi, M. Jean Mistler, député et ancien ministre, a publié un appel~en faveur du Spectacle. « Depuis trois semaines écrit M. Jean Mis^ tler, j'ai été amené à revoir de près les conditions de vie du spectacle, pour avoir eu à m'ôccuper de surarbitrer les litiges pendants entre eran1"' eurs et employés. Il s'agissait d'un travail complexe d'adaptation de l'exploitation aux nouvelles lois sociales et d'une révision des salaires. Au moment de rendre une sentence que je me suis efforcé, avec l'aide des arbitres ouvriers et patronaux, de fonder en équité, je voudrais jeter une fois de plus un cri d'alarme et attirer l'attention des pouvoirs publics sur les charges iniques dont le spectacle est grevé. « D'ici quelques jours, l'application à l'industrie du spectacle de l'intégralité des nouvelles lois sociales entraînera, incontestablement, de lourdes charges supplémentaires pour les exploitants. Or, ceux-ci n'ont pas la ressource de changer les étiquettes, comme dans certaines catégories du commerce de détail, et l'augmentation du prix des places ne saurait être envisagée. Je suis donc convaincu que l'allégement des impôts et des taxes frappant le spectacle devient désormais une question de vie ou de mort. » MM. J. Gelman et L. Gurdus créent la Film Trust Cie MM. Jacques Gelman et Léon Gurdus nous informent qu'ayant décidé d'abandonner l'administration de « Majestic Film, S. A. » à Paris, ils ont fondé une nouvelle société Film Trust Cie, dont le siège se trouve à Paris (8''), 30, Avenue Hoche. Tél.": Wagram 47-25 et 47-20. Adresse télégraphique : Trustcin-Paris. DERNIERE HEURE. — Le Syndicat Professionnel des employés du film ayant demandé, en faveur des employés et ouvriers de la distribution de films, une augmentation de 13,50 ' , par rapport aux salaires minima et augmentations variables acquis en vertu de la convention collective du 1/IO/36 et prenant rétroactivement effet à la date du 18 juin 1936. M. André Siegfried, l'éminent arbitre, a fixé le pourcentage de cette augmentation à 1 1,50 '/(. Nous publierons dans le prochain numéro les termes de la sentence. MYSTÈRE ÉMOTION GAITÉ LA 13 ème ENQUETEdeGREY FILM A RECETTES FILM CRISTAL A PROPOS DE L'EXPOSITION Lettre de la Confédération Générale de la Cinématographe à M. Charles Delac M. J. Demaria, président de la Confédération générale de la Cinématographie, vient d'adresser à M. Charles Delac, la lettre que voici : l M: Charles Delac, président de la Classe XIV (groupe IV), Exposition Internationale P a r i s 11937, 63, Avenue des ChampsElysées, Paris. M. le Président, Le 25 février dernier, je vous ai exprimé, au cours d'un entretien, ma surprise que notre confédération n'ait pas été appelée, en sa qualité d'organisme syndical le plus représentatif de la Cinématographie Française, à collaborer officiellement aux travaux de la classe XIV de l'Exposition. Vous avez aussitôt reconnu le bien-fondé de ce point de vue, ce qui a permis éi la Confédération de vous prêter officiellement son concours en désignant et cet effet quelques-uns de ses collaborateurs, et en les accréditant ès-qualité auprès de vous. Depuis lors, nous avons dû constater, à regret, que vous n'étiez pas disposé, et sans doute pour des raisons très valables, (i modifier le. programme que vous vous étiez fixé. Nous le déplorons d'autant plus que ce programme ne correspond pas à ce que nous étions en droit d'espérer. En effet, il apparaît déjà que le cinéma français ne sera pas présenté à l'Exposition d'une façon plus originale ou plus spectaculaire qu'une industrie quelconque, dont ce n'est pas la tâche quotidienne d'exercer une action sur l'imagination du public ci de lui plaire. Dar ailleurs, le cinéma français trouvait