La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

rTYTTXYYTTTTTTTTTTTTTTTl CIIME^^^RAPH POUR LES DIRECTEURS 17 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Rubrique consacrée à ta vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. EN BELGIQUE, PREMIER EXEMPLE DE LA LIMITATION DES SALLES La ville d'Anvers compte 79 salles de cinémas, soit 60.000 fauteuils, soit un fauteuil pour 8,6 personnes, d'où situation alarmante pour toute l'exploitation de cette ville. Les 79 directeurs de salles ont donc pris une décision, par laquelle ils se sont engagés mutuellement à demander aux maisons de location l'insertion, dans leurs contrats, d'une clause dont nous empruntons le texte à notre excellent confrère La Cinématographie Belge : Pendant quatre années, à dater de ce jour, les films du présent contrat pourront uniquement passer à Anvers, Berchem, Borgerhout, Deurne, Hoboken, Merxem, Mortsel et Wilryck, dans les salles de cinéma qui, à la date du 8 mars 1937, étaient établies et régulièrement exploitées comme telles. Toutefois, la même priorité et exclusivité sortira également ses effets à l'égard des salles suivantes: Cinéac, De Prins, Rubenspalais, Hippodrome à Anvers. En cas d'infraction à cette stipulation, le présent contrat, ainsi que tous les contrats conclus par le présent loueur de films avec des tiers qui ont }>révu la même clause seront résiliés de plein droit, avec droit à dommages-intérêt, mais ce uniquement pour le ou les films pour lesquels l'infraction a été commise. En cas de contestations, le Tribunal de dominer ce d'Anvers sera seul compétent. Cette clause, on le conçoit, a suscité un intérêt très vif dans les milieux du cinéma belge. C'est, en effet, le premier exemple d'une limitation des salles voulue et imposée par les directeurs eux-mêmes. Nous suivrons cette question de très près et en rendrons compte à nos lecteurs. POUR DIMINUER LA DÉPENSE D ÉLECTRICITÉ La Question des Condensateurs Notre attention s'est portée sur une information parue dans 1' « Intransigeant » au sujet d'un conflit qui vient d'éclater entre l'usine d'électricité de Vienne (Autriche) et un cafetier. Un ingénieur autrichien, M. Jehan Nussbaum, aurait inventé un appareil très simple, grâce auquel on réalise une économie de 50 % sur la consommation de courant électrique. En effet, le cafetier qui a installé cet appareil a constaté l'économie promise et beaucoup de ses confrères vont l'imiter. L'usine d'électricité, affolée par ces résultats, menace de prendre des sanctions et un procès dont l'intérêt dépasse les frontières de l'Autriche va naître. Le Syndicat Français, dans la recherche de toutes les possibilités de diminuer les charges qui écrasent l'exploitation cinématographique, ne pouvait pas laisser passer inaperçue cette information. En l'absence de précisions techniques il ne nous est pas possible de dire si un appareil économisateur du même genre pourrait être utilisé par nous. Quand on envisage le problème de l'économie du courant il ne faut pas oublier qu'un appareil qui, pour son fonctionnement, demande une certaine quantité d'énergie, ne fonctionnera pas si on ne lui fournit pas cette quantité d'énergie. Les constructeurs d' « économisateurs » le savent très bien et leurs dispositifs (vendus et utilisés clandestinement) ne diminuent pas la con Le Directeur du Rex de Carcassonne a réalisé un lancement très origiml pour Un Mauvais Garçon sommation, mais tout simplement empêchent les compteurs de l'enregistrer et leur utilisation constitue un délit puni par le Code Pénal. Par contre, il est parfaitement possible, sans fausser les indications du compteur, d'obtenir une économie appréciable de dépenses pour l'électricité. La police d'abonnement prévoit une bonification trimestrielle dont les taux sont d'autant plus intéressants que la puissance du compteur est plus petite par rapport à l'énergie consommée. Malheureusement l'expérience montre qu'il y a des limites audessous desquelles on ne peut pas descendre. Les fusibles, calibrés d'après la puissance du compteur, sautent au moment de la « pointe » et la salle est plongée dans l'obscurité... Le problème consiste donc à faire reculer les limites généralement admises. Nous allons essayer de le faire comprendre sans employer des termes peu clairs pour les non-techniciens. L'énergie que nous prenons au secteur est de deux sortes : énergie active, qui est transformée en travail utile, et énergie réactive créant seulement l'ambiance nécessaire pour ce travail et qui sert à l'excitation ou à la magnétisation des appareils. Seule l'énergie active est enregistrée (en watts) par les compteurs de basse tension mais le secteur ne nous fait pas cadeau de l'énergie réactive car la section des fusibles doit être calculée pour le passage des deux sortes d'énergie (dont l'intensité est mesurée en ampères), ce qui augmente la puissance du branchement au-delà des limites nécessaires à l'enregistrement de l'énergie active. L'énergie réactive demandée est nulle pour les lampes d'éclairage ordinaires, elle est assez élevée pour les moteurs et elle est considérable pour l'éclairage au « néon » Or, du moment que l'énergie réactive ne fournit pas de travail et sert uniquement