La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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► ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦ leurs, n'ont pas une importance fondamentale. Tout en me basant sur des faits authentiques, j'ai écrit un scénario origi « Si, jusqu'à présent, j'ai hésité à accorder ma collaboration à un sujet de ce genre, c'est parce que les quelques films policiers que j'ai eu l'occasion de voir s'écartaient complètement de la réalité en ce qui concerne l'activité de la police, telle que nous la connaissons et la concevons en Europe. « Or, M. Ilia Salkind, en sollicitant ma collaboration, m'a parlé de la nécessité de réaliser des films policiers basés sur un drame humain, véritablement vécu, et non sur des batailles de rues entre des bandes des gagnsters organisées, batailles qu'heureusement nous ne connaissons pas _"hez nous. « Le titre de mon premier film sera Tabavin. Il s'agit d'un drame poignant et profondément humain, se déroulant pour une partie en Argentine, une partie à Paris. « Que ceci vous suffise pour le moment. » Il est certain que ce premier film inspiré des mémoires du célèbre commissaire français suscitera un vif intérêt en France ainsi que dans de nombreux autres pays. CINÉltâljQER/lPHIE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ONE LETTRE DU SYNDICAT DES TRAVAILLEURS DE L'INDUSTRIE DU FILM Le Commissaire Guillaume qui a bien voulu accorder sa première interview cinématographique à notre journal En 1936 9 la Hongrie a réalisé 23 Films Budapest. Pour la production natio graphiques. Parmi les Etats importateurs, nale, l'année 1936 a été féconde. Dans les je plus favorisé, l'Allemagne — dont les films entrent si facilement en Hongrie — deux studios de Budapest, vingt-trois films pariant hongrois, de long métrage audessus de 2.000 mètres - furent terminés. En plus de ces films, destinés au marché intérieur du pays, sept films ont été tournés en langue allemande, par des producteurs étrangers. Ce qui fait monter le nombre total des films tournés en Hongrie à trente. Voici un beau résultat, qui pourrait faire l'honneur de la production cinématographique d'un petit pays tel que la Hongrie. Bien entendu, comme dans tous les pays aux marchés réduits, une grave question se pose : celle de l'amortissement du film hongrois. Le nombre total des cinémas hongrois jouant au moins quatre fois par semaine est de 208, dont 73 à Budapest. En 1936, on a enregistré 19 millions d'entrées; sur ces entrées, la participation de Budapest monte à 8 millions. Il est impossible aux producteurs de trouver des capitaux pour des productions autres que des films susceptibles d'être amortis dans le pays. D'où des films « bon marché», des films de confection. Et comme, par suite, ce genre de production commence à ne plus satisfaire même le public hongrois, leur rendement aussi commence à diminuer. Ainsi, le directeur de production ou le metteur en scène, qui, par tour de force, arrivera à diminuer les jours de studio de 9 sera le plus apprécié. Une nervosité de plus en plus grande nanifeste dans les milieux cinémato tient ses frontières hermétiquement fermées aux films hongrois. D. A. Hamza. Pierre Fresnay dans Le Poisson Chinois, de Pierre Biilon un film Le Syndicat pénéral des Travailleurs de l'Indusirie du Film nous adresse la lettre suivante : Paris, le 22 avril 1937. Monsieur le Rédacteur en chef de la Cinématographie Française, 29, rue Marsoulan, Paris. Nous avons eu le plaisir de vous écrire, il y a quelque temps, pour vous rappeler que l'argumentation sur laquelle vous établissiez certains de vos articles n'était pas tout à fait fondée. Nous avions pensé qu'à l'avenir vous voudriez bien en tenir compte, mais tel n'en est pas le cas. Aussi nous voudrions, comptant sur l'hospitalité de vos colonnes, que vous nous autorisiez à formuler quelques objections qui, pour nous, sont d'une importance assez conséquente, étant donné que nous aimons que les choses soient traitées au grand jour. Dans votre leader: Quel sera le sort de Pathé-Cinéma vous faites allusion à un fantomatique groupement Jarville (1). Comme nous vous l'avons déjà signalé, nous aimerions que vous variiez du Syndicat général des Travailleurs de l'Industrie du Film dont Jarville n'est que le porte-paroles, et que, pour l'avenir, vous ne perdiez jamais de vue que l'opinion émise par notre secrétaire général n'est uniquement que celle de l'ensemble des travailleurs de notre industrie. En ce qui concerne la tentative d'union faite par M. Dirler, nous vous prions de noter que la motion votée par l'ensemble des travailleurs de la Société Pathé réunis au meeting, rue de la Grange-aux-Belles, est suffisamment lapidaire pour mettre les choses très exactement à leur place. D'autre "art, nous remamuons, à la page 13 de votre '^urnal, à propos de la Marseillaise, les observations de P.-A. Harlé faisant allusion, à nouveau, à des propos tenus new « Jarville » sur les 450 //7ms à produire nar le Comité de production du film La Marseillaise. Jusqu'alors nous avions pensé, et les observations que, par écrit, nous vous avions adressées, vous le prouvent, que, pour vous, la vérité était un sacerdoce. Nous sommes obligés de constater qu'il n'en est rien et nous pensons que cette fois, sciemment, vous déformez la vérité car, avec un soupçon de réflexion, n'importe quel néophyte de notre corporation pourra sourire à la pensée!... d'une Société de production qui aurait la prétention de faire exécuter 450 //7ms dans le cours d'une année!... Nous vous serions très obligés de bien vouloir insérer la présente, afin que, dans l'avenir, vous sachiez que par la voix de Jarville, s'e^-'-iment les décisions prises à l'unanimité par le Syndicat général des Travailleurs de l'Industrie du Film. Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur en chef, nos salutations distinguées. Pour le Secrétariat: Signé : Illisible. (1) Je relis l'article en question. A aucune ligne il n'est écrit « fantomatique groupement Jarville ». Au contraire le Syndicat des Travailleurs du Film y est indiqué en toutes lettres et M. Jarville nommé comme secrétaire. ^^^ ^__ —