La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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30 rXTXIIIIXTirXXXIXXTXXXXl CINE R§phie rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi La Chaste Suzanne Opérette variée en français (G) Origine : Anglaise. Réalisation : André Berlhomieu. Auteurs : G. Okonskoivsky, André Mars et Maurice Desvallières. Dialogues : Jean Boyer. Décorateur : d'Eaubonne. Opérateur : Roy Clark. Musique : Jean Gilbert. Interprétation: Meg Lemonnier, Raimu, Henry Garai, manchette Brunoy, Charles liechamps, Gnucs, 1 emerson. Studios : Anglais. Enregistrement : R. C. A. Production : Kiirt BernhardtTuscherer. Edition : Furrester-Parant. CARACTERE DU FILM. — Les airs mélodieux et faciles de La Chaste Suzanne, une gentille et fraîche opérette conçue selon la meilleure tradition du genre vont redevenir à la mode grâce à l'illustration pimpante, claire, enjouée, que vient d'en faire André Berthomieu qui a su, dans un studio anglais, créer un vrai film <( à la française ». Bonne tenue, gaîté, jeunesse, ambiance luxueuse, interprètes chantant bien et bons comédiens. Comment La Chaste Suzanne, où Raimu est irrésistible, ne triompherait-elle pas devant le grand public? SCENARIO. — M. des Aubrais, président d'une Académie de moraie, a décerné le prix de vertu à Aille Suzanne Dupont. 11 fait régner dans sa maison une austérité pesante, mais, chaque soir, en cachette, va, en frac élégant, faire la noce dans des endroits de plaisir, notamment au .Moulin-Rouge. C'est là que, la même nuit, se trouvera son jeune fils Hubert, sa fille Jacqueline, le fiancé de Jacqueline, le frivole mais charmant René Boislurette, Fex-niaîtresse de René, Suzanne Pomarel, à qui, par erreur, on a envoyé la lettre du prix de vertu, eniin M. Pomarel, l'irascible mari de la belle Suzanne. Péripéties et rixes se terminent, après un passage au poste de police, par une réconciliation générale chez les des Aubrais. Et Mme des Aubrais, qui sait depuis longtemps quel hypocrite est son mari, arrange cet imbroglio au mieux des intérêts de tous. TECHNIQUE. — André Berthomieu a touché avec délicatesse à l'opérette, utilisant la musique à bon escient, ne nous abrutissant pas de chansons inutiles, et variant le mode d'emploi desdites chansons qui sont ravissantes. Remarquons les très jolis décors blancs, vastes et quasi féeriques de d'Eaubonne, et la lumineuse photographie du cameraman Roy Clark. Sur ce film conduit prestement court un dialogue à bâtons rompus souvent drôle, jamais grossier. INTERPRETATION. — Meg Lemonnier est une exquise Suzanne, et elle chante d'une voix Euskadi Film en relief réalisé au PaysBasque d'après les procédés Louis Lumière Prises de vues : Géo Clerc. Musique originale : Marcel Delannoy. Si ce film n'était pas en relief, il aurait cej>endant un intérêt par sa beauté lumineuse, par le choix des sites du pays basque, la partie documentaire remarruablemcnt fournie en images ])itloresaues et attrayantes, enfin "«r tout ce qu'il y a de « cinéma » dans ce film-paysage de René Le Hénaff. Nous savions déjà que René Le Hénaff, jadis excellent monteur, connaissait à fond les ressources de la caméra, et il a réalisé un film d'une grande beauté auauel le relief du procédé Louis Lumière ajoute son étonnante vie. Sans trop sacrifier aux effets faciles déjà obtenus dans des films antérieurs en relief, jetés d'objets; premiers plans, René Le Hénaff et son opérateur Clerc ont « su » photographier des envols de balles, des pieds tournoyant pour les « Sauts » basques, et certains panaches d'arbres agités par le vent, et enfin ces plans saisissants de mer en furie, et de vent battant aux maisons de la côte. On aimera pour son côté curieux, puisé dans le folklore, les danses primitives basanes, comme celle « Parade masquée » et les chœurs qui enveloppent ces ballets au rythme heurté et cependant harmonieux. La musique de Marcel Delannuy résonne, par ailleurs; en des motifs inspirés de la belle musique basque. Du point de vue « relief » , conslalons un énorme progrès sur les premiers films du même procédé. Naturellement, il faut encore chausser sur le ne: des lunelles bicolores, mais elles sont plus légères qu'avant, et doucement teintées. Si l'on doit avouer "lie le procédé découpe encore trop en « plat » les silhouettes et les objets de premier plan, il faut admettre que la profondeur s'accuse plus qu'avant, et que le mouvement, notamment pendant la partie de "elote, donne aux formes animées un modelé extraordinaire. L. D. nure comme une source. Henry Garâtest avantagé ici par un rôle agréable et il chante fort bien. Raimu est un désopilant père autocratique et un bambocheur jovial. La jeune Blanchette Brunoy est vraiment une charmante recrue. Dans les autres rôles, Dechamps est désagréable à souhait et Temerson est impeccable en maître d'hôtel de grand style. — X. UNE RÉFÉRENCE ! . . La Société GAUMONT-fRANCO-riLM-ALBERT a adopté pour rééquiper le GAUMONT PALACE avec le nouveau matériel Gaumonttype 1937, les hautpar leurs multicellulaires LANSING SHEARER Les Meilleurs Haut-Parleurs du Monde DEMANDER NOTICE TECHNIQUE A : ££ MELODIUM // 296, Rue Lecourbe PARIS (XVe) ite^fl