La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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CINEIW FR 19 JÏP.RAPH9E SE gXXXXXXXXrXXXXTXTXTTTYy! UN DÉBUT D'UNION Mais attention au Prix de Revient de la Production ! Nous avons les meilleures informations sur l'organisation du Congrès International du Film, lequel aura lieu, comme on sait, à Paris, au début de juillet. Ne vivant pas sous le contrôle et avec l'aide de l'Etat, son organisme syndical de tête étant par ailleurs de réorganisation récente et ne disposant pas, en conséquence, des normales réserves de trésorerie, notre industrie a dlû faire face, par des moyens hâtifs, à la dépense qu'entraîne l'organisation d'un pareil Congrès. Les dirigeants de la Confédération ont su éveiller le sens corporatif de leurs adhérents. Les fonds sont réunis, les réceptions seront belles et dignes, nos visiteurs passeront à Paris des journées agréables. Ils y constateront, ce que nous estimons très important, que les Français vivent dans une honnête concorde, jouissent cependant d'une sage liberté, et que c'est probablement grâce à ce cours naturel des choses que naissent en France les jolis films qui leur seront montrés. * * Nous possédons, dans la lutte commerciale mondiale, un atout considérable. C'est l'indépendance même des éléments qui composent notre industrie. Cependant, répétons-le, la base d'une bonne république est la sagesse de ses citoyens. Des règles consenties y maintiennent les moeurs. Si, pour améliorer nos points faibles, nous savons prendre les décisions qui conviennent, et les appliquer, nous verrons doubler, dans un délai très proche, l'actif de l'entreprise « Cinéma Français ». Actuellement, il nous faut porter nos efforts sur trois postes d'amélioration : Parer aux dépassements des devis de production. Les nouvelles lois sociales ont alourdi considérablement les frais de travail dans les studios. Chaque producteur est penché sur le problème de l'accroissement des jours de travail. Il faut donc insister auprès des organismes ouvriers et du Ministère du Travail pour obtenir une application souple des lois sociales, une possibilité d'organiser par roulement le travail dans les studios. Le principe des 2.000 heures annuelles pour le personnel technique doit être adopté. L'engagement des protagonistes des films, des vedettes, exige une entente entre les producteurs, afin, comme je le signalais la semaine dernière, de faciliter l'accès des jeunes artistes à ces emplois et de donner un meilleur rendement à ce poste de dépenses. Accroître les ventes à l'étranger. Nous le redirons encore : Nos marchés d'exportation sont mal travaillés, même les plus proches, même ceux des pays de langue française. Quant à nos clients naturels des pays méditerranéens, de l'Europe centrale, de l'Amérique du Sud, un travail continu et concerté doit être entrepris, sous une direction commune, pour la vente et, éventuellement, la location directe de films français sélectionnés. Le Syndicat des Exportateurs est prêt à adopter cette forme coordonnée de prospection. Rationaliser la distribution. Nous avons en France un organisme unique au monde, qu'un certain nombre de producteurs et de distributeurs connaissent, un fichier de contrôle et de comptabilité. Il ne vexe personne. Il aide tout le monde. Son emploi permet d'améliorer dans une proportion considérable la répartition des films entre les différentes salles du territoire. Nous pouvons dire que par une organisation semblable les directeurs sont mieux ser îs et les productions mieux amorties. Quand on constate qu'il s'agit seulement de cesse de perdre cent mil De gauche à droite: M. Talley, Directeur Général des Actualités Fox Movietone et M. Hutchinson, Directeur Général pour l'étranger de la 20th Century-Fox, qui viennent d'être décorés de la Légion d'Honneur. lions sur un milliard de chiffre d'affaires annuel,, c'est-à-dire d'améliorer de dix pour cent le rendement de notre commune entreprise, le problème semble simple. On ne l'a jamais étudié dans son ensemble. C'est le moment de le faire. Actuellement les deux questions de l'honnêteté du métier et du financement bancaire apparaissent non comme des mesures préalables mais comme une conséquence immédiate des améliorations qu|e nous préconisons. On fait déjà beaucoup moins d'affaires avec les «jongleurs» car un marché plus sévère a appris à les connaître. Ils devront s'assagir s'ils veulent travailler. Les capitaux français, devant un début de scrupules en affaires, commencent à réapparaître. Les Banques sont nombreuses à nous demander des renseignements pour des ouvertures de crédit-film. L'activité de la Confédération trouve devant elle un champ d'application tout ouvert. Nous saluons la prochaine réussite du Congrès comme un signe d'union prochaine, totale, et fructueuse. P.-A. HARLÉ. La mort frappe cruellement et injustement dans nos rangs. Ford était le plus vivant de nous tous, par sa passion de travail, sa bonne humeur, son esprit constamment éveillé. Célier me dit : science et hypothèse. En effet il partait d'une idée, de