La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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10 CINE Preston Foster et Barbara Stanwyck dans le film de John Ford : Révolte à Dublin Produrteurs, Distributeurs, Directeurs, Metteurs en scène, Directeurs Je production, participez au Congrès International de la Cinématographie, du 6 au 10 juillet. Hâtez-vous de vous inscrire au Secrétariat généra! du Congrès, 39, avenue Victor-Hugo, Paris (16") Kléber 85-09. Prix du bon donnant droit à toutes les manifestations du Congrès : 4C0 francs. 9 Les Films Agiman nous informent qu'ils sont les seuls concessionnaires pour la vente dans le monde entier du « Courrier de Lyon », que M. Maurice Lehmann réalisera en juillet 1937. Pierre Slanchar sera la vedette de ce film. RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Situation de la Production française devient des plus alarmantes LES 6 x 6 h. 40 EN ARBITRAGE La Confédération générale de la Ginématographie nous communique : Parmi les divers conflits collectifs actuellement soumis à l'arbitrage, celui qui concerne les modalités d'application de la loi de 40 heures aux studios mérite une mention toute particulière. Voici l'origine de ce différend : Les studios, pour répondre aux désirs de leurs clients producteurs de films, entendent utiliser à leur gré les diverses modalités d'application de la loi prévues par le décret du 29 décembre 1936 concernant le livre qui, pour des raisons obscures, s'applique également au cinéma. Parmi ces modalités, la plus satisfaisante semble être la semaine de 6 fois 6 heures 40, qui offre l'avantage sur tous les autres systèmes de ne pas faire perdre aux producteurs la journée de salaire qu'ils versent au personnel engagé à la semaine. Si l'on tient compte de la rémunération élevée des vedettes et du personnel de production, la perte totale du sixième jour de travail aurait pour résultat d'accroître le prix de revient des films dans une proportion qu'il est difficile de chiffrer, mais qui serait, à coup sûr, décisive pour l'avenir du film français. Aussi, le studio, dont le cas est soumis à l'arbitrage, avait-il décidé d'utiliser deux équipes successives travaillant chacune 6 h. 40 par jour, pendant 6 jours. Devant la commission composée de délégués de la C.G.P.F. et de la C.G.T., sous la présidence d'un représentant du ministre du Travail, les délégués ouvriers ont reconnu : 1 Que la loi laissait au seul patron Se droit de choisir l'une des modalités prévues au décret; 2 Que la modalité choisie (deux équipes successives travaillant chacune 6 h. 40 pendant 6 jours) était conforme au décret. Ils ont cependant conclu qu'ils s'opposaient de leur propre chef au libre choix de l'horaire de travail par le chef d'entreprises, et n'entendaient accepter que le régime des 5x8, sans équipes successives. Cette solution représente un temps effectif de tournage de 25 à 30 heures par semaine. Déjà, dans notre dernier numéro, nous avons attiré l'attention de la corporation sur les dépassements de devis de la production dus notamment aux conditions de travail imposées dans les studios. Le communiqué ci-dessus confirme nos dires. Actuellement, les dépassements atteignent près de 45 ''' des devis, ce qui veut dire qu'un film de 1.500. 000 revient maintenant à 2.300.000 francs minimum. On ne peut pas accuser les producteurs de gaspillage. Au contraire, les producteurs d'aujourd'hui connaissent leur métier et ils y apportent une conscience et un soin inconnus dans d'autres pays. Cette situation devient alarmante, car où récupérera-t-on ces sommes ? L'exploitation augmentera le prix des places en septembre, mais encore ces rentrées supplémentaires serviront-elles à équilibrer les budgets des salles obligées de faire face aux augmentations des salaires, aux 40 heures, etc.. Nous devons aboutir à une solution logique du problème. Le déficit de la production étant une question purement économique, cette dernière ne peut pas être résolue, quoiqu'en disent certains militants théoriciens, par l'application de principes politiques. L'équilibre atteint la limite de rupture. Nous pensons que les travailleurs des studios s'en rendent compte. Marcel (Utlin-Reval. Les Accords FrancoAllemands | Annabella dans " La Citadelle du Silence Les pourparlers devant aboutir à de nouveaux accords cinématographiques entre la France et l'Allemagne semblent marquer un temps d'arrêt. On sait que les producteurs français ont demandé l'établissement d'un accord de réciprocité véritable entre les deux pays. On n'ignore pas, en effet, qu'en 1936 le film allemand avait encaissé en France près de 12 millions de francs, alors que le film français n'a reçu de l'Allemagne que 700.000 francs environ . Forts de cet argument, les syndicats de la production ont demandé que le nouvel accord prévoie la création d'une caisse de clearing mettant la différence des sommes perçues en France par le film allemand, à la disposition des producteurs français pour la réalisation dans nos studios de versions allemandes. Bien entendu, l'accord devant prévoir une garantie d'importation et de diffusion de ces versions sur le territoire allemand. Mais, à l'heure actuelle, il semble que cette théorie n'ait pas trouvé auprès de nos autorités des défenseurs convaincus de la cause du cinéma français.