La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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tXXXXXXXXYYXXXIXXXXXXXXl CIIME II fR R/\PHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦>♦♦♦♦♦♦ L'Allemagne fait interdire Cinq Films français en Europe Centrale Zagreb. — Pendant plusieurs années, le film allemand occupait la première place en Yougoslavie, mais, depuis deux ans, il perd journellement du terrain au bénéfice du film français, dont le succès grandit de semaine en semaine. Les autorités allemandes s'efforcent par tous les moyens d'arrêter cet essor du film français. Le 21 avril dernier, on a présenté è Zagreb « Les Loups entre eux ». Le troisième jour de présentation, et sur l'intervention du consulat allemand, la police a fait enlever ce film de l'affiche. Toute autre présentation de ce film est interdite en Yougoslavie. Après enquête, nous avons appris qu'officiellement quatre autres films français seront interdits en Yougoslavie. Ce sont « Marthe Richard », « La Grande Illusion », « L'Homme à abattre » et • Sœurs d'Armes ». Ainsi l'Allemagne intervient officiellement pour que, dans les pays où elle entend exercer une influence politique, on interdise des films français dont la réalisation n'est même pas terminée. Cette question fera certainement l'objet de longues conversations au cours du Congrès international. L'EXTENSION ININTERROMPUE DU CIRCUIT SIRIIZKY Accord SiritzkyMarivaux Après les récents accords avec les Théâtres Paramount de Paris et de province, nous sommes informés que M. Léon Siritzky vient de conclure un accord avec la Société Marivaux, par lequel il présidera, à partir du 4 juin, aux destinées du Marivaux, l'une des salles d'exclusivités les plus brillantes de Paris. Au Congrès International du Film 1937 La commission des fêtes du Congrès international du Film a consacré sa dernière séance à l'organisation des fêtes prévues pour les (i et 7 juillet, au Parc d'attractions de l'Exposition et au « Marignan-Pathé ». Il a été décidé qu'une invitation serait adressée à toutes les vedettes cinématographiques, présentes à Paris à cette époque, pour assister à la fête du Parc des attractions. Une réception sera organisée en leur honneur afin de les présenter aux personnalités étrangères du Congrès. Pour le gala du «Marignan», les membres de la commission ont retenu et mis à l'étude un spectacle scénique, présenté sous une forme attrayante et originale, et consacré aux principaux filins de la Saison 1937-1938. (Pour tous renseignements, s'adresser au secrétariat de la Confédération générale de la Cinématographie, 39, avenue Victor-Hugo, Paris-16e.) LE 12 JUIN, APPEL DE G.F.F.A. C'est le 12 juin prochain que l'homologation du Concordat de G.F.F.A. sera jugée en appel. On sait qu'en effet un groupe de créanciers, appuyés par les organismes syndicaux, sont intervenus pour s'opposer à l'homologation du concordat. ■ .)/. J. Kurland vient de quitter Paris en destination de la Palestine où il s'instalïe comme distributeur de films français. Pour tous renseignements s'adresser à M. 1. Kurland, 20, Rue Melchett, Tel Aviv (Palestine). Madeleine Ozeray et André Luguet dans le film d^ Fédor Ozep *' La Dame de Pique " La Grève à Hollywood touche à sa fin Hollywood. - La grève du cinéma continue, mais au ralenti. Le syndicat des techniciens n'a pas encore réussi à s'entendre avec les producteurs et ses membres n'ont pas repris le travail. Mais les studios sont ouverts et fonctionnent. L'événement capital de la semaine a été la signature d'un accord entre les producteurs et le syndicat des acteurs (Screen Actors Guild). Voici les grandes lignes de cet accord qui a été ratifié dimanche soir, à la suite d'une réunion houleuse, à laquelle assistaient plus de 2.000 acteurs : Les producteurs reconnaissent officiellement le « Screen Actors'Guild » comme représentant les acteurs de cinéma. Les figurants et les acteurs de second plan devront être obligatoirement recrutés parmi les membres du syndicat. 90 % des « stars » et des acteurs principaux devront être également piis parmi les membres du Guild. Ce contrat est valable pour une durée de 10 années. Il sera revisé chaque année, au mois d'avril, pour permettre l'adaptation des conditions dje travail à la situation générale. Pendant cette période de dix années, les acteurs et actrices s'engagent <i ne plus se mettre en grève. Après cinq ans, tous t'es acteurs et actrices devront être xclusivemenl recrutés dans les rangs du Guild. Douze studios ont déjà signé celte convention, et on s'a tend à ce que les autres le fassent dans ourant de la semaine. Ce n'est pas sans une forte opposition d'un certain nombre d'acteurs que cet accord fut ratifié. Les petits acteurs, ceux qui gagnent moins de 500 francs par semaine, et qui n'ont pas le droit de voie, se sont plaints que le Guild n'ait pas réussi à contrôler le bureau de recrutement de la figuration, où plus de 600 « extras » sont engagés chaque jour. En tous cas du côté acteurs et figurants la grève est réglée. La menace des producteurs américains qui envisageaient très sérieusement de reprendre et d'intensifier la production à Londres semble avoir hâté la fin du conflit. Les raisons de cette grève ne sont pas très claires. Cependant on connaît suffisamment les conditions difficiles et si artificielles de la vie à Hollywood, pour ne pas être très surpris des événements récents. Des gens, venus de tous les pays du Monde, accourus de tous les coins des Etats-Unis, dans l'espoir illusoire d'une réussite, ont été trop souvent « exploités » par les agences de figuration et autres organismes. On s'est étonné généralement de voir les stars qui touchent de gros salaires adhérer au mouvement de grève et soutenir les revendications des petits. Il n'y a pourtant là rien qui puisse surprendre : qui est star aujourd'hui a été figurant hier; de plus, la compassion et l'entr'aide ne sont pas incompatibles avec le métier de vedettes. On a pu lire dans les journaux que lors de la première de Capitaine Courageux à