La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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CINE 15 FR RAPHIE SE CXXXX3 DANS LES STUDIOS TXXXI Richard POTTIER nous parle des 'SECRETS de la MER ROUGE' Richard Pottier et les artistes, qui pendant deux mois tournèrent en Somalie Française Les Secrets de la Mer Rouge, viennent de rentrer à Paris. Bronzés par ce long séjour sous les tropiques, tous sont ravis de retrouver les Champs-Elysées, et Pottier tout à la préparation des scènes de studio qu'il va commencer dans quelques jours, a bien voulu cependant évoquer pour nous quelques souvenirs de cette expédition qui fut fertile en incidents de toute sorte. « Non, tout n'est pas rose lorsqu'on tourne des extérieurs à quelques dix mille kilomètres de Paris! et notre matériel, cependant considérable, nous semblait bien peu de chose une fois débarqué sur la plage d'Obok... « Songez que nous devions strictement nous suffire à nousmêmes, et n'attendre aucune aide extérieure dans cette région désolée et torride! « Chaque jour de nouveaux problèmes devaient être résolus et celui de la figuration ne fut pas des moindres. Je devais vaincre le refus systématique des indigènes de se laisser photographier. Les longs palabres des interprètes, et surtout la vue des armes qui faisaient partie de nos bagages réussirent à décider quelques-uns d'entre eux; le lendemain, je n'avais que l'embarras du choix entre des types magnifiques de Dankalis, de marins yémenites et de Somalis! « Lorsque nous commençâmes à filmer les scènes de combat en mer, ce fut du délire. Les Dankalis auxquels le régisseur avait confié des fusils (irant, et des cartouches à blanc étaient transportés d'orgueil. « — Ce que Pottier ne vous dit pas, interrompt le sympathique Habib Benglia, c'est le respect infini que lui témoignaient ces indigènes qui l'avaient baptisé « Cheik Youssouff ». « Nous avons vécu là-bas, reprend Pottier, en véritables aventuriers, chasseurs d'images, campés dans le poste militaire d'Obok. et chacun, outre son talent, apportait une contribution précieuse à notre vie matérielle. « C'est ainsi que notre jeune premier, Raymond Segard, se révéla un pêcheur émérite... à la carabine! Il tirait dans des bancs de magnifiques mulets qu'un plongeur retirait des flots, tandis que Slim Driga nous cusinait des bouillabaisses et des cuissots de gazelle qui complétaient heureusement un ravitaillement parfois défaillant. « Tous firent preuve d'un entrain et d'un courage auxquels je dois rendre hommage, car il fallait un « cran » à toute épreuve pour tourner , sans désemparer sous un soleil de feu, dont les atteintes se faisaient cruellement sentir chaque jour. « Mais nous rapportons de là-bas notre récompense : des images magnifiques qui constitueront bientôt le grand et beau film que nous attendions ». — M, B. Neuiily LE FAUTEUIL 47 est au montage. LA FILLE DE LA MADELON a commencé ici. Georges Pallu dirige sa troupe qui comprend : Ninon Vallin, Henry Garât, Hélène Robert, Pauline Carton, Goupil, Georges Prieur, Jean Dax, Mady Berry, C. Bert. Courbevole (PHOTOSOINOR) NEUF DE TREFLE. Lu cien Mayrargue continue les prises de vues de ce film dont nous avons donné récemment la distribution. LOUIS JOUVET tiendra le rôle d'un pasteur fort singulier dans " Drôle de Drame ", film que Marcel Carné réalise actuellement aux Studios de Joinville Courbevoie (LA SEINE) MON DEPUTE ET SA FEMME est au montage. On commence : LE CLUB DES ARISTOCRATES. GOPYBOURSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures Au Syndicat professionnel de Défense des Artistes et Artistes de Complément du Cinéma français Le Syndicat Professionnel des Artistes et Artistes de Complément du Cinéma Français, ou S. P. A. A. CF. Films Français. 65, Faubourg Saint-Denis, à Paris, nous communique : Avertis de l'inquiétude de certaines organisations artistiques devant le fait de l'adhésion de M. Pierre Fresnay à noire Comité d'honneur, nous nous empressons d'informer ces dites organisations que M. Pierre Fresnay ne nous a accordé celle faveur qu'au titre cinématographique et purement sympathique envers les buts de notre mouvement, mais qu'il n'est, en aucune façon « adhérentcotisant » au sens le plus strict de ce mot. Nous tenons à souligner ici que notre organisation toute professionnelle — sous le patronage de MM. Louis Lumière, Léon Gaumont et Louis Aubert, el dont le « Comité d'honneur » esl uniquement composé des plus importantes vedettes de l'écran n'est affiliée à aucun parti politique ou confessionnel. La question « travail » est notre unique préoccupation. Nous nous y tenons exclusivement, estimant, à juste raison, que l'intrusion d'une politique quelconque n'aurait d'à Ire effet que diviser notre « grande famille du cinéma ». Nous sommes assurés le cette mise au point, nécessaire. atteindra le but proposé. C nuniqné.) Fête à Bord pour " SARATI LE TERRIBLE ' Un impressionnant décor de pont de cuirassé. Nous sommes en rade d'Alger. Uniformes, habits impeccables, robes de soirée uitra-chic se mêlent sous la nuit veloutée d'Afrique. Parmi les invités. Jeanne Ilelbling, Nadine Picard. Eymond, Pierre de Guingand se rencontreront avec Georges Rîgaud, alias Gilbert de Karadec. Le ciel esl piqué d'étoiles, la musique joue en sourdine. Sous les luisants canons pointés, des couples devisent. Au buffet', des marins offrent les rafraîchissements. Duquesne a remarquablement construit l'ambiance d'un bal sur un navire de guerre. El André Hugon met éi profit cette reconstitution pour finie évoluer sa foule. Wîns dirige l'orchestre pour le « play back ». Harru Ihuir et Jacqueline Laurent n'apparaissent (pie comme visiteurs. Ils ne sont pas de celle scène où. pourtant, leurs personnages seront lourdement évoqués. ~ Lucie Derain.