La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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16 gxxxxxxxx CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Première des " Perles de la Couronne " a donné lieu a l'un des plus beaux Galas parisiens L'fc'n tr'acte dans le Grand H a 1 1 du Marignan voyage merveilleux dans le temps et dans l'erpace, porté, guidé par l'esprit de Sacha GtLtry. A la fin du film, lorsque la dernière des 7 perles merveilleuses eut livré son secret, la salle debout applaudissait longuement Sacha Guitry qui souriait, ému, dans son fauteuil. Et, à la sortie, les commentaires les plus flatteurs s'échangeaient entre les spectateurs qui. après une soirée magnifique, comme seul Paris peut en offrir, se dispersaient à la recherche de leurs voitures garées fort loin, puisque un service de plus de 50 agents avait été nécessaire pour canaliser le flot des arrivants. l'n vrai succès, un succès triomphal, un succès considérable... tels étaient les mots que l'on pouvait lire dans la Presse parisienne du lendemain et, depuis mercredi 12 mai, jour du Couronnement du Roi d'Angleterre, le Marignan ne désemplit pas et réalise des recettes record avec l'œuvre nouvelle de Sacha Guitry qui, selon nos renseignements, obtient également dans toute la Frrnce un véritable triomphe. On reconnai: sur cette photo, Cécile Sorel, Simone Berriau et (derrière) Marcelle C antal (Ph. Bressaï) Ce fut de l'avis unanime l'un des galas les plus réussis, les plus élégants, les plus « complets » que l'on ait vus depuis longtemps à Paris. La recette de cette séance, dont les places avaient été fixées à 150, 100 et 50 francs, devait être, en effet, intégralement versée au Comité National des « plus grands Invalides de Guerre », et, plusieurs jours avant la date fixée, le succès le plus éclatant avait couronné cette entreprise — même à prix d'or on ne pouvait plus trouver une seule place au Marignan. Tout Paris se trouvait réuni dans la salle, au moment où le Maître Albert Wolff arriva au pupitre pour diriger les Concerts Pasdeloup. Le Tout Paris du Monde, du Théâtre, des Lettres, des Arts, le Tout Paris élégant était venu fêter l'œuvre nouvelle du plus grand acteur-auteur français, Sacha Guitry, et l'on put reconnaître au hasard des personnalités qui vont de Mme Courteline à M. Georges Pradès; du Comte et de la Comtesse de Chambrun à Tino Rossi; de M. Scapini à Jeanne Helbling; de M. Jean Prouvost à Mme Maurice Donnay; de M. Hayard, Consul Cénéral d'Angleterre à Suzv Vernon; de Max Dearly, Annabella, Cécile Sorel, Simone Bcrriau, André Brûlé, Marcel Achard, Lucienne Limarchand, Alina de Silva au Général Weygand, à Costes, André de Fouquières cent autres, mille autres... De charmantes artistes, dans les costumes du film, vendaient des programmes et, chacun s'empressait de se montrer fort géné reux puisque cette vente était aussi au bénéfice de ceux qui, de 1914 à 1918, tombèrent au Service de la France. Après des danses parfaites de Laura de Santelmo, ce furent enfin Les Perles de la Couronne et, durant près de deux heures, ce public élégant applaudit tous les passages remarquables de cette œuvre véritable « Feu d'artifice » d'images et de mots Deux Films français à Budapest Budapest. Aujourd'hui, à Budapest, film français veut dire film de qualité. En ce moment, deux films français sont projetés à Budapest : Les Bas-F(<nds et Le Coupable. Les deux films remportent un grand succès et sont chaleureusement reçus par les critiques et le public. Les Bas-Fonds a suscité plus de commentaires que Le Coupable; ce dernier film a une presse unanimement enthousiaste pour un film français. Le Coupable est présenté dans deux cinémas importants, simultanément. L* Vitrine de Cook and Son à la Madeleine