We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
ccrxxxxxxx:
CINE
FR
RAPlÛE CXXX: POUR LES DIRECTEURS □□□□
AMLYSE ET CRITIQUE DES FILMS
16 Ans
Comédie sentimentale doublée (G)
Origine : Allemande. Réalisation : Reinhold Schnn
zel. Auteur : Lyrics : André Mau
prey. Musique : Alois Melichar et
Dei vaux. Interprétation : Lit Dagover,
Sabine Peters, Géraldine Katt,
Km l Schonbock, Hedwige
Bleitbrau. Production : E. V. Xeusser de
la Ufa.
L'âge ingrat des jeunes filles, ces abords de l'adolescence, puis cette trouble connaissance de la vie avec ses pièges, ses réalités, tel est le lot des jeunes filles (le 11) ans. L'héroïne de ce film a pour sa mère un amour exalté. Elle a voué à un père qu'elle n'a guère connu il est mort il y a douze ans une affection admirative, jalouse. Elle ne sait rien de son caractère faible, de sa frivolité, de son vice de joueur. La mère a dissimulé à cette enfant : Irène, à son autre fille plus jeune Babette, ce que fut réellement leur père et sa vie à elle. Et depuis douze ans, bravement, elle a refait sa fortune mangée par son mari en ouvrant une maison de couture, en travaillant, en ne pensant qu'à elles, ses filles. Et voilà qu'elle rencontre l'amour alors qu'elle est encore belle, désirable, digne d'être aimée. Elle amène cet homme qui veut l'épouser, jusque dans son foyer. Babette, rieuse fille, a tout compris, quoique plus jeune que sa sœur, et bénit volontiers ce mariage qui rendrait heureuse sa mère. Irène, au contraire, comprend plus lentement l'amour de sa mère, mais en souffre. Elle hait l'étranger. Elle le lui dit. Le jour de leur mariage où les enfants ne sont pas conviés, elle se poste, un revolver à la main pour tuer Sir John Corbett qui lui enlève sa mère. Mais le calme de cet homme abat sa haine. Alors, c'est elle qui mourra. Elle se jette à l'eau, mais sa sœur et un camarade la cherchent, la retrouvent, la sauvent. Dans cette résurrection, Irène a repris le sens de la vie, elle murmure : Que maman, jamais, ne sache rien.
Ce film, réalisé avec soin dans de jolis décors, et surtout agrémenté de ravissants paysages
Une Aventure de Buffalo Bill (The Plainsma.,)
Aventures doublées (G)
Origine : Américaine.
Réalisation : C. B. de Mille
Opérateur : Victor Militer
Interprétation : Gary Cooper, Jean Arthur. James Ellison. Paul Hurvey, Helen Burgess, Charles Bickford, Porter Hall.
Enregistrement : Western Electric.
Production : Paramouiil.
Edition : Paramounl.
CARACTERE DU FILM. — « Les aventures de Buffalo Bill, », n'est-ce pas un titre prestigieux ? Grands et petits iront voir ce film qui rappelle en gerbe tous les souvenirs de saines et passionnantes lectures. C. B. de Mille a réalisé ce film selon la meilleure tradition du genre. De larges et beaux espaces, des chevauchées, des batailles et des acteurs sympathiques et robustes donnent à « Une Aventure de Buffalo Bill » la beauté, le mouvement, l'émotion qui font bondir les spectateurs sur leurs sièges. Un grand succès est destiné à ce spectacle qui nous redonne les images tumultueuses des anciens grands films du Far West que nous aimions tant.
SCENARIO. — liill Hickok ci son ami Bill Cody, dit Buffalo Bill, se retrouvent démobilisés après la guerre de Sécession. Mais tous deux se lanceront à
la poursuite des Indiens Cheyennes qui ont pris le Sentier de la Guerre, secrètement armés par un trafiquant d'armes: Lattimer. Hickok aime. sans vouloir l'avouer, une jeune cow-girl intrépide, Calamity Jane qui, pour ne pas voir tuer son grand Bill, t évèle aux Cheyennes l'endroit où passeront les blancs. Les Indiens assiègent le régiment qui est décimé. Plus lard, Calamity Jane i achète sa faiblesse en avertissant le général, qui sauve les rescapés. Hickok a juré de démasquer et de tuer Lattimer, qui arme les Indiens contre les blancs. Il n'y réussira qu'au prix de sa vie, ayant été lâchement tué dans le dos par un couard oui le haïssait. Et Calamity Jane peut embrasser le visage froid de son grand Bill.
TECHNIQUE. — Larges espaces, chevauchées prises en mouvement, prises de vues de bataille, gros plans de visages énergiques, coups de feu, pétarades, corps à corps... tout, dans ce film, rappelle les meilleures heures du cinéma américain d'aventures. La photo est belle. L'histoire un peu ingénue est rachetée par le mouvement parfait de l'action.
INTERPRETATION. — Gary Cooper, inoubliable Bill Hickok, et la piquante Jean Arthur, qui manque un peu de cran, sont bien entourés. D'authentiques Indiens jouent avec feu. — L.
estivaux, collines, prairies anglaises ou jardins monégasques, s'attache surtout à « expliquer » l'adolescence. Il y réussit à merveille, et ces deux jeunes filles turbulentes, passionnées nous sont vivantes, presque fraternelles. Les scènes de Lil Dagover et de son fiancé paraissent moins réussies, mais la beauté et l'allure de cette comédienne rendent séduisants ces tableaux. Certaine valse scintillante produit un bel effet. L'acteur Karl Schonbock est très beau, mais un peu glacé. Par contre, les deux fillettes : Géraldine Katt (Babette) et Sabine Peters (Irène) sont merveilleuses; elles donnent aux images une vie, un sang riche, elles se battent, rient, pleurent avec un émouvant naturel. Ce film reste une œuvre de qualité. — x. —
Notre Répertoire de Documentaires
o. c. I.
6, Bond-Point Champs-Elysées Jeunesse U.R.S.S., 551) ni. La Fête des iCosaques, 15(1 ni. Art Soviétique, 500 m. Le Lac d'Or, 1.700 ni.
LUX
26, rue de la Bienfaisance La neige ou l'on vit, 800 ni. Quatre du Groenland, 1100 m. Le Marathon Blanc, 000 m. Anaconda, 000 ni.
TARGA
36, rue du Colisée Paris, mon grand Village, reportage commenté en français, avec musique et chansons.
Trois Jeunes Filles (Three smart Girls)
(G) Grande comédie doublée (G)
Origine : Américaine.
Réalisation : Henry Koster.
Auteur : Adèle Comandini.
Dialogues : Isabelle Gabélier et H. Debain.
Interprétation: Deanna Durbin, Binnie Bornes, Non Grey, Barbara Read, Alice Brady, et MM. Ch. Winninger, Buy Milland, Mise ha Atter, John King.
Studios : Universat City.
Production : Universat.
Edition : Universal.
Une comédie légère et fraîche, où chaque incident a la grâce d'un divertissement, où chaque personnage est comme animé par un magicien.
Trois Jeunes Filles est le digne continuateur des films genre New York-Miami, Mr. Deeds et Théodora devient folle. De la grâce, de l'humour, des situations de bon vaudeville avec du tact et de la pudeur en plus. Et, our couronner le tout, avec une troupe d'excellents comédiens éprouvés comme ces deux actrices fines que sont Alice Brady et Binnie Barnes, on a trouvé trois adorable fillettes de quatorze à dix-huit ans qui interprètent les trois jeunes filles, et bouleversent toutes les données habituelles de l'interprétation par leur jeunesse, leur fougue spontanée, leur naturel impétueux. Fraîcheur, gaité, émotion, sont les trois pôles de ce film particulièrement réussi, où rien n'est de trop, où ne s'entend aucun mot déplacé, où la saine tradition de la comédie se fait jour sur un mouvement rythmé de locomotive en pleine vitesse.
La mise en scène est légère, exécutée dans divers décors toujours réalistes mais gais, clairs, vastes. Les trois jeunes filles sont ravissantes. Elles ont nom: Deanna Durbin (une petite merveille "ni sourit, joue et chante avec la même pureté), Nan Grey et Barbara Bead. Le doublage est très bon, sauf pour la chanson du début, qui ne s'accorde guère avec le ton et la voix réelle de Deanna Durbin, qu'on entend chanter dans la scène du commissariat. Un gros succès à ce film oui est destiné autant au public évolué au'au grand public familial. — L. —