La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'Exploitation Victime de l'Exposition Pendant la durée de l'Exposition, il est du devoir des directeurs de cinémas de Paris, citoyens de la grande ville, de faire à leurs hâtes étrangers le plus brillant accueil. Le pavoisement des Champs-Elysées est un début. L'éclairage des façades doit être accentué. Le décor de l'entrée, la tenue du personnel d'accueil, le cadre intérieur doivent être égayés, enrichis. Chaque salle doit avoir un air ie fête. La publicité, qui prolonge sur tous les murs de Paris, dans les quotidiens, à la radio, l'attirance de nos spectacles, devra être accrue et accélérée. Ainsi, le Cinéma participera au grand mouvement qui entraîne la foule vers les berges de la Seine, et rendra à la Capitale l'ambiance nocturne que de mornes semaines d'hiver lui avaient enlevée. Voilà qui est bien dit. Mais qui paiera? Nous pouvons nous attendre, comme cela s'est passé pour la période de l'Exposition Coloniale, et même .'ers de l'Exposition des Arts Décoratifs qui occupait à peu près le même emplacement proche des ChampsElysées, à une importante diminution des recettes. Le Parc d'attractions notamment, qui attirera chaque soir plusieurs milliers de nos clients habituels nous concurrencera lourdement. Au lieu de tenir notre place dans le concert des réjouissances en portant jusque dans les plus lointains quartiers l'appel à l'amusement, devronsnous donc fermer nos salles? * * * Nous posons la question. Nous la posons à la Ville de Paris et à l'Etat. On a cou'ume, en haut lieu, de considérer que le cinéma se débrouille toujours seul. C'est sans doute pourquoi, alors que tous les instruments de propagande ont été employés et rémunérés, les salles de cinémas de Paris ont été laissées à l'écart. Pour réparer cet oubli et faire pour les salles des quartiers une place dans la fête, un simple geste, très rapide et immédiatement efficace peut être fait par la Ville. Le Conseil Municipal doit supprimer le Droit des pauvres pendant la durée de l'Exposition. Nous l'avons déjà dit. La compensation, ce sont les spectacles exceptionnels, Parc d'attractions, courses, galas, fêtes spéciales qui les fourniront, et au delà. C'est une mesure normale, facile à prendre et que beaucoup de villes de province pratiquent déjà pendant l'été pour aider leurs spectacles à ne pas fermer. C'est une aide aussi, ce qu'on n'a plus coutume de négliger, à toute une catégorie de travailleurs dont le chômage, pour être « saisonnier » n'est pas moins digne des soins de ses représentants municipaux. * * * Le Conseil Municipal doit faire ce geste. Cependant, je comprends parfaitement que nos dirigeants syndicaux, qui ont des intentions beaucoup plus graves puisqu'ils veulent s'attaquer totalement et définitivement aux taxes illégales, ne veuillent pas aller faire cette démarche à l'Hôtel de Ville. Le Cinéma boude et se prépare au combat. Les officiels feraient beaucoup mieux de suivre notre conseil et de couper court à cette offensive. Nous n'en dirons pas plus. P.-A. HARLÉ. Noire Numéro Trimesïriel // faut hâter l'envoi de vos documents destinés à notre Numéro spécial. Les nouvelles conditions de travail dans l'Imprimerie ne permettent aucun retard. Ce numéro d'Exportation paraîtra le 26 Juin. Annabella dans La Citadelle du Silence L'Extension du Circuit Siritzky, à Marseille A partir du 1"' septembre prochain, M. Siritzky présidera aux destinées de l'Odéon, la grande salle de la Canebière, et de l'Eldorado, la plus importante deuxième vision de cette ville. 4 Nagamasa Kawakita prépare un Film franco-nippon Nous avons pu joindre M. Nagamasa Kawakita, en présence de M. Lévitan le grand spécialiste de la vente du film français au Japon. Il nous a annoncé qu'il préparait un film qui sera parlé en français et en japonais. Ce même producteur avait réalisé déjà un film germano-nippon qui nous fut présenté mercredi, dans une salle privée des Champs-Elysées. La Fille du Samouraï présente, en efi'et, celte curieuse particularité d'être parlé partie en allemand, partie en japonais. C'est Je premier d'une série de ce genre; le deuxième sera mi-français, mi-japonais. Il a été tourné sous la direction de Nagamasa Kawakita, le distributeur japonais bien connu. La mise en scène est d'Arnold Fank, le réalisateur des Prisonniers de la Montagne. Ce film, qui intéressa vivement les spectateurs, sera commenté plus longuement dans notre prochain journal. L'ACCORD FRANCO-ALLEMAND D'après les nouvelles les plus récentes, l'accord franco-allemand serait purement et simplement renouvelé. Les autorités françaises se montrent, en effet, nettement défavorables aux propositions de la Fédération des Chambres syndicales et du Syndicat des exportateurs de films français qui désiraient ardemment voir créer une caisse de clearing facilitant les échanges du film entre l'Allemagne et la France.