La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*♦♦♦ FRfi R/\PHIE SE Le Syndicat Professionnel Français du Spectacle groupe 1.S00 membres Le Syndicat du Spectacle, dont Jules Berry a accepté la présidence d'honneur, réunit les artistes dramatiques, lyriques, cinématographiques, de music-hall, de cirque et de cabaret, ainsi que les régisseurs musiciens et artisans du spectacle. Fondé le 11 décembre 1936, ce groupement, dont le nombre s'accroît rapidement, est en pleine prospérité. Le Comité de ce syndicat, où chacune des brandies de son activité a son représentant qualifié, est ainsi constitué : président d'honneur : Jules Berry; président : Maurice Mayen; vice-président Clesen et Roger Vieuiile; secrétaire général: Henri Trévoux ; secrétaire adjoint : Raoul Plot ; trésorier: F. Audier; trésorier adjoint: Larmée; membres : Jacques Baumer, Bontron, Jean (iuillet, Gustave Nelson, Tirmont, Jean Tranchant. Sur la liste des adhérents on relève les noms de : Lisette Lanvin, Tonia Navar, Laure Diana, Pierrette Mad, Marc Valbel, Marc Hélv, Jeanne Pierdely, Renée Dennsy, etc.. Un certain nombre de membres de l'Union des Artistes, qui désapprouvent vivement le rattachement de ce groupement à la C.G.T. songent également à rallier le , S. P. F. du Spectacle dont le caractère indépendant attire leurs sympathies. Le groupement du spectacle a le souci | de procurer du travail à ses membres; à I cet effet, il organise de nombreuses fêtes qui lui ont déjà permis de placer de nombreux adhérents. De plus, ce syndicat reçoit toutes les offres d'emploi des producteurs de filins et des directeurs de théâtres. Il est en mesure de procurer les acteurs, petits rôles et figurants qu'on veut bien lui demander, supprimant de ce fait de nombreux chômeurs. Par les soins du Comité, un contrat collectif a été établi. S'il n'est pas encore officiellement reconnu par le Syndicat des Directeurs, du moins un grand nombre d'entre eux l'ont-ils virtuellement accepté, eslimant que, tout en respectant leurs droits, il facilitait leur tâche. G. T. ♦ L'Assemblée Généra dii Syndicat Français Au cours de l'assemblée générale du Syndicat Français dont nous avons rendu compte dans le dernier numéro, ont été élus administrateurs, dans l'ordre des voix obtenues : Pour trois ans : MM. Lussiez, Bernheim. Blond"hin, Yvart, Mme Brézillon, Desprez, Clavers, Devaux, Levasseur, Nachbaur. Pour deux ans : M. Garnier. Pour un an : MM. Lallemand et Dumont. Ont été réélus à l'unanimité commissaires aux comptes pour 1937 : MM. Roux, Renaud et Condroyer. * * Suivant une coutume traditionnelle, le Syndicat Français, a décerné, au cours de son assemblée générale, une médaille d'honneur aux directeurs ayant plus de vingt ans d'exploitation. La lecture du palmarès a donné lieu à de vifs applaudissements de toute l'assemblée: M. Fernand Morel, président honoraire du Syndicat Français et directeur du Rivoli Cinéma à Paris, président de l'Œuvre de la Maison de Retraite d'Orly. M. J.-M. Jacquemond, directeur du Circuit Ciné-Centre de Lyon. M. Jean Nicolas, directeur des Variétés de Vaires-sur-Marne. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LE \M VISACE DU CINÉMA FRANÇAIS En dépit des charges accrues, il a retrouvé confiance Lucien Nat dans une scène de "BOISSIÈRE" Un des principaux interprètes des pièces créées par Gaston Baty au Théâtre Montparnasse, Lucien Nat, dont les récents débuts cinématographiques dans la Tendre Ennemie avaient été excellents, vient de faire dans Boissière une création qui le place d'emblée parmi nos meilleurs comédiens de l'écran. Robert Dalban qui fut psndant un an le partenaire de Gaby Morlay au Gymnase dans Le Messager, va faire ses débuts à l'écran dans Passeurs d'Hommes où il incarnera le rôle du Lieutenant Heinrich. On sait que la distribution de ce film comporte les noms de Constant Rémy, Jean Galland, Paul Azaïs et Junie Astor. Il sera mis en scène par René Jayet et supervisé par Henri Roussell Sous ce titre optimiste, notre excellent ami Fernand Vincent, secrétaire général de la Fédération des Chambres syndicales de la Cinématographie, a publié, dans le Figaro du 18 mai dernier, un article comme nous en voudrions voir beaucoup dans la grande presse. Après avoir analysé la situation difficile de l'industrie écrasée par les impôts, et après avoir fait l'éloge du rapport de M. de Carmoy, Fernand Vincent conclut dans les termes que voici : Aujourd'hui, eu dépit de charges accrues et de menaces non encore dissipées, le cinéma français a retrouvé sa confiance en lui-même. Il produit, à la cadence de dix pur mois, des œuvres qui font prime sur le marché français et dont une bonne part est exportée vers l'Europe centrale, la Scandinavie, l'Amérique du Sud, le proche Orient, le Japon et même les pays anglo-saxons. Encouragés par cette activité régulière et saine, les capitaux viennent à lui et il n'est pas indifférent de noter ici que ce sont les capitaux britanniques qui font preuve jusqa'à ce jour de la plus grande confiance dans le film francxiis. Au moment où des perspectives nettement favorables s'ouvrent à lui, il est permis de souhaiter que le cinéma français ne voie pas son effort plus longtemps entravé par une fiscalité oppressive et par la stupide politique d'avilissement du prix des places et de projection de deux grands films au même programme, récemment appliquée par certains directeurs de salles. Les pouvoirs publics et les organisations syndicales ont entre leurs mains la prospérité et l'avenir d'une grande industrie utile au prestige français; plaise au Ciel que les uns et les autres sachent veiller et agir. ♦ Attention au Film français au Canada La presse canadienne se montre fort émue de voir pénétrer sur le marché canadien des films français nettement immoraux. Nos amis se montrent d'autant plus courroucés que les importateurs n'hésitent pas à débaptiser les films pour les faire admettre. Nous pensons qu'il s'agit là d'une erreur très erave qu'il ne faudrait pas renouveler. M. C.-R. Retards en Douane De nombreux importateurs se sont plaints des retards apportés au dédouanement de leurs films. Ces retards sont exclusivement imputables à l'administration des Douanes qui, par suite des nouvelles formalités imposées par l'application de la taxe unique de 6 % se trouve actuellement débordée. Il est un fait que la taxe de 6 % est venue augmenter considérablement la paperasserie douanière et que, s'il est question d'augmenter sous peu l'effectif du personnel des Douanes, cette mesure n'est "s encore ap -•uée. Devant cet état de chose, la Chambre Syndicale des Transports a cru de son devoir d'établir une circulaire dégageant la responsabilité de ses ressortissants et d'intervenir auprès de l'Administration des Douanes pour lui signaler les graves inconvénients qui en résultent.