La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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:xxx: pour les directeurs cxxx: Syndicat des Directeurs du Nord et du Pas-de-Calais Réunion du 21 Mai 1937 Réunis sous la présidence de M. F. François, président, les administrateurs ont décidé : De pourvoir au remplacement de 3 administrateurs conformément à l'art. 25 des statuts; De donner pleins pouvoirs au président ou le cas échéant à l'un des deux vice-présidents, de se déplacer à Paris pour y représenter les intérêts des Directeurs du Nord et du Pas-de-Calais dans les réunions importantes qui sont présentement susceptibles de se produire pour la défense énergique des droits à la vie de l'exploitation et contre les menaces graves qui menacent actuellement les exploitants; D'approuver l'attitude énergique et les réserves faites par le Président auprès des pouvoirs compétents contre la signature de contrats collectifs régionaux imposant des salaires et des conditions de travail sur lesquels le Syndicat n'a pas été consulté quoique seul qualifié en vertu de l'article 31 v.a. de la loi du 24 juin 193G. La commission administrative a en outre discuté longuement des répercussions des salaires de base qui sont actuellement acceptés en dehors de son contrôle par certaines exploitations importantes et dont la répercussion serait nuisible aux intérêts des exploitants de petites salles. Elle a approuvé les réserves faites par son président pour dégager la responsabilité syndicale de cet état de fait qui ne tient pas compte de l'intérêt général. Elle a pris acte du refus de collaboration d'un directeur ainsi que de la correspondance échangée avec les organismes syndicaux et fédéraux de Paris qui laisse entrevoir des événements graves et prochains où chacun aura pour mission de faire preuve de stricte discipline syndicale. La commission a également envisagé les répercussions sur le budget syndical de l'augmentation de l'aide financière qui lui est demandée par un organisme de Paris auquel le groupement du Nord est affilié et renvoie à une prochaine séance l'étude des moyens de la réaliser. M. Michel a été nommé secrétaire administratif intérimaire. Prochaine réunion : vendredi 4 juin. La Commission Administrative. En Afrique du Nord LE VOX D'ALGER Islythéâtre vient de louer pour huit ans la belle salle du Vox à Alger. CHEZ LES DIRECTEURS M. Olivier, directeur du Colisée de Rabat, a quitté la ville résidentielle pour prendre la direction du Colisée d'Oran. M. Olivier est remplacé à Rabat par M. Delaballe, précédemment chef de poste au Colisée d'Alger. L'ACTIVITE DE MAROCFILM Marocfilm vient de traiter avec la direction du cinéma la Renaissance de Mogador et procurera à cet établissement quelquesuns de ses plus beaux programmes. A AGADIR Le dernier né des cinémas marocains se trouve à Agadir. Il s'appelle le MétropoleSirène et est dirigé par Mme Mélina. A CASABLANCA Tous les cinémas de Casablanca sans exception se sont associés à la campagne en faveur des miséreux du Sud. Ils ont versé à la souscription la totalité de leurs recettes du vendredi 7 Mai. — Ch. P. i5 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Marguerite MORENO qji interprète le rô!e de La Mamêche dans '•regain" de Marcel Pa^nol De Nouvelles Salles à Paris Le Dernier Cinéma muet à Paris disparaît Les travaux de trois nouvelles salles parisiennes sont activement poussés. Ce sont : Le Capucin (Place de l'Opéra, 450 places). Le Courteline, grande salle de 1.0U0 places située Avenue Michel-Bizot. Le Savoie, grande salle de 1.200 places située au 179, Boulevard Voltaire. Directeur M. Saccardv. * Par contre, une des plus anciennes salles de Paris disparaît : le cinéma des Gobelins qui vient de fermer ses portes, l'immeuble étant détruit. C'est le dernier cinéma muet parisien qui disparait. LES CONSEILS DE LOHEHATEUR ATTENTION A L'INCENDIE Ne comptez pas trop sur les vannes d'eau pour éteindre une bobine enflammée. Il n'y a qu'une suite à cette manœuvre : tout le matériel est détérioré et la cabine est immobilisée pendant quelques jours. Il vaut mieux, préventivement, s'entourer des précautions qui éviteront le commencement d'incendie : carters toujours fermés, les bandes à l'abri dans la boite à film à compartiments étanches, aucune bande dans la cabine, pas de fumeurs... Et avoir un bon extincteur... Il y en a. Mais il est bon de s'assurer que te produit, ou les gaz dégagés par le produit au contact du feu, ne sont pas nocifs car, dans les cabines mal aérées, l'usage de certains extincteurs devient un danger pour l'opérateur. * * * Défense de fumer... Ce laconique avertissement que nous rencontrons un peu partout, et pour ce qui nous intéresse dans toutes les cabines, est considéré par beaucoup comme sans importance, et faisant partie du mobilier. Habitué à le voir là, personne n'y fait plus attention. Son avertissement est pourtant lourd de conséquences pour qui ne l'observe pas. Le Défense de Fumer n'a d'autres ùuts que de réduire les risques de commencements d'incendie. N'insistons pas sur ces risques, tout le monde les connaît. Ils sont évidents et c'est jouer avec le feu — c'est le cas de le dire — que de ne pas en tenir compte. Mais attention, le fumeur ne gagne pas toujours à ce petit jeu. L'opérateur. Arrêt important sur la Location des Salles cinématosraphïques Sur plaidoirie de notre ami, Mc Rapoport pour le propriétaire, et de Me Ignace pour le locataire, la 14e Chambre de la Cour, présidée par M. le Président Parigot, a rendu un arrêt dont nous extrayons les passages ci-après. Leur importance n'échappera point aux personnes intéressées à l'exploitation de salles cinématographiques. L'on verra que les lenteurs de la procédure ne sauraient profiter à des locataires occupant « indûment » les locaux. Un établissement cinématographique, à qui le renouvellement du bail était refusé, a introduit une instance en deux millions d'indemnité d'éviction. La Cour a rendu son arrêt : Considérant qu'aux termes de l'art. 4 de la loi du 13 Juillet 1933, le Juge doit pour la fixation de l'indemnité tenir compte de tous les éléments de perte que le locataire aura à subir et de gains dont il sera privé ensuite de l'éviction; Considérant en l'espèce que le bail dont il s'agit est venu à expiration par suite de résiliation contractuelle le 11 Décembre 1933: Considérant que le bail avait été contracté pour une durée de trois ans; Considérant que l'art. 3 de la loi susdite que sauf accord entre les parties, la durée du nouveau bail sera égale à la durée du bail précédent; Qu'en conséquence, la société preneuse ne pouvait prétendre qu'à un bail de trois ans à compter du 11 Décembre 1933, jusqu'au 11 Décembre 1936; Considérant que la société intimée s'est maintenue dans les lieux et y est encore actuellement... Considérant qu'étant toujours dans les lieux la société n'a subi aucune perte ni aucun manque à gagner; Considérant qu'aux termes des charges et conditions du bail, art. 4 § 2 , tous travaux, changements de distribution, transformations, améliorations, décorations et embellissements quelconques sans exception que la société preneuse pourrait faire effectuer aux lieux loués doivent rester en fin de bail survenant pour quelque cause que ce soit, la propriété de la société bailleresse, sans qu'elle ait à payer aucune indemnité, le préjudice causé à la société preneuse peut paraître de peu d'importance;... * * * i L'on voit par cette décision que la Cour d'Appel de Paris n'admet point l'exploitation de propriétaires de bonne foi par des locataires trop habiles. Une telle décision a d'ailleurs comme sanction l'expulsion du locataire. Il nous a donc paru bon de signaler l'arrêt en question.