La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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VIII cxxr :xxxxxjc cime R/\PHIE exxxxxxixxxxxxxxxxxxxxxj hétérogène, toutes réserves étant maintenues pour la question des révélateurs à faible granulation. Il est, quel que soit le mécanisme de l'action des rayons lumineux sur les grains de bromure d'argent, et les germes de sulfure, certain que l'enregistrement avec une lumière à faible étendue chromatique, pratiquement monochromatique est préférable à tout autre, à moins que l'émulsion ne soit isochromatique et l'optique apochromatique Le choix d'une bande spectrale dans l'ultra-violet, qui chevauche la fin de l'invisible et le début du visible s'explique, mais il est également admissible qu'une tout autre bande donnerait de bons résultats. Une pellicule à grain fin sensible au rouge extrême avec emploi d'une optique appropriée, aurait l'avantage d'employer des rayons encore moins diffusants que ceux de l'autre extrémité spectrale. On doit noter que dans ces conditions, un filtre écran serait obligatoire avec une source excitatrice normale. La source excitatrice est, hormis la lampe à lueurs, une lampe à incandescence dont l'étalon couleur varie avec la température du filament. Le maximum de température atteint par un filament métallique ne donne lieu à aucune émission d'utlra-violet, les lampes à vapeur de mercure, même celles du dernier modèle ne sont que légèrement supérieures et avec ces lampes, il faut, pour avoir une lumière monochromatique, éliminer la raie verte à l'aide d'un filtre. Les tentatives rarsonnées d'inscription en lumière ultra-violet ont montré qu'il reste industriellement deux facteurs déficients : le tirage et la projection. Le tirage continue à se faire presque universellement comme il se faisait lorsque les courbes de ré-ponse s'étageaient entre 200 à 300 dans les basses, à 6.000 dans les hautes. Les divers perfectionnements optiques ou électriques, ayant amené les courbes presque étales entre 30 et 1.200 périodes, il a été aisé de voir que le tirage et le développement jouaient dès lors, un rôle prépondérant. Les tireuses se ressentent, le p. us souvent, de leur conception mécanique, puisque ce ne sont que les principes adoptés pour la réalisation de l'image qui leur ont été appliqués pour le son. Or, la copie d'une image et d'un son relève, pour chacune d'elles, d'une technique particulière. D'autre part, le fait d'avoir pour beaucoup de machines, partie liée sur le même instrument d'un mécanisme discontinu et d'un continu, complique le problème de la bonne marche des deux. Le tirage du son doit-il être optique ou par contact et dans ce dernier cas, la lumière diffuse est-elle préférable à une lumière optiquement dirigée? Cette dernière méthode ne convient que pour des machines parfaites au point de vue mécanique, pour des films dont les perforations sont en bon état dans les limites de pas convenable, et où ni le support, ni la surface gélatinée ne sont détériorées ou rayées. Le tirage industriel abîme toujours les copies, surtout lors de tirages réduits comme il est coutume de le faire en Europe; cette mauvaise méthode commerciale est cause de l'état défectueux des négatifs, qui ne peuvent fournir de très bonnes copies que lors des premiers tirages. Le remède est de repolir les négatifs côté celluloïd e! côté gélatine, selon la pratique connue. Le procédé de cirage des négatifs préalablement au tirage est aussi recommandable, et évite nombre de rayures. Pour des copies usagées, pour lesquelles aucune réparation n'est possible, il va sans dire que le tirage du son par contact en lumière diffuse, sera toujours recommandable, de préférence à un tirage optique en lumière dirigée, avec lequel la profondeur de champ du système optique doit être assez grande pour qu'un trait reste net, mal DANS VOTRE CABINE VOlETS automatiques 3-^rrc[po3£ SONT REGLEMENTAIRES SECURITE ABSOLUE Chez Vntre R ven eur habituel ou à : R. AYLMER 1 ngénieur-Constructeur 22, Rue Château-Landon, PARISX* Téléphone : NORD 98-59 Les Etablissements de Zeiss Ikon, à Dresde, dont les appareils photographiques et les installations cinématographiques complètes (projecteurs Ernemann, lecteurs de son, amplificateurs) se classent aujourd'hui au sommet de la production mondiale. gré les variations de planéité de l'image à reproduire ou du film de reproduction. La conclusion à tirer est que pour une copie son en parfait état, le tirage optique est à préférer, alors que le tirage par contact est applicable aux copies usagées. Une autre conclusion serait d'être impitoyable pour la propreté et la manipulation des négatifs, on pourrait aussi, question financière mise à part, envisager pour le tirage en série, un ou plusieurs négatifs réenregistrés. De même faudrait-il que la lumière de tirage soit homogène et surtout qu'elle ne varie pas dans sa composition. Les petites variations de gamma, négligeables sans aucun doute pour les procédés moyens, devraient être abolies lorsqu'on exige une grande constance de la qualité, avec une parfaite définition sonore. La Société R. C. A. a très bien compris le problème du tirage en livrant une tireuse aux sociétés qui utilisent le nouveau procédé dit ultra-violet. Ce pas nécessaire franchi devrait être vulgarisé, si cette société veut que les copies de série soit d'une qualité suffisante. On peut poser en principe que mieux vaut limiter la courbe de réponse entre 100 et 6.000 que de l'étendre au delà des deux côtés et d'y introduire des défauts qui font estimer que mieux aurait valu rester dans le cas d'une courbe limitée. Il ne suffit pas que la copie de présentation soit bonne, il faut que toutes le soient. Si nous voulons pouvoir, surtout pour les hautes, sortir du cadre des possibilités présentes c'est du côté du tirage et des couches positives anti-halo que nous devons orienter les recherches, ceci entraînant l'amélioration de la granulation et l'application de plus en plus stricte des règles sensitométriques, applicables à un procédé sonore déterminé. Quant à la projection sonore, elle est pour le moment supérieure dans les très bonnes salles européennes à ce que peut fournir dans le monde entier la majorité des meilleurs ateliers de tirage. Il est malheureusement difficile aux tireurs de suivre le progrès, alors que les clients exigent un abaissement des tarifs, tandis que eux sont obligés de rechercher de constantes améliorations matérielles pour la progression de la technique sonore. A.-P. Richard,