La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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18 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*« CINE RAPHIE SE ♦'♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ SPOTS HOLOPHANE A LENTILLES DE FRESNEL ^**^*5r. Ces spots doivenl aux Lentilles de Fresnel les avantages suivants : Rendement lumineux puissant. Lumière uniformément répartie. Pas de zone sombre à grande ouverture de rayon. Faisceau variant de 10° à 45". Donc, tache de diamètre égale à la distance entre elle et le projecteur. Ombres vigoureuses. Pas de lumière ambiante. De ce fait, les spots à lentilles de Fresnel de 2 kilow. remplacent dans les studios américains et anglais les sunlights à miroirs paraboliques de 5 kilow. M. Xadal, le compétent directeur des studios Pathé désirant crue ses plateaux scient munis des derniers perfectionnements, s'est assuré la fourniture des 50 premiers appareils qui vont être incessamment mis en service. La Société Holophaiic, 156, Boulevard Haussmann, Paris, ne se tient pas seulement à la disposition des studios pour leur fournir des projecteurs, mais à celle des constructeurs pour leur fournir toute l'optique nécessaire et les indications techniques pour en faire le montage. Lire dans le numéro trimestriel du 2(> juin l'article de M. Vivié {partie technique). L'Exploitation anglaise se préoccupe de la Question du Son Que fait-on en France ? Voici maintenant huit ans que le cinéma parlant est définitivement installé et l'on sait quels progrès ont été accomplis depuis 1929 aussi bien pour les appareils de reproduction sonore que pour l'enregistrement. On se rappelle quel engouement connurent les premiers « talkies » et quel afflux d'appareils sonores de toutes marques apparut sur les marchés. La question est aujourd'hui stabilisée, et le nombre des fabricants et vendeurs d'appareils de reproduction a bien diminué. Si dans les journaux corporatifs — surtout en France — on parle beaucoup moins de la question du son dans les salies, et si les fabricants et vendeurs d'appareils ne semblent plus solliciter de façon aussi intense leur clientèle par des annonces, il n'en est pas de même aux Etats Unis et en Angleterre où tout ce qui est un progrès pour une salie est automatiquement une chose intéressante qui ne laisse aucun exploitant indifférent. Nous pouvons citer en exemple ce qui se passe actuellement en Angleterre où trois grandes maisons d'appareils sonores font une publicité intensive pour des nouveaux projecteurs sonores perfectionnés, appor ï Nous apprenons avec plaisir une le reorésentant de la Société Vega, Lucien Masson, vient d'être nommé vice-président de la Chambre Syndicale des Producteurs. ■ Le théâtre des Variétés de Marseille, salle dont le propriétaire est Marcel Pagnol, a projeté ta dernière œuvre de ce dernier. César, pendant 30 semaines. La recette met veilleuse a dépassé 900.000 francs. tant un progrès réel sur les appareils antérieurs. C'est ainsi que Western Electric vient de présenter aux exploitants britanniques le système « Mirrophonic ». Ce perfectionnement est plutôt une série de perfectionnements dans la lecture de la piste sonore, de l'amplification et des hauts parleurs. Il permet — parait-il — une reproduction encore plus fidèle du son enregistré sur le film et surtout une distribution plus uniforme du son dans toutes les parties de la salle « aussi fidèlement réfléchi que dans un miroir ». De son côté Gaumont British vient d'équiper sa nouvelle salle d'exclusivité de Londres, le Gaumont Haymarket, avec des appareils de reproduction Gaumont British dit « Duosonic » qui, comme le «Mirrophonic», reproduisent les plus petits détails de son enregistré et en donnent une répartition égale dans toute la salle. Enfin B.C. A. Photophone installe ses nouveaux reproducteurs High Fidelity dans de nombreuses salles américaines et britanniques. Grâce à l'enregistrement Ultra Vio'.et, et grâce à ces nouveaux reproducteurs, R. C.A. annonce qu'aucune autre maison ne peut maintenant la concurrencer sur le ter rain sonore. Il est certain que tous ses appareils sont bons et en progrès sur ce qui a été fait avant. Mais ce que nous tenons surtout à noter ici c'est l'émulation entre ces diverses compagnies, émulation salutaire dont bénéficiera en fin de compte le public qui malheureusement pourrait souvent trouver à redire sur la qualité sonore de bien des salles françaises encore équipées avec des installations de fortune... P. Autre. Roger Duchêsne dans une scène mouvementée du film Le Tombeau Hindou Deux Titres ne sont pas toujours deux Grands Films Depuis que la politique de deux grands films par programme a été adoptée par la plupart des salles de Paris et de la province, certains exploitants se croiraient déshonorés s'ils ne pouvaient inscrire sur leurs affiches : « Deux grands films au programme», et cela même quand l'un de ces deux filins est un court sujet de G00 mètres. Nous ne croyons pas que ce soit là une bonne méthode. Quand l'un des deux « grands » films n'atteint que 600 mètres, c'est que l'autre est une production très importante dont le métrage atteint les 3.000 mètres. Alors, ne serait-il pas plus habile d'annoncer : « Exceptionnellement, en raison de son importance, un seul grand film au programme ». Le public serait attiré par cette dérogation aux habitudes de la salle et pourrait se rendre compte d'avance qu'on va lui montrer un film sortant nettement de l'ordinaire. Qu'en pensent les exploitants ?