La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR Ou bien, n'y a-t-il pas eu fréquemment dans la pratique entre acheteurs et vendeurs des discussions, et même des suites plus graves, du fait que l'un et l'autre ne s'étaient pas suffisamment documentés sur les coutumes de l'autre pays avant de traiter ? Beaucoup de ces querelles ne seraient-elles pas épargnées par le moyen d'un échange des réglementations et des conditions, aussi bien que des usages du marché, tels qu'ils sont pratiqués sur le marché intérieur, si bien que chaque vendeur serait à même de se rendre un compte exact de ce que le marché en question serait susceptible de lui offrir. La façon de produire de bons films et de les mettre en valeur ceci doit, avant comme après, rester l'affaire de la firme. La commission d'études veut essayer de venir en aide à ces maisons et de leur faciliter le travail en leur procurant la connaissance de tous les territoires de licence, en leur évitant tous les obstacles et en aplanissant les difficultés auxquelles elles seraient amenées à se heurter. C'est cela que le nom de la commission doit évoquer et tel est son programme. Le fait auquel je faisais allusion au début de ces lignes montre peut-être comment la commission comprend son travail pratique. Il consiste en ce que la commission a préparé les séances de travail du congrès international du film, dans la mesure où ce travail lui a été rendu possible par les demandes des membres et leur éloignement les uns des autres. Le bureau de la commission ne s'est pas contenté de préparer un ordre du jour pour les sessions à Paris, mais il en a averti en temps voulu chacun des membres de la commission, afin que les recherches et la documentation nécessaire à chacun d'eux dans son pays puissent être terminés quand le travail devra commencer à Paris. Chaque membre arrivera donc avec un dossier tout à fait au point. RAPHIE SE /7 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Je ne tiens ni pour utile ni pour juste d'e rendre publics des points séparés de cet ordre du jour. Par contre, j'estime que 'le fait de soumettre un tel programme de travail étudié à l'avance est un enseignement pour les autres commissions qui doivent traiter du droit d'auteur ou d'autres questions. Si cela réussit à l'industrie internationale du film, la commission doit alors pour le moins commencer à réaliser le programme de son nom, c'est-à-dire contribuer à « l'amélioration des échanges internationaux du film». M'associant aux vœux et aux efforts soutenus de la Cinématographie Française sur le terrain des réalisations, je me permets, dans cet esprit de lui adresser ainsi qu'à ses lecteurs, mes meilleurs souhaits M. W. MEYDAM Administrateur de la U, F. A. W. Meydam. Pourquoi le Cinéma Britanique ne fait pas partie de la Chambre Internationale du Film Déclarations de M. NEVILLE KEARNEY, Secrétaire du Groupe des Producteurs de Film Pourquoi le Cinéma britannique ne fait-il pas partie de la Chambre Internationale du Film ? Désirant connaître les raisons de cette abstention, nous nous sommes adressés à M. Nevillë Kearney, Secrétaire du Groupe des Producteurs de Film à la Fédération des Industries Britanniques. M. Xeuille Kearney a bien voulu nous répondre, et dans une lettre détaillée, nous a donné les raisons officielles de celte abstention. Nous tenons à remercier ici M. Xeville Kearney de son obligeance, en attendant de le faire de vive voix, puisque M. Xeville Kearney assistera personnellement au Congrès International du Film, à Paris, en tant que membre de la Commission des Droits d'Auteurs. Espérons que cette participation sera bientôt plus complète, et que l'Angleterre sera définitivement membre de la Chambre Internationale du Film. — P. Autre. Lettre de M. NEVILLE KEARNEY, Secrétaire du Groupe des Producteurs de Film de la Fédération des Industries Britanniques « Je suis particulièrement heureux d'avoir l'occasion de vous fournir les renseignements que vous m'avez demandés, et je ne soulève aucune objection à ce que mes vues soient publiées dans votre journal. « Je suis personnellement très au courant des buts et objets de la Chambre Internationale du Film, ayant pris part à toutes les discussions qui ont précédé sa création, et ayant assisté à sa réunion inaugurale, de plus, je connais bien là plupart des principaux délégués des pays ayant adhéré à la Chambre et je suis heureux de les compter parmi mes amis estimés. Les raisons pour lesquelles les Producteurs de Film britanni. ques n'ont pas jugé à propos de se joindre à la Chambre au mo 1 ment de son inauguration sont multiples. Parmi celles-ci, il y a le fait que les buts de cette Chambre, et les méthodes envisagées pour atteindre ces buts, sont, en quelque sorte, nébuleux. « Mais la raison principale — qui fut déjà expliquée en son temps — a été le fait que les Etats-Unis d'Amérique ne faisaient pas partie de la Chambre Internationale du Film. « Bien que tenant essentiellement à toujours garder les meilleures relations amicales avec leurs collègues des Industries des pays continentaux, les producteurs britanniques eurent le sentiment que leur associations et leurs intérêts étaient beaucoup plus près de ceux de l'Industrie cinématographique américaine. « Cette intimité entre les Industries cinématographiques britannique et américaine provient nécessairement de l'usage d'un langage commun dans les films britanniques et américains; mais elle est aussi le résultat dse problèmes communs que les industries cinématographiques de ces deux pays ont eu à rencontrer, à un degré plus ou moins important, dans la distribution et les ventes sur les mêmes territoires étrangers. C'est mon opinion personnelle (et cette vue n'engage en aucune façon les producteurs britanniques) que, si l'industrie cinématographique des Etats-Unis se décidait à faire partie de la M. NEVILLE KEARNEY