La Cinématographie française (May - Aug 1937)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

82 rTTTXTXIXTTTIIIIIlXlXlXJ CIME RAPHIE ISE IIIIIIIIIITTTTT Tout le Cinéma pourrait et devrait être Educatif par L uctano de FEO Quant on parle de « cinéma éducatif » l'on ne pense, généralement, qu'aux films documentaires, aux films de vulgarisation scientifique de propagande sociale, d'enseignement. Ainsi délimité, le champ du cinéma éducatif est déjà assez vaste, et il est encore bien loin d'être mis en valeur comme il devrait l'être. Mais le champ du M. Luciano DE FEO cinéma éducatif est plus, vaste encore, il n'a pas de limites. Tout le cinéma pourrait et devrait être éducatif. Qu'il amuse ou qu'il émeuve, il devrait toujours se proposer de déposer dans l'esprit des foules une idée, un sentiment qui les aide à s'élever spirituellement, moralement, socialement. De même qu'il n'est pas sensé de parler pour ne rien dire, l'on ne devrait faire un film (pie lorsqu'on a quelque chose à dire. L'art et la technique cinématographiques, dont les progrès sont les résultats d'efforts admirables méritent mieux que d'être avilis — comme ils le sont trop souvent encore par des productions dont le moins qu'on puisse dire est qu'elles sont sottes et vaines. Les membres du Congrès International du Film, qui représentent toutes les branches de l'industrie cinématographique mondiale, ont tous leur mot à dire à ce sujet dans l'intérêt du cinéma en général et de leur branche en particulier, et c'est dans la conviction qu'ils le diront que je leur adresse, des paj»es de la Cinématographie Française, toujours prête au bon combat, mon salut le plus cordial. Luciano DE FEO, Président de la Commission des Films Culturels et Educatifs, Directeur de l'Institut International du Cinématographe Educatif. L'Amérique ne fera pas partie de la Chambre Internationale du Film < L'Industrie Cinématographique américaine ne fera pas partie de la Chambre Internationale du Film -, telle est la déclaration d'une importante personnalité du Cinéma américain, publiée dans le < Motion Picture Herald > du 5 juin. Cette personnalité tient à garder l'anonymat pour des raisons évidentes, ajoute notre confrère. Voici l'essentiel de la déclaration en question : « La Présidence de la Chambre Internationale échouant pour deux années à la France, et le siège venant de Berlin à Paris, pour le même laps de temps, les Français ont l'espoir que les Américains et les Anglais viendront à la Chambre Internationale du Film. « C'est là une grosse erreur. « A Paris, comme à Berlin, l'Allemagne tire encore les ficelles de la Cham bre Internationale du Film, et c'est elle qui mènera la barque au Congrès International de Paris. « Les « Motion Picture Producers et Distributors of America a (organisation Hays), ont démenti la nouvelle qu'ils auraient un représentant officiel comme observateur au Congrès. » Ces déclarations sont courtes, mais bien nettes. L'Amérique ne participera pas à la Chambre Internationale du Film, tant que celle-ci sera « un bloc européen ayant à sa tête — officiellement ou non — l'Allemagne, et dirigé directement contre les films américains ». C'est là l'idée que les Américains et les Anglais se font de la Chambre Internationale du Film. La Confédération Française du Cinéma réussira-t-elie à les faire changer d'idées ? P. A. La Norvège désire élever le niveau artistique et eulturel des Films par M. AAMOT L'exploitation des cinémas en Norvège est devenue pour la plus grande partie une entreprise municipale, c'est-à-dire que chaque Municipalité est propriétaire de tous les cinémas dans sa région et les exploite elle-même. M. AAMOT La situation en Norvège est donc assez spéciale et les conditions ne ressemblent pas à celles des autres pays étant donné que bien des problèmes que les propriétaires de cinémas étrangers ont à résoudre, sont ou bien inconnus chez nous, ou bien résolus depuis longtemps. On a cependant en Norvège la ferme volonté de participer aux unions internationales et de collaborer comme collègues avec les propriétaires de cinémas dans les autres pays, afin de sauvegarder les intérêts économiques des cinémas en cherchant à élever le niveau artistique, culturel et technique du film. Au Congrès qui va avoir lieu, les pays du Nord ont élaboré une proposition en commun avant pour objet un changement de l'article 12 des Statuts de la Fédération Internationale des Associations des Cinémas. Nous désirons que toute nation qui y participe ait les mêmes droits de vote. La situation actuelle selon laquelle le Congrès se basant sur la simple majorité de voix, peut décider qu'à chaque nation sera attribué un nombre de voix selon le nombre de cinémas dans ce pays, aura pour résultat que l'influence des petites nations sera complètement éliminée. La Norvège donnera son appui à toute proposition ayant pour but de faciliter le travail contre les films qui nuisent aux sentiments de paix et d'union entre les nations. En cette question nous soulignons la grande responsabilité et la grandeur de la mission du film. AAMOT, Président de la Fédération des Cinémas Municipaux en Norvège.