La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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R/VPHIE SE siiiiiiiiiiinixxxxxm rTTTTTTXXTTTTTTIXIIIlllJ CINE LA TCHÉCOSLOVAQUIE AU CONGRÈS Les devoirs futurs de la Chambre Internationale du Film Par Vladimir WOKOUN, Président de l'Union Centrale des Salles de Cinémas en Tchécoslovaquie La fondation de la Chambre Internationale du film avait été accueillie en Tchécoslovaquie avec beaucoup d'espérances. On attendait de cette institution un règlement uniforme de la production, du commerce et de l'organisation des ,salles de cinémas. Or, à l'occasion du Congrès de la C. I. F. à Paris, il faut se demander si la C.I.F. a bien rempli sa mission. Il est incontestable au'il se présentait aux travaux de la C.I.F. des obstacles très graves dont il faut chercher l'origine en premier lieu dans la législation différente des pays adhérents à la C.I.F. Ces obstacles ne sont pas insurmontables, mais les travaux de la C.I.F. exigent du temps pour pouvoir être accomplis d'une façon satisfaisante. Si nous prenons en considération la durée de l'existence de la C.I.F. qui ne M. Vladimir WOKOUN dépasse pas de beaucoup deux années, nous ne pouvons que constater avec satisfaction que l'activité que la C.I.F. a consacrée à résoudre tous les problèmes concernant le règlement de la cinématographie mondiale a été très grande et que les effets de ce travail correspondaient parfaitement aux possibilités, jusqu'ici limitées du travail de la C.I.F. Il ne serait pas juste de demander à la C.I.F. d'esquisser un programme précis de ses travaux futurs et qu'elle a commencé très activement de le réaliser nous donne la certitude que cette organisation internationale a une base très saine et que grâce à son importance sans cesse croissante elle aboutira à un règlement international dans tous les points de son programme. Il m'est impossible — n'y étant pas compétent de donner un rapport exact de l'activité de la C.I.F. dans la période passée. Ce qui nous intéresse en ce moment, ce sont les projets de la C.I.F. à réaliser par la suite. Or, je considère comme premier Doint nécessaire que soit assurée la collaboration de tous les Etats — qui jusqu'aujourd'hui — ne sont pas encore membres de la C.I.F. Sans cela l'œuvre de ia C.I.F. n'aurait pas un caractère général qui est une condition sine qna non de son travail effectif. Cette collaboration étroite, liée à la responsabilité de tous les pays du Monde, se montre d'une extrême importance, par exemple, dans la question des films provocateurs : Hetzfilme. Le film est un moyen de propagande par excellence — notre désir à tous doit donc être et il l'est aussi que la propagande faite par le film soit un moyen de compréhension entre les peuples du Monde entier pour la paix universelle. C'est aussi le sens de la résolution de la C.I.F. du 20 août 1936 à Venise. Or, si un seul Etat — quel qu'il soit — ne respecte pas cette résolution qui ne peut être obligatoire que pour les pays adhérents à la C.I.F., l'idée magnifique exprimée par cette résolution ne trouvera jamais sa réalisation. Il en est de même pour les autres questions : droits d'auteurs, etc... Voilà pourquoi la première tâche de la C.I.F. doit être de rallier tous les pays du Monde pour adhérer à la C.I.F. Ce n'est nu'alors que la mission de la C.I.F. pourra être remplie d'une manière complète. Je suis sûr que cette idée de collaboration et de responsabilité collective vaincra, et je proclame très nettement que la Tchécoslovaquie sera touiours parmi les pays qui de toutes '-mrs forces veulent collaborer à la réalisation des buts de la C. I. F. ' LA YOUGOSLAVIE AU CONGRÈS Vingt Délégués Yougoslaves participent au Congrès On a fondé la centrale du film de l'Etat, comme autorité compétente pour toutes les questions intéressant le film; cette centrale a été rattachée au Ministère du Commerce et de l'Industrie à Belgrade; c'est un service public qui dépend entièrement de ce ministère. Le développement de la cinématographie est contrecarré principalement par les trois facteurs suivants : 1") Les charges que supportent les entrées sont de 33 à 43 rA Franio SCHOLZ D' A. ARANITSKI du chiffre de la recette brute; c'est vraisemblablement le record de toute l'Europe! 2") La Yougoslavie est un pays agricole par excellence; les habitants des campagnes atteignent 80 % du chiffre total de la population; ce ne sont pas des spectateurs assidus aux séances de cinéma. 3") La plupart des films sont projetés en langue étrangère que ne comprend pas la majeure partie des spectateurs; il faut donc ajouter des sous-titres. Il faut cependant noter une légère recrudescence d'installation de salles dans les villes. Nous regrettons de ne pas avoir de firme qui, en dehors de courtes bandes d'actualités, se donnerait pour but de faire connaître notre beau pays; celui-ci possède pourtant des trésors de la nature, principalement dans ses territoires du Sud qui paraîtraient prédestinés à la caméra; certaines firmes allemandes ou autrichiennes sont venues chez nous tourner des extérieurs. Nous attendons du Congrès la solution des problèmes suivants: 1") Les droits d'auteurs; 2") La question des échanges; 3") La réclamation de la compréhension réciproque des peuples. En plus des délégués officiels prendront part au Congrès de Paris environ 20 membres Yougoslaves. Nous espérons bien vivement que les démarches importantes de nos collègues français de ce Congrès ne soient pas vaines et qu'après sa clôture, nous revenions en notre pays unis en une grande organisation internationale et encouragés au combat pour un meilleur avenir pour notre pays. Pour l'Association des cinémas du roi/aume Yonaoshwe : Franjo SCHOLZ. Pour l'organisation des directeurs du département de la Save : Dr Alexander ARANITSKI.