La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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10? :xixrixTxxxTrxxxn cime KIIXXXXXXXXXXXXXXXXXXZX3 Pour la première fois, le cinéma profitera du « Tour de France » pour faire sa propagande UNE EXCELLENTE INITIATIVE DE GRAY FiLM Pour la première fois, depuis 31 ans que le Tour de France existe, le directeur d'une firme de cinéma décide d'utiliser les énormes déplacements de foules occasionnés par la plus grande course cycliste du monde pour lancer, d'une façon moderne et inédite ses deux derniers films : « Ignace », avec Fernande! et « Les Rois du Sport », avec Raimu, Fernandel et Jules Berry. M. D'AGUIAR Le camion, décoré de façon originale, diffusera la musique des deux films, en projettera les films annoncés aux arrivées, et effectuera de larges distributions de prospectus, ballons, etc.. La fouie des sportifs français accourant de très loin pour voir passer le Tour, c'est une publicité en profondeur qui est ainsi réalisée, et on pariera du camion de Gray-Fiim dans les p!us petits villages de France. C'est dire à quel point les directeurs de cinéma, qu'ils se trouvent sur l'itinéraire ou non, bénéficieront de l'effort que nous tentons. A l'issue de la distribution de ballons qui aura lieu à chaque arrivée, on lâchera un gros ballon de 3 mètres de circonférence qui portera une pancarte annonçant les deux, films. Une récompense sera réservée à la personne qui ramènera cette pancarte à la Gray Film. Le Tour est appuyé par une forte campa^ne dans les quotidiens régionaux et nous ne pensons pas qu'un pareil effort ait été encore aussi puissamment tenté pour intéresser la grande masse du public au bon travail du Cinéma français. Nous adressons nos vives félicitations à M. d'Aguiar, qui accomplira une bonne besogne pour toute l'industrie du Cinéma français. — M. C.-R. L'OPINION DE VITTORIO MUSSOLINI SUR LE FILM FRANÇAIS Sous la signature du fils du Duce, VittoJ rio Mussolini, nous relevons dans le Popolo d'Italia un article consacré au film européen. Au cours d'une subtile analyse, l'auteur établit un intelligent parallèle entre le film français et le fiiin italien. Sous le titre de « Progrès du film français », M. Vitlorio Mussolini écrit notamment : « L'industrie cinématographique française a obtenu, ces derniers temps, des succès très importants et, même si elle nous donne de temps en temps des films comme « La Châtelaine du Liban », elle est tout de même la seule qui puisse se vanter d'avoir produit des films d'uji haut relief international, chose que nous ne pouvons pas dire pour le moment (même après ce compréhensible succès de critique et de public de « L'Escadron blanc » à Paris) jusqu'au moment où seront présentés les deux grands films '< Condottieri » et « Scipion l'Africain m Après avoir cité des films comme « Samson », « Hélène » et « Le démon du jeu », M. Vittorio Mussolini continue : ...il paraît qu'en France on travaille très sérieusement et l'on avance à grands pas. I| suffirait pour nous en donner une idée, de nommer tous les films qui ont été tournés récemment, ou qui sont en chantier, pour remarquer que l'on peut donner sûrement à la France la primauté européenne sans que personne puisse y trouver à dire. Edwige Feuillère et P. R. Willm dans La Dame de Malacca. Sept ans au service du Film Français au Canada En je pai nada blanc plus ■«■ ( juin 1930, •tais au Camuni d'un seing îles importants 1) r o ducteurs français de cette époque, M M. (maries Jourjon, Delac, Vandal, Bernard Natan, de Pathé, de Caplane de GF.F.A., H a ï k, 0 s s o , Braunberger, Richebé. MM. Bernard Natan et Pierre Braunberger en particulier m'avaJant donné à emporter les copies des premiers films prêts. La mission qui m'avait été con iiée s'était concrétisée avec les dernières paroles de M. Bernard Natan : « Partez, nous sommes avec vous et faites pour le mieux. » Inutile de rappeler les difficultés rencontrées. Votre journal a eu l'amabilité de suivre pas à pas les efforts de la Compagnie Cinématographique Canadienne et d'en commenter élogieusement les résultats obtenus. M. R. HUREL Avec le recul du temps, il apparaît que le succès s'est affirmé, non seulement par les nombreux dévouements et le travail acharné des collaborateurs de la Compagnie Cinématographique Canadienne, mais surtout par le fait que pendant de longues années une espèce d'Union Nationale des Producteurs Français a accordé son patronage à la Compagnie Cinématographique Canadienne. Au moment où la production française essaie de se réorganiser, il est bon de prouver, avec chiffres en mains, que !e Canada est le seul territoire où, depuis ces sept dernières années, le film français a, non seulement maintenu sa position, mais l'a renforcée, ce qui prouve l'efficacité de la politique de la Compagnie Cinématographique Canadienne. Ces résultats n'ont été certainement obtenus que grâce à la bonne synchronisa 1 tion de l'organisation canadienne animée | par son directeur général, M. .1. A. Desève, secondé par M. J. M. de Boussy et du bureau d'achats de Paris, dirigé avec la compétence que l'on sait par M. René Ferrand, qui ne compte que des amis dans la corporation et surtout à la collaboration fidèle de tous les producteurs français, qui ont toujours marqué à la Compagnie Cinématographique Canadienne leur entière confiance. Bobcrt HUBEL, Conseiller du Commerce extérieur de la France, Président de la C. C. C. Ltd.