La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME FR R/\PH1C SE 125 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ et franc, auteur déjà de nombre de films, comme opérateur ou comme réalisateur. Il compte étendre ses programmes en y comprenant aussi des films étrangers qui ont été tournés en Suisse, pour s'enrichir des prodigieuses beautés du cadre naturel de ses villes anciennes et de ses hautes montagnes ; tel certain film de M. Jean Choux, Prince du Lac, tourné sur le lac de Genève ou le Pizpalù, drame de montagne de la firme allemande Ufa, enregistré dans l'Engadine, etc.. Il fait également rechercher certains films qui ont été réalisés par des producteurs suisses au temps du muet, représentant certains grands faits de l'histoire de la Suisse : Guillaume Tell (dans la distribution duquel figure l'actuelle Mme Goering) ou la Guerre de Bourgogne (c'est-à-dire la lutte contre Charles le Téméraire qui se termina par la mort de celui-ci sous les murs de Nancy, au temps de notre Louis XI) . Des programmes seront enfin consacrés aux travaux des semi-professionnels, assez nombreux en Suisse, et souvent fort habiles ; ce sont naturellement des films muets, parfois sonorisés sur disques. Le « mouvement amateur » est assez actif et prospère en Suisse, car les Offi ces que nous avons mentionnés ci-dessus achètent, très souvent, tout ou partie des bandes qu'on leur soumet, les font agrandir au format normal, et les intègrent dans leurs collections. Signalons enfin que M. Budry a fait accepter l'idée de donner, au moins chaque semaine, une séance pour les enfants, avec des programmes appropriés. TCHÉCOSLOVAQUIE La Tchécoslovaquie borne son activité cinématographique à l'Exposition, à un seul grand gala de Films, qui aura lieu à la salle du Palais du Cinéma, le 9 juillet, durant le Congrès du Cinéma. Le programme est fixé comme suit : deux documentaires tout récents : l'un Nous vivons en 1937, consacré à la Tchécoslovaquie moderne... d'avant-garde même peuton dire; l'autre Notre Armée. Puis un grand film qui, à l'heure à laquelle nous écrivons, n'est pas choisi : soit Le Monde nous appartient, film comique réalisé avec le concours d'une troupe célèbre d'un théâtre de Prague, soit Les Hommes sur la Banquise. YOUGOSLAVIE La Yougoslavie n'aura pas de salle de ci néma installée en son pavillon ; le commissariat avait signalé, il y a déjà quelque temps l'opportunité de réaliser un film de propagande générale et d'information, spécialement destiné à l'Exposition de Paris: le ministère du Commerce de Belgrade ne semble pas avoir pris en considération cette suggestion. D'autre part, si quelques films documentaires existent chez quelques producteurs nationaux, il est peu probable qu'ils soient susceptibles de satisfaire réellement le public français et étranger qui fréquente l'Exposition. Cette carence est regrettable, car les pays de Serbie, de Croatie et de Slovénie offrent un choix immense de beautés naturelles et de grands souvenirs historiques, et aussi des contrastes saisissants dans leurs bourgades a demieuropéennes et à demi-orientales. Les aspects superbes des; grandes cités modernes, et les paysages de la montagne et des ports adriatiques, les danses et les costumes paysans offraient les sujets d'une série de films qui eussent été d'un intérêt considérable. Le commissariat yougoslave n'a pas prévu de séances au Palais du Cinéma. (17-28 juin.) Tout exploitant doit être conscient de son rôle, nous dit M. Siritzky portance du lancement à la sortie en exclusivité à Paris. Je dirai, cependant, l'aide énorme D'abord un métier et combien complexe! Sans doute, à l'examen superficiel comme il paraît facile ce commerce, schématisé par l'at'fluence aux guichets, une pellicule projetée sur un écran et une oisiveté bénie. Comment s'étonner, dès lors, de voir l'exploitation envahie par d'aucuns qui auraient reculé devant les connaissances techniques et l'expérience qu'exigent d'autres métiers mais qu'attire la simplicité apparente de l'exploitation d'une salle cinématographique Une étude de l'ensemble des questions que pose l'exploitation serait longue. Je ne mentionnerai, ici, que les deux considérations qui dominent les problèmes de l'exploitation : 1° L' exploitation est la base unique de l'amortissement des films. 2° La nécessité d'une organisation rationnelle et rigoureuse des salles et de l'exploitation est vitale. Tout exploitant, et surtout le chef d'un circuit, doit réaliser que la destination définitive de l'entreprise qu'il gère est l'amortissement des films et, conscient de son rôle, doit s'efforcer de porter au maximum les rendements des productions qu'il présente. Toutes les ressources dont il dispose doivent tendre vers ce but. Le résultat sera une collaboration étroite et féconde du producteur et de l'exploitant, féconde car elle signifie pour le producteur la possibilité d'une meilleure rémunération de ses efforts et de ses capitaux et, pour l'exploitant, la récupération de ses investissements et la certitude de grandes productions, celles que veut le public qui, en matière de spectacles, est en définitive l'unique grand trésorier. Les moyens du grand rendement ne sont un secret pour personne : films d'abord, publicité ensuite. Toutes les ressources de la publicité moderne doivent être mises en application. Etude longue, anticipée et variable, suivant l'argument principal du film : vedettes, genre, mise en scène, etc.. Recherche de l'ambiance et de l'atmosphère. C'est alors le lancement complet, gradué, varié, violent où tout doit être mis en œuvre, où l'on ne recule même pas devant l'apparence de la profusion, de la dispersion, du gaspillage, car cette apparence même enlève souvent l'adhésion finale d'un public blasé et qu'impressionne, malgré lui, cette débauche de « réclame ». Nul ne peut affirmer, en cas d'échec, qu'un excès de publicité eût pu être évité et que les résultats eussent été les mêmes avec des dépenses réduites. Même si cette affirmation pouvait se contrôler, c'est un fait, en exploitation, que le public se porte vers la salle qui l'attire par sa continuelle activité publicitaire. A ce propos il est superflu de souligner l'im M. Siritzky Façade du Marivaux de Paris pour le film Marthe Richard au service de la France, on voit que cette salle vient de passer sous le contrôle de M. Siritzky. qu'apporte à la sortie provinciale et un grand retentissement à Paris. On peut même affirmer, et ceci pour les films français, que d'une manière générale l'exclusivité et le lancemen