La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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152 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE EN ARGENTINE Malgré le grand succès de «Mayerling », la Situation du Film français est précaire Sous ce titre, notre excellent confrère M. J.-A. Vermorel, a publié dans La Voix de France, de Buenos-Aires, un article, dont voici les principaux extraits : La saison cinématographique de 1936 vieni de se terminer et le film de noire pays n'a pas occupé cette année la place qu'il devait mériter, étant donné la très haute qualité de la production française de 1935-1936. Pourquoi ?... Parce qu'une partie des films français projetés au cours de cette saison n'appartenait pas à cette production. Depuis le 1er janvier, nous avons connu plus de 350 grands films de long métrage parlés en anglais, 37 films parlés en allemand, 36 films parlés en espagnol, 15 films argentins, 6 films parlés en italien, 1 en hébreu, 1 en russe. 1 en arabe et 21 films parlés en français. La Dame de chez Maxim's, Prince de minuit. On a trouvé une femme nue, Tovarich, Les Bateliers de la Volga, Les Yeux noirs, Remous, Le prince Jean, La 5e empreinte, Valse Royale, Les Dieux s'amusent, La Bandera, Lucrèce Borgia, La Mascotte, L'Equipage, Veille d'Armes, L'Aventurier, Kœnigsmark. Mystères de Paris, Le Vagabond bien-aimé, Mayerling. Vingt-et-un films, direz-vous , Mais, c'est un succès ? Hélas ! il en est tout autrement, car la majorité de ces films ont passé complètement inaperçus. Voyons comment ces films ont été présentés... C'est tout d'abord, La Dame de chez Maxim's et Le Prince de minuit qui nous ont été exhibés par la « New York Film Exchange » en plein été : le 28 janvier et le 7 février respectivement, au moment où les salles sont désertées par le public. Il en est de même de la production On a trouvé une femme nue, présentée par la « Bonomo Film » le 7 février. Concernant les films de la British-Alianza Film, voici Tovarich, présenté le 21 janvier Les Bateliers de la Volga et Les Yeux noirs, malheureusement annoncés avec une publicité plus que médiocre. Quant à l'admirable production de Gréville, Remous, ce film n'a été bon que pour le remplissage d'un programme. Alors que nous reste-t-il des autres films? Tout d'abord ceux de la « Argentino Sono-Film », La Bandera qui n'a connu qu'un court succès et Lucrèce Borgia, que le oublie n'a pas compris, par suite de l'horrible mutilation qu'avait subie ce film pour sa présentation. Puis Les Dieux s'amusent et Valse Royale présentés par la Cinématographie Terra, productions qui ont eu une carrière discrète. Enfin, les films présentés par la Cinématographie Jules Joly, La Mascotte, dont la présentation aurait dû être meilleure, L'Equipage et Veille d'Armes, deux admirables productions, qui n'ont pas eu le succès qu'elles devaient mériter. Les Mystères de Paris qui n'a eu une sortie heureuse seulement dans les cinés de quartier que nour son titre commercial, L'Aventurier, film trop dialogué pour un public qui ne comprend pas notre langue, Le Vagabond bien-aimé, qui a désillusionné les admirateurs de Maurice Chevalier, en voyant l'in succès des Anglais de n'avoir pas mis en valeur les dons naturels de notre vedette, Mayerling, qui a connu un véritable triomphe et Kwnigsmark qui, lui aussi, a eu la faveur du public. Voici donc les résultats du film français: Dans le programme de la saison cinématographique argentine 1936 : deux films seulement appréciés sur vingt-et-un films parlés en français, contre plus de 450 étrangers. Pourquoi ces films ont-ils été plus appréciés que les autres ? C'est d'abord, parce qu'ils étaient bons et de la récente production et c'est aussi parce qu'ils ont été bien présentés. En effet, l'un comme l'autre, ont été exhibés dans la plus belle salle de cinéma de Buenos-Aires : Le Grand Théâtre de l'Opéra et l'importateur de ces deux films, M. Jules Joly, a fait précéder ces deux productioss d'une excellente publicité, comme jamais il n'avait fait jusqu'à ce jour. Aussi, le public a-t-il répondu dans cette salle durant le séjour de ces films. Qui viendra aujourd'hui affirmer que le film français n'a aucune chance en Argentine ? Mayerling a battu des records de recettes. Il n'existe pas cette année un film, sauf celui de Charlie Chaplin Les Temps Modernes, qui ait connu un aussi grand résultat financier. De ces faits nous tirons une fois de plus le même enseignement. Celui d'organiser en France la distribution du film français à l'étranger, de sélectionner ces films et de les grouper dans les mains d'un seul distributeur qui les exploitera dans l'intérêt de notre industrie cinématographique, seule manière pour que les producteurs français puissent trouver leur part financière correspondante au succès de chaque film. Mais les années passent et l'on ne fait rien, et pendant ce temps, une bonne dizaine ide films de la classe de Mayerling restent sans être exploités dans l'Hémisphère Sud. Lamentons-nous une fois de plus sur l'absence absolue des actualités françaises et enregistrons, avec la plus profonde tristesse, que voici six ans nous n'avons pu voir sur les écrans cinématographiques du Cinquième pays de l'Univers, par son étendue, le reflet de notre vie artistique, politique, sociale, commerciale et sportive. C'est à désespérer. J. A. VERMOREL. riIIIIIIIIIIIIIIIIITTTr AU PORTUGAL j Un Grand Film portugais Lisbonne, 10 juin 1937. - A Revoluçào de Maio, c'est le titre du nouveau film portugais qui vient d'être présente au public simultanément à Lisbonne et à Porto, à Lisbonne avec la présence de M. le président du Conseil, Oliveira Salazar, à Porto, avec la présence de M. Carmona, Président de la Bépublique. Le film, réalisé par A. Lopes Bibeiro, sous l'égide du secrétariat de la Propagande, n'est pas un documentaire direct de l'œuvre de réorganisation financière et sociale accomplie par Salazar. La « révolution dans la paix » et ses fruits nous sont montrés à travers une histoire d'amour entre une jeune fille, petite bourgeoise, et un ancien révolutionnaire, retourné au Portugal pour soulever une révolte contre le gouvernement, mais qui finit par comprendre l'étendue de sa folie devant l'œuvre qu'il trouve réalisée pendant ses années d'ab-' sence. Et il trouvera à la fin le sens de ces mots de Salazar : « Tout pour la Patrie, rien contre la Patrie ». Le film, qui se classe comme le meilleur fait entre nous, a une mise en scène très adroite et rapporte à présent un succès très juste. — A. Costa. La Production portugaise Avec un éclatant succès, vient d'être présentée en gala, à Lisbonne et au Porto, la production portugaise, Revoluçào de Maio, film de propagande national, produit sous le haut patronage de l'Etat. Le metteur en scène du film est M. Antonio Lopes Bibeiro dont, il y a quelques années, nous avons admiré Gado Bravo. M. Antonio Ferro, l'éminent homme de lettres et directeur du Secrétariat de Propagande Nationale, auteur du scénario, a été pour lui un collaborateur précieux. MM. les Présidents de la Bépublique et du Conseil ont honoré la projection du film de leurs présences. La photo, la technique, le scénario, les extérieurs font de Revoluçào de Maio, le meilleur film produit jusqu'à présent au Portugal. La musique offre les plus beaux motifs de notre riche folklore. Revoluçào de Maio mérite bien à l'étranger le même succès que chez nous. La Production française La saison touche à sa fin. Bien qu'à cette date toutes les salles cinématographiques soient encore ouvertes, le prochain mois de juillet trouvera déjà quelques cinémas ou fermés ou présentant des reprises. Aux derniers mois ont été présentés les films français suivants : Paris, Rocambole, On ne roule pas Antoinette, Marinella, L'Homme du Jour, Volga Volga, Les Deux Gosses, Port-Arthur, le Mioche. Nitchevo, La Caserne en folie, Disque 413, Le Chemineau On a trouvé une Femme nue. José de NATIVIDADE GASPAB. Spinelly et Lucien Nat datii une scène de Boissière film de Fernand Rivers j RAIMU FERNANDEL j | et JULES BERRY dans | (les ROIS m SPORT | = Mite en Scène de Pierre COLOMBIER |j IllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllItlIIIIIIIIIIIIIIIIUIIIIIIIIli