La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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54 fTïXIIXITTTTYIIITTIIIXU CINE FB R/\PHIC SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Charles Laughton vedette du film Le Fou des Iles. HOLLANDE IMPORTATION DES FILMS L'importation des tilms en Hollande n'est pas contingentée. 1. VISIONS DE FILMS POUR VENTE /• I ENTUELLE. La Douane Hollandaise ne possède pas de Salle de V isions. Les projections ont lieu sous son contrôle dans des Salles privées moyennant un droit de Florin 1 par heure. Les films importés pour visions sous le contrôle de la Douane peuvent bénéficier de I vdmission Temporaire moyennant le paiement des droits de Douane et d'une caution de FI. 25 par film. 1 1» peinent rester 4 à 6 semaines en Hollande avant d'être retournés en FRANCE, si in\ endus. 2. DROITS 1)1: DOUANE. Fes films positifs et négatifs impressionnés paient FI. 0.04 par mètre. Les pellicules \ ierges positives et négatives dont la largeur est comprise entre 30 et 38 mm. et la longueur supérieure à 120 mètres. 6 % Fes autres pellicules 12 °/0 Les clichés 6 % \u\ droite d'entrée mentionnés ci-dessus viennent s'ajouter d'une façon générale 1rs taxes suivantes : Surtaxe sur la valeur augmentée des frais de transport jusqu'à la frontière hollandaise 1 % Taxe de transmission sur valeur augmentée des droit de douane 4 % Dn.it de statistique 1 % PUBLICITÉ. La publicité est soumise à un contingentement et acquitte, lors de son importation, les droits sui\ ants : Droit d'entrée 10 % Surtaxe I <V Taxe île transmission 4 % Droit de statistique 1 % routefois, lorsque l'importateur ne paie pas cette pub qu'elle n'est pas im primer sur soi l'importation en Hol lande eu esl libre. TURQUIE Un Film sur la Révolution Turque sera tourné à Ankara Istanbul, 8 mai 1937. — On annonce l'arrivée, à Ankara, de M. Constantin David, régisseur connu de la Ffa, en vue de tourner un film parlant ayant pour sujet la Révolution turque. Le régisseur est l'ex-mari de la célèbre artiste Kate de Nagy. Il a tourné vingt-huit films. Fe film sera 1res long et très beau. H sera tourné dans diverses parties du pays et fixera les phases de la lutte pour l'indépendance ainsi que les étapes de l'histoire de la Turquie nouvelle. Le film français tient sur notre marché la seconde place, la première place est tenue par les films américains. Tous les films français ont bien travaillé et ils ont reçu de notre public un bon accueil. Tels sont Nitchevo, Port-Arthur, Le Roi, Avec le Sourire, L'Homme du Jour, etc.. Il est à noter que, pour la première foi; dans les annales cinématographiques d( notre pays, un film eut sa première de gah avec tenue de rigueur. Le film en questior estftoméo et Juliette, de la M. G. M., qu les actifs frères Ipekdji ont présenté a ciné Melek. Le Corps diplomatique et le. représentant de la presse y assistèrent. L; séance reçue le succès qu'elle méritait. La saison cinématographique vient d_ prendre fin et la majorité des exploitants se préparent à commencer leur tournée annuelle pour le choix de nouveaux films de la saison 1937-1938. Phedon Nazlioglou. On annonça pour le 18 mai, la sortie d film Les Sept Perles de la Couronne ai Ciné Sakarya. Tout le corps diplomatiqut est convié à la première de ce film. ROUMANIE Le Cinéma attend d'être allégé des charges qui l'oppressent Bucarest, Juin. — De notre correspondant particulier. Cette année, la belle saison est venue beaucoup plus rapidement qu ' elle n ' était attendue, ce qui explique aisément la crise profonde q u i vient d'être ainsi déclenchée dans tous les domaines de l'Exploitation. Depuis longtemps, aucun film n'a pu réaliser un succès a pp r éciable à Bucarest. Dans ces trois mois derniers, on a présenté sur les écrans de la capitale six filins français, dont Pension Mimosas; mais aucun de ceuxci n'était à même de faire la joie du distributeur. Feu Mathias Pascal a été le mieux accueilli, grâce au jeu si apprécié de Pierre Blanchar, mais les autres filins français, tels (iue Marthe Richard au Service de la France, Anne-Marie, Mister Flou) et L'Aventnrier, n'ont pas réalisé des recettes extraordinaires. Fes entreprises cinématographiques de Roumanie traversent actuellement une crise qui, par rapport aux années précédents, vient de marquer la plus forte diminution du nombre des spectateurs. M. Jean Davidescu, Président du Syndicat des Distributeurs, nous a fait part, dans les termes que voici, de ses constatations à ce sujet : La crise, à laquelle on fait généralement allusion, empêche la classe moyenne de fréquenter régulièrement le cinéma, alors M. DAVIDESCU Président du Syndicat des Distributeurs en Roumanie que c'était elle qui fournissait naguère la majeure partie de la clientèle. D'assainissement du commerce cinémato graphique est lié, organiquement, et de fa çon étroite, à deux éléments d'une impor tance capitale : une situation économique très mauvaise, et une politique fiscale extrêmement dangereuse. Fe spectateur ne répond plus qu'à l'appel des films vraiment exceptionnels. Quant à la valeur des films, la situation la plus avantageuse reste réservée aux films américains et cela en raison des trois motifs principaux cpie voici : 1" Ils sont plus proches du goût général. 2° Ils font une concurrence de prix imbattable aux producteurs européens. 3° Fes licences absolument exagérées que l'on paye pour les films français, qui bien que d'une moindre valeur commerciale que les films américains, à grand spectacle — n'en demeurent pas moins surestimés par les exportateurs français. Il faut admettre que — dans la situation présente, le Pays Roumain est le plus faible acheteur en Europe Centrale. Que les milieux intéressés reconnaissent enfin cette triste réalité, et c'est le premier pas vers la réalisation d'un bon commerce régulier avec ce marché. Payer cher les licences cela pouvait donner des avantages relatifs et momentanés aux producteurs français; mais il y a lieu de se demander avec une sincère angoisse, si de telles expériences auront encore la possibilité de se renouveler. Fes bons films français du genre Les Nuits Moscovites, Kœnigsmark, La Bataille, Michel Strogoff, ne peuvent plus supporter. ici aucune licence supérieure à 30.00040.000 francs, et tous les autres devront être vendus à des prix encore plus raisonnables. Sinon, tout le travail de propagande que des précurseurs résolus ont jusqu'ici déployé en faveur du Film FYançais, sera complètement anéanti. Fadislas WEINERTH.