La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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161 ITYYTTZTYZZTYJZJTJrZXZm Il est une branche de l'Industrie cinématographique qui ne semble pas avoir reçu, en France principalement, toute l'attention oue lité est peut-être une des phases les plus difficiles et les plus ingrates de la production ekiéniatû^j^phique Les BéparlKients de s«i i«os^res^Wn aiwériMines I nillent sanWWsse mtnsJh 11 tératurT1^Bi liide entier : maglrlMres, mvues, journaux, pièces de théâtre, opérettes, romans sont journellement passés en revue, étudiés... Ces mêmes firmes ont installé des agents dans le monde entier qui se livrent également au même travail. Labeur ardu que cette prospection ininterrompue: celle-ci se fait naturellement en équipe, mais s'imagine-t-on le nombre de romans et nouvelles à «ingurgiter» avant de trouver l'œuvre susceptible de donner naissance à un film? Il y a aussi les scénarios originaux : les firmes américaines reçoivent encore journellement des kilos de synopsis inédits qui leur sont envoyés de tous les coins du monde par des inconnus. Et, pourtant, ces synopsis sont automatiquement retournés à leurs expéditeurs, sans avoir été ouverts. La raison de cette mesure provient des nombreux ennuis qui ont été causés à certaines firmes par les auteurs de ces scénarios inédits, refusés, après lecture, par le département des manuscrits. Les scénarios inédits qu'utilisent les compagnies américaines proviennent d'auteurs connus, déjà habitués de la firme, et auxquels on commande des sujets de tel ou tel genre. Ajoutons que la recherche du sujet luimême, et la rédaction du scénario, sont deux choses souvent différentes. NECESSITE D'UN OFFICE FRANÇAIS DE SUJETS ET SCENARIOS »pai tôt — A notr7^-t»frnnaissance7TT*cxisU' lléja que'5 ques organisations qui vendent les droits d'adaptation de livres et de pièces de théâe. Maisi noire a.vis c^ji'est. s irsl gestrens. s A noto ajVis ^ji'esljjas jy^Kaiii. '■]l:,l r^Bcn^eouBaiflc ku ?pK"/ En 1S mois, sur 181 sujets utilisés, le cinéma français a eu recours à 25°/o de pièces de théâtre, 36°/o de romans et de nouvelles et 39°/o de scénarios inédits' Quels sont le ses par les pr Nous avons originaux des quinze mois er Sur 181 films, de pièces de tli adaptés de rom 39 % provcicaï" ement utili s '! les sujets ses, depuis ont été tires 36 % étaient elles; 69 soit s inédits. 25 DE ltfSGfifcl*¥fc«?"HEATRE 36 % ftfriïte^iblFiiPrf <!,AerVELLES Après avoir épuisé, pendant les quatre premières anm pWHméftfa parlant toutes [es pièces à liWÉ^MTuf'Mffrent de réputation usée véWÉi'iirs français ont dû se tourne FH*lS' Ttft)STs ljlus moder" nes. Notons 3*: Ay^mië'Ub^ÀU^r' avec °,u sans tiroirs prédoiurt^oujours. Sous prétexte que les ■■''■■■ avec chasses-croisés dans r'es cl coucher, histoires de cocus, exhib 'les femmes en combinaisons, p< -' attrait assuré au près d'un certain public, or continue à nous servir des sujets comme Vous n'avez rien à déclarer, La Belle de Montparnasse, La Dame de Vittel, etc.. II y a encore également beaucoup de vaudevilles militaires. Ne blâmons pas toujours les Producteurs qui, avec ces sujets, savent d'avance qu'ils feront de belles recettes en France, mais regrettons qu'on ne tourne pas chez nous ees délicieuses comédies récréatives, aux épisodes si amusants dont les Américains semblent avoir le secret, et qui sont avanl tout saines et propres. Nous pensons à Mr. Deeds Goes 77; Town, Théodora devient folle, Mu Mon Godfreu. Piccadillg Jim, Libelled Lady, qui ont fait les délices du public des salies d'exclusivité des Champs-Elysées. On a beaucoup critiqué Sacha Guitry et son théâtre filmé. Nous pensons qu'il faut le féliciter pour avoir été à peu près le seul à nous donner des comédies filmées vrai