La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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CINE Bordeaux BILAN DU 1" SEMESTRE 1937 Bordeaux. — Durant ce premier semestre de 1937, l'exploitation bordelaise inscrivit à ses programmes une quantité importante de grandes productions françaises et étrangères, dont certaines produisirent des recettes fort intéressantes. Il y a eu cependant quelques surprises dans le rendement de certains films, dont quelques-uns, dont on escomptait une grosse recette, n'obtinrent pas le résultat escompté. D'autres, et c'est le cas en particulier des Trois artilleurs au pensionnai, eurent une carrière remarquable qui, grâce à un lancement habile et important de notre ami Cousinet, resta quinze semaines consécutives au programme du Cinéma Intendance et réalisa plus de 35(1.000 francs, se classant ainsi immédiatement après Fannij et César! c'est un record et pour le moins inattendu. sente un énorme succès, en raison de la saison avancée, Du côté «attractions», Tino Rossi, avec comme film : Le petit lord Fauntleroy, fit réaliser à la direction du Français plus de 120.000 francs en cinq jours. Malgré ces résultats satisfaisants, la saison d'été s'annonce difficile pour nos salles de premières visions et, malgré un effort réel de programmation, les receltes sont tombées ces dernières semaines. D'autre part, certains exploitants ont ramené leurs prix des places à un niveau quelquefois inférieur aux tarifs appliqués dans les salles de deuxième et troisième vision, ce qui est une erreur. La saison d'été nous ramène les doubles programmes, dans la plupart des salles; pour ma part je ne pense pas que ce soit une 19» RAPHIE rXITXTXXXXXXXTTTTTTTTTTl Nancy Le résultat de la saison 1936-37 a été supérieur dans toute la région à celui de la précédente L'optimisme a de nouveau régné à Nancy et dans la région, par suite de résultats nettement supérieurs à ceux de la saison précédente. On me communique de la Direction des Théâtres G.F.F.A.. que « L'EMPIRE » a augmenté ses recettes de 40 % et le « PALACE » de 45 (/( . Notons que le premier de ces établissements a fait un réel effort en ce qui concerne l'esthétique de son hall. La direction du « MAJESTIC » et de « L'OLYMPIA » (Circuit Siritzky) me confirme que les recettes des deux salles, au cours de la dernière saison d'hiver, ont dépassé d'environ 12 % les recettes de l'année 1935-1936. Quant à la salle « Pathé », son chiffre d'affaires a suivi une courbe régulière. Le cinéma « EDEN » qui, contrairement à l'année dernière, n'a pas été servi par une programmation de qualité suivie, va rattraper son retard. L'épilogue de la saison d'hiver prit fin avec quelques films de qualité; citons : Le Mot de Cambronne (Majestic) ; Mademoiselle Docteur (Pathé); L'Ile des Veuves (Empire); Une femme sans importance (Pathé); L'homme du jour; Cœur de gueux; Le général est mort à l'aube (Empire). Un bel effort du Flo-ida de Bsrdeaux. belle sa'le moderne du circuit B jnneterre-Sedart En dehors de ce «cas spécial», d'excellents résultats d'exploitation furent obtenus par de nombreux films : Les bas-fonds. Courrier Sud, L'homme à abattre; La maison d'en face. Les hommes nouveaux, Marthe Richard, Arsène Lupin. Cargaison blanche. Faisons un rêve. Les dégourdis de la 11e, Le Jardin d'Allah, Une Xui< éi l'Opéra, Le coupable, Les réprouvés. 27. rue de la Paix. Aventure éi Paris, La brigade légère. ont obtenu d'excellents résultats d'exploitation. Pépé le Moko eut une carrière remarquable au milieu d'avril et réalisa en deux semaines 112.000 francs de recettes nettes. Ces tout derniers temps, malgré un temps radieux et chaud, Les perles de la Couronne réalisèrent plus de 160.000 francs de recettes nettes en quatre semaines d'exploitation au Français de Bordeaux; ce résultat repré bonne méthode; il est déjà difficile de trouver de bons filins pour les mois d'été à des conditions raisonnables, à plus forte raison avec le double programme. Celte méthode n'est efficace, à mon sens, (pie pratiquée comme au Capitole, qui chaque semaine donne deux grands films (français en général, en reprises el choisis parmi les productions dont le succès fut certain. A l'Olympia (direction G.F.F.A.) les efforts commencés au cours du premier trimestre de la saison 1936-1937 se sont poursuivis depuis, sans interrupption. Cettesalle maintenant marche fort bien et, fait assez rare dans l'exploitation, est arrivée a maintenir chaque semaine ses recettes au même niveau, grâce à une programmation homogène. Gérard Coumau. L'Eventuelle ausmentatfon du prix des places? M. Grégoire. Directeur du « MAJESTIC s (Circuit Siritzky) m'a dit : « J'estime qu'il n'est pas possible actuellement à Nancy d'augmenter le prix des places, car leur niveau est égal et bien souvent supérieur à celui des autres grandes villes de province. « Au sujet des nouvelles charges sociales augmentations de salaires. congés nayés. allocations familiales, etc..) : pour l'exploitation seule, une augmentation des recettes, ajouta-t-il, pourra compenser ces surcharges de frais. » M. Raffin. Directeur de « L'EMPIRE >: (Circuit G. F. F. A.) : « Il faut attendre l'application de la loi des 40 heures, pour en discerner les conséquences... Quant à l'augmentation du prix des places, il nous est difficile de l'envisager... M. Jung. Directeur du « PATHE » : « Oui, il faudra probablement augmen ter le prix des places, mais comment le public le prendra-t-il ? » M. Thiébaut, directeur de « L'EDEN » : « Je doute que l'on puisse élever le prix des places. Le public les trouvent déjà trop chères... M.-J. KELLER. Pierre BLANCHAR dans Un Carnet de Bal