La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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rXTTTTTTTITTTTTTTTTTTTT! CINE FR RAPHIE SE 221 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ OPINIONS et PROJETS par L. DERAIN et J. TURQUAN Dans cette rubrique sont groupées toutes les informations sur l'activité de notre industrie. On y trouvera également exprimées les idées les plus diverses sur l'avenir immédiat du film français. COMMENT LE FILM FRANÇAIS POURSUIT-IL SON BEL EFFORT ACTUEL ? Films Sonores Tobis « Tobis » distribuera toute la Production « Regina » soit Mademoiselle ma Mère, La Dame de Malacca. French Cancan. Deux de ces films sont déjà terminés, ou en cours d'achèvement. Le troisième ne saurait tarder à être mis en chantier. De la « Production Sandberg » : Les Perles de la Couronne est l'un des plus beaux éléments de la tranche 1937-1938 des films « Tobis ». Ce grand film de Sacha Guitry qui groupe plus de cinquante artistes, dont Raimu, Sacha Guitry, Jacqueline Delubac, Yvette Pienne, Ermette Zacconi, Lynn Harding, Cécile Sorel, Arletty, etc.. est actuellement le film qui connaît tant en France qu'à l'Etranger le plus extraordinaire engouement. C'est le type même du grand film international. Dans la Production « Tobis » se place en premier lieu une réalisation de Jacques Feyder. d'atmosphère très curieuse constituée par le monde particulièrement coloré du Cirque ; ce film promet d'être sensationnel. En même temps se termineront deux grands films de Richard Eichberg qui furent tournés pour une part importante aux Indes Anglaises : Le Tombeau Indou et Le Tigre du Bengale. Des acteurs français : Ferté, Mendaille. Roger Duchesne, Pola Illery, Kitty Jantzen, Max Michel en furent les protagonistes. Eichberg a rapporté des Indes de merveilleuses images. Les intérieurs seront tournés aux studios Tobis de Berlin. De plus « Tobis » éditera deux grands films de 2.000 mètres chacun pris au cours des Olympiades et qui ne sont pas que des documentaires sportifs, mais qui constituent de véritables films, montés, attractifs, hymnes à la joie de vivre, à la beauté de l'effort et du corps humain. Enfin J.-N. Ermolieff produira pour « Tobis » un grand film dramatique d'après Nuits de Prince de Joseph Kessel. Une importante distribution artistique a été prévue pour cette œuvre qui sera dotée d'un budget fastueux. Ainsi « Tobis » est assuré de douze films pour l'année 1937-1938. Jean Gabin dans un film de Raymond Rouleau Le Messager, d'après H. Bernstein. Après « La Dame de Pique » Général Production aura deux films dans l'année. Les producteurs à qui l'on doit de beaux films qui nous ont fait la plus grande réputation artistique à l'étranger comme La Maison dans la Dune, Crime et Châtiment, Les Mutinés de VElseneur, Un Grand Amour de Beethoven et L'Homme de nulle part, viennent de terminer La Dame de Pique, une œuvre très belle et d'une grande richesse pleine d'émotion et d'humanité, adaptation par Fédor Ozep de l'œuvre universellement connue de Pouchkine. La Dame de Pique est interprétée par Pierre Blanchar, André Luguet, Marguerite Moréno, Madeleine Ozeray, quatuor admirable. Après quelque temps de détente indispensable, la « General Production » réalisera, sans doute, deux films dans l'année pour 193738, notamment une œuvre de Kellermann l'auteur de La Mer, et du Tunnel, vraisemblablement vers octobre. C'EST A QUOI RÉPONDENT LES INFORMATIONS CI-DESSOUS. Pathé Consortium Douze films, douze films français, tournés en France tel est le tableau de la grande maison française « Pathé Consortium » de qui nous devons rappeler le programme de l'année dernière qui composé des Amants Terribles, production « Pan Ciné » des Jumeaux de Brighton Production « Corniglion-Molinier», et de Courrier Sud, « Pan-Ciné » se trouve, cette année, triplé en nombre. Comme on le voit, « Pathé » se place ainsi au tout premier rang des premières maisons françaises de distribution, et apporte le plus gros programme de films produits en France. En passant, rappelons que Le Mari Rêvé film qui était interprété par Simone Héliard et Pierre Brasseur fait partie de ce bloc. Trois films sont d'ores et déjà terminés. Le premier a commencé son exploitation par une brillante exclusivité : La Danseuse Rouge, production «Cinatlantica». directeur de production Pierre Chichério est l'adaptation du roman de Charles Henry-Hirsch et de sa pièce. La vie, les mobiles et le calvaire d'une espionne involontaire, tels sont les ressorts psychologiques de ce beau film qui fut réalisé par J.-P. Paulin et interprété par Véra Korène, Jean Worms, Jean Galland, Jean Martinelli, Escande. Ludmilla Pitoëff, etc.. Deux films ont été tournés en même temps : Le Messager qui est une. production « Albatros » directeur de production A. Kamenka. est la mise à l'écran dans une forme essentiellement cinématographique de la pièce d'Henry Bernstein. Raymond Rouleau le metteur en scène a confié à Gaby Morlay, Jean Gabin et Jean-Pierre Aumont les trois premiers rôles de cette œuvre tout en nuances et en sensibilité. C'est aussi mieux qu'une adaptation, car ce que la pièce laissait prévoir, suggérait, le film le montre : la vie du mari avec sa première femme, les scènes africaines. Ces dernières ont été réalisées dans le Midi près de Nice, et l'on reconstitua une véridique mine d'or, en faisant sauter des quartiers de rochers, ce qui fit un cadre plus vrai que le vrai où il eût été difficile de tourner. Ajoutons que