La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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rTYT^rTYIXIIYXXXTXXXXXXl CINE*flmni£R/\PHIE r£VUKjse ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LE CONGRES INTERNATIONAL PARIS 1937 Nous saluons affectueusement, à l'heure de leur départ de Paris, les quatre cents congressistes étrangers, représentant officiellement dix-sept pays, qui ont pris pari aux délibérations du Congrès International du Film. Nous adressons également à nos confrères de la Presse cinématographique qui ont assisté aux séances de la Fipresci, au nombre de cent, représentant quinze pays, nos vœux de prospérité pour les journaux qu'ils rédigent et qu'ils animent de leur esprit dévoué au progrès de notre Cinéma universel. On dh que tous les Congrès se ressemblent. Nous espérons que tous ces camarades de travail qui nous quittent aujourd'hui emportent de leur court séjour près de nous le sentiment de la paisible et franche liberté dans laquelle vivent les hommes du métier cinématographique en France. Nous espérons que le souvenir du Congrès de Paris 1937 sera pour eux l'un des meilleurs parmi les brillants « meetings » qu'organisent avec une si char mante émulation les diverses sections nationales, dans la suite des années. On trouvera, dans le présent numéro, les premières informations sur le travail réalisé par les diverses Commissions des deux Congrès. Le temps nous a manqué pour réunir, dans cette édition un peu hâtive, les textes très intéressants qui ont été élaborés. Nous les publierons dans notre prochain numéro, qui prendra> de ce fait, une assez grande importance. P.-A. HARLÉ. PREMIERS APERÇUS SUR LE CONGRÈS Le Congrès qui se tint à Paris, au cours de ce.ie semaine, est réellement un très grand événement pour l'industrie du cinéma français. C'est, en effet, la première fois depuis l'existence du Cinéma, qu'une manifestation aussi importante se déroule dans nos murs. Quatre cents personnalités représentant les industries cinématographiques de dixsept pays, à savoir : Allemagne, Belgique, Italie, Yougoslavie, Luxembourg, Norvège, Autriche, Pologne, Suède, Suisse, Espagne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Indes, Japon et Roumanie ont répondu à l'appel de la Chambre Internationale du Film. Cette importance n'a nullement échappé aux pays angio-saxons, lesquels, il y a quinze jours à peine, avaient opposé un non catégorique aux invitations lancées par la C.I.F. A la veille du Congrès, revenant sur leurs décisions, la Grande-Bretagne s'est fait représenter par M. Neville Kearney et l'organisation Hays a autorisé son représentant, M. Harold Smith, à participer aux travaux du Congrès, notamment à ceux de l'exploitation qui préoccupent particulièrement les milieux du film américain. Nous nous empressons de dire que les délégués français ont vu avec une satisfaction évidente ce changement de la politique de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis et, pour de nombreuses raisons, ils seraient désolés si ce bon début devait rester sans lendemain. A l'heure où nous mettons sous presse, les différentes commissions du Congrès terminent leurs travaux. Nous publierons donc l'ensemble des vœux dans notre prochain numéro. Ce léger recul nous permettra de juger d'une façon saine et objective la portée des décisions prises. Dès à présent, tout permet de croire que ces décisions sauvegardant des intérêts divers, seront d'un ordre très vaste et ayant trait notamment à des questions de droits d'auteurs, questions juridiques, questions économiques, concernant l'échange des filins au point de vue physique; bref, des questions intéressant tous les pays. Bien entendu, on reviendra également sur la question favorite de la délégation allemande : celle qui consiste «à lutter contre les films dits de haine, afin que le Cinéma serve mieux encore le rapprochement des peuples ». Il est très compréhensible qu'au cours d'un congrès réunissant plus de 400 délé A Rabat pendant que l'on tournait L'Escadrille, mise en scène de Mercanton gués, on ne puisse retenir que des lignes générales. Les problèmes précis et pratiques étant résolus ultérieurement par le Comité exécutif de la Chambre Internationale du Film. Le programme très chargé du Congrès se déroule avec ordre et exactitude. Les organisateurs se trouvent à la hauteur de leur délicate et très difficile tâche que certaines autorités, celles de l'Exposition, par exemple, n'ont pas toujours facilitée. Nous espérons que l'industrie saura se souvenir des magnifiques efforts déployés par M. Georges Lourau qui, avec discrétion et modestie, a abattu un travail de géant, MM. Henri Clerc, Chollat, Métayer et Baymond Lussiez, sans oublier MM. Aboukaya, Bené Vincens, Chassaing, Arys et tout le secrétariat de la Confédération. Nous regrettons un peu que nos très sympathiques et actifs dirigeants aient eu une légère tendance à s'effacer pendant ce Congrès. II faut tout de même que l'on sache que l'organisation du Congrès et des réceptions qui viennent de se dérouler sont l'œuvre de la seule industrie privée française et que les Pouvoirs publics ne sont pour rien dans cette manifestation. A ce propos, nous déplorons vivement ([uc, sauf à la séance de clôture, tous les personnages officiels se soient fait seulement représenter, alors que leur présence effective était promise. Les efforts des industriels français méritaient mieux que cela ! — M. Colin-RevaL