La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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riiiiiiiiiiiiniiiiiiii: ciné 13 MPHlL niiiiiiiiiiiiiiiiniii: ILES DIRECTEURS PARISIENS ONT PRIS DEUX TRÈS IMPORTANTES DÉCISIONS Changement de Programme le Mercredi et plein Tarif le Vendredi L'Augmentation du Prix des Places est décidée sous réserve Le Bureau directeur du Syndicat Fran| çais avait convoqué, à une réunion généI raie extraordinaire, les Directeurs, syndi■ qués ou non, de la Région Parisienne. Elle I s'est tenue mercredi 7 juillet, au Palais des Fêtes, rue Saint-Martin. Malgré la saison, les Directeurs furent nombreux. A la séance assistaient également les dirigeants des grandes firmes distributrices. En effet, les questions à l'ordre du jour intéressent non seulement l'Exploitation, I mais elles sont susceptibles d'entraîner des répercussions sur toute l'Industrie. Les débats, qui se prolongèrent tard dans l'après-midi, furent mouvementés, parfois ».' houleux. 11 m'est apparu, à nouveau, que la tâche la plus ardue pour les militants du Syndicat Français était de faire comprendre à certains de leurs collègues, quel était leur véritable intérêt... Il me sera impossible de citer les noms de tous les Directeurs qui apportèrent leurs observations ou firent des interruptions. Je m'efforcerai, cependant, de donner une physionomie exacte de la séance. Disons, simplement, que MM. Garnier, Lallement, Bastide, Spinasse, de Lobel, pour ne citer que ceux-là, tinrent le langage de la raison et, intervenant utilement à plusieurs reprises, contribuèrent à la décision finale. Les deux grandes questions à l'ordre du |; jour étaient : 1° Le changement de jour de programme; 2° L'augmentation du j)rix des places. Raymond Lussiez, qui préside la réunion, : expose avec clarté les raisons qui militent en faveur de ces réformes. Elles ont été adoptées, après de longues et minutieuses études, par une Commission mixte composée des Distributeurs et des • Directeurs. Nous nous trouvons là en présence d'un accord complet entre la Distribution et l'Exploitation. En ce qui concerne le changement de jour, le point de vue de la Commission mixte est celui que nous avons déjà exposé à nos lecteurs : Le vendredi a perdu son caractère de jour de début de programme. C'est l'opinion générale qu'il est devenu, en quelque sorte, un samedi. Les Lois sociales ont entraîné une baisse considérable de recettes le samedi qui était, autrefois, un bon jour. Il ne faut pas se borner à subir les inconvénients de la situation nouvelle, mais prendre les mesures susceptibles de l'améliorer. Or le fait d'avancer le jour du changement de programme aurait une influence heureuse sur les recettes de la semaine. De toute façon, le vendredi devenait impossible, notamment pour la raison sui vante : le directeur qui s'apercevait ce jour-là du mauvais état d'une copie était dans l'obligation de la conserver jusqu'au lundi, ce qui était désastreux pour le public et pour la recette. Ceci admis, il s'agissait de choisir le nouveau jour. Le jeudi, qui avait été envisagé, ne fut pas adopté pour de nombreuses raisons. La principale est l'objection soulevée par les distributeurs — car il faut rappeler que ces problèmes, qui ont été étudiés en commun ont fait l'objet de décisions communes — qui seraient dans l'impossibilité de livrer tous les programmes le jeudi avant la matinée, si le changement avait lieu ce jour. Il en résulterait, également, des inconvénients pour les directeurs qui n'auraient pas le temps de faire une répétition ni de vérifier les copies avant la première séance. Le mercredi a donc été adopté. Ce jour donne le temps de o lancer » le programme de la semaine et de réaliser des recettes avant la s coupure » du weekend. A partir de quelle date la réforme doitelle entrer en vigueur ? Afin de léser le moins possible les intérêts des distribu Après la première sortie au Lutetia Pathé, la version intégrale d'Angèle vient de passera l'Olympia. Ainsi Angèle commence une nouvelle carrière teurs, dont le programme exploité lors de la dernière semaine du régime actuel, ne passerait dans les salles que cinq jours au lieu de sept, la Commission s'est arrêtée sur une des plus pauvres semaines de l'année : celle du 11 août. A cette époque, beaucoup de sailes sont fermées, et de nombreuses autres louent les films à forfait. Ainsi la réforme pourra être établie avec le minimum d'inconvénients. Toutes ces questions sont fort complexes et chacune d'elles conduit à l'examen d'une quantité de problèmes secondaires qui peuvent avoir une grande importance sur l'avenir d'une exploitation. Par exemple, il est certain que le vendredi étant devenu un samedi quant aux recettes, les places, ce jour-là, devront être vendues au prix fort. Le Président expose ensuite les raisons qui justiiieronl une augmentation générale du prix des places. Tous les prix augmentent dans des proportions considérables et il cite, notamment, le charbon et le mazout, dont les prix ont presque doublé. On se demande comment il serait possible de faire face à ces dépenses nouvelles en maintenant les prix actuels des places. Cette augmentation doit avoir lieu très prochainement, en mettant à profit l'époque à laquelle les spectateurs sont le moins nombreux. L'ambiance se créera ainsi, petit à petit et sans heurt. D'autre part, un grand nombre de directeurs, envisageant un changement possible des prix, ont évité de commander leurs carnets à souche. Ils vont se trouver démunis et dans la nécessité de commander. Il importe qu'ils soient fixés très rapidement. A ce moment, il fut question des billets imprimés avec le label de la Confédération de la Cinématographie. C'est là une quesiion importante que je n'ai pas le temps d'étudier aujourd'hui et je ne cite le fait que pour mémoire. Nous y reviendrons. De quelle façon et dans quelle proportion y a-t-il lieu de procéder à ceite augmentation ? De nombreux systèmes ont été étudiés par la Commission mixte avec le souci de ménager tous les intérêts. Le Président les passe en revue. Tous ces projets ont été repoussés en raison de leur complexité et des difficultés qu'eut soulevé leur application. Il fallait procéder d'une façon simple et pour le Directeur, et pour le Public. Voici ce qui a été arrêté : Les places au-dessous de 5 francs,