La Cinématographie française (May - Aug 1937)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

14 HlXIXXrTlTTTTTTTTTTTTTTl c'est-à-dire jusqu'à 4 fr. 95, seront augmentées de 0 fr. 50; De S francs à 9 tr. 95, augmentation de 1 franc; De 10 francs à 14 fr. 95, augmentation de 1 fr. 50; De 14 fr. 95 à 20 francs, augmentation de 2 francs; Liberté au-dessus de 20 francs. Ces augmentations, surtout celles qui portent sur les places inférieures, sont modestes en comparaison avec l'augmentation du coût de la vie. La Commission mixte a été guidée par le désir de conserver au « Cinéma » son caractère démocratique, en tenant compte du fait que, la plupart du temps, les spectateurs qui prennent les places au moindre prix appartiennent à des familles nombreuses. Après une longue discussion sur les différents problèmes exposés, après de nombreuses explications, on passe au vote. La question se pose de savoir si l'on votera à main levée ou par appel nominal. On décide de voter, en premier lieu, à main levée, et si, de cette consultation, se dégage une indiscutable majorité, il sera inutile de recourir au second système. C'est, en effet, ce qui se produit sur les deux premiers points : « Faut-il changer le jour du début du programme ? » Une majorité qui frise l'unanimité se prononce pour l'affirmative. Et : « Quel jour y a-t-il lieu de choisir? » Ces décisions n'intéressent pour l'instant que la Région Parisienne : Paris, Seine. Seine-et-Oise, Seine-et-Marne. Avant le vote sur la question de l'augmentation du prix des places, l'assemblée fut agitée. Les interpellations et les questions se croisaient; les partisans du statu quo et du changement se heurtaient. C'était presque du tumulte. M. Raymond Lussiez, surmené à l'heure actuelle, donnait des marques de fatigue et s'efforçait de ramener le camie. Il voulut que tous les orateurs pussent se faire entendre. En somme, il semblait bien que tout le monde fût hostile à la proposition et qu'elle ne sciait pas adoptée. Mais il suffit de s'entendre et l'on finit par tomber d'accord, lorsque quelques di LE l«r ANNIVERSAIRE DU CERCLE TECHNIQUE DU CINÉMA Le cercle technique du Cinéma qui groupe quelques uns des meilleurs éléments de la technique du Cinéma français vient de fêter au cours d'un diner simple et foit aaréable son premier anniversaire. Furent présents nos as opérateurs, Perinal, Bachelet, Louis Page, Kelber, Hayer, Claude Renoir, Bach, René et Chrisian Gaveau, Régnier, Agostini, Lallier, Thomas, Paskine, Habib, etc.. les décorateurs Douarinou. Aguettand, Schild, Péqueux (photog.), Carrere (ing. de son), Saim-Léonard (monteur) Aubry, chef de l'inspection des cabines chez Pathé, M. Oliver, de Siemens. Enfin, fuient également présents, Mme Denise ' Batcheff, directrice de Synops, M. Feldmann, directeur technique des S udios de Billancourt, M. Meyer, directeur de l'Usine Pathé, M. Roland Tuai en qui nous allons avoir un nouveau directeur de pro recteurs parvinrent à « extérioriser » les sentiments et les craintes de la majorité. Il y a, à la base de tout, la question du « réajustement » des prix. Certains directeurs ne se sont pas encore conformés aux barèmes établis. Et ceux auxquels ils font celte concurrence ne jpeuvent, encore, augmenter leurs prix. Je: résume ici, en trois lignes, une discussion qui dura fort longtemps. Ceci exposé, le vote! eût lieu et la presque unanimité des directeurs présents (à six ou sept voix près) se prononça en faveur de l'augmentation ci-dessus indiquée, à partir de la date du 11 août, mais aux conditions suivantes : duction de grand aveaiir. Nous espérons viVement que le cercle technique du cinéma; poursuivant son bel effort de la saison 1936-37, ralliera au cours de sa deuxième année d'existence tous les éléments intéressants de la technique du Cette augmentation ne doit pas porter sur les prix pratiqués actuellement dans certaines salles, mais bien sur ceux qui devraient y être pratiqués. L'est-a-dire qu avant qu'il soit procédé à l'augmentation, il faudra, d'abord, « réajuster », et que la Commission ait pris, avant le 11 août, des mesures pour appliquer et faire respecter le barème. Elle a du travail en perspective. Toujours est-il que voiià une grande Assemblée, Elle sut prendre des décisions importantes et eue maïquera une date aans itusioiie de l'Exploitation. Il faut féliciter les chefs du Syndicat français et son Président, Raymond Lussiez, d'avoir pu, après un long travail, parvenir à ce résultat. Et il faut également louer les dirigeants de la Distribution et leur compréhension des intérêts de l'Industrie et de 1 esprit de collaboration dont ils ont fait preuve. Mais ce n'est pas tout. Il ne suffit pas de prendre des décisions. Encore faut-il les appliquer. A ce sujet, M. Raymond Lussiez fut amené à deux reprises à faire des déclarations très nettes que je résume brièvement : S'adressant aux Distributeurs, il leur fil remarquer que les décisions prises par l'Assemblée pouvaient, parfois, gêner certains intérêts particuliers. Mais il affirma que les vœux de la majorité seraient respectés et les réformes appliquées dans le cadre du Syndicat. Mais il appartient aux distributeurs de prendre, de leur côté, des mesures pour faire appliquer ces décisions par tout le monde. Il ne peut y avoir deux poids et deux mesures. Il ne faut pas que les grands circuits bénéficient d'un traitement de faveur en face de l'Exploitation indépendante. Ils doivent se plier à la loi commune, aussi bien en ce qui concerne le jour et la date du changement de programme qu'en ce qui concerne le prix des places. Dans le cas contraire, il ne saurait plus y avoir d'union en faveur de laquelle le Syndicat français n'a cessé de lutter. — René Célier. Buck Jonss dans La Course Infernale (Vicrès films) cinéma français. Ainsi, il existera en France, le digne pendant du puissant groupement des techniciens du film américain : The Motion P'ctares Ingeneers dont on connaît le remarquable travail. ^ ( **• VISAGES DE FRANCE Fred d'Orengiani nous fait savoir qu'il a réalisé en août 1935, en collaboration avec Dimitri Kirsanoff, un film Visages de France dont le succès aussi bien en France qu'à l'étranger a confirmé la valeur commerciale et artistique de cette production. Il s'étonne qu'un producteur annonce dans la presse un autre film Visages de France, ce titre étant sa propriété depuis deux ans. (Communiqué.) ^