La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE MPIHE £TXXXXIXIXXXXXXXXXXIXXX3 SE TECHNIQUE ET MATERIEL — M° 9 7 S — du 30 JUILLET 1937 Publié sous la Direction Technique de A.-P. RICHARD Abonnement spécial aux douze numéros annuels contenant TECHNIQUE ET MATERIEL FRANCE et Colonies : 50 fp. ÉTRANGER (Union Postale) : 75 fp. Autres Pays : 85 fp. LA TECHNICITE LES TECHNICIENS FRANÇAIS SONT-ILS INCAPABLES DE SE GROUPER ? Nous avons relevé dans le journal : Le Travailleur du Film, sous la signature de M. André Blanchar, un article où l'auteur souhaite la création d'un Club technique destiné aux membres du syndicat Jarville. L'idée est bonne en soi et il est naturel que le plus humble travailleur puisse s'instruire, cette faculté ne devant pas être uniquement réservée à un petit nombre, mais nous croyons, comme on le verra plus loin, que les efforts se dispersent par trop ce qui nuit à leur efficacité. Où est le temps Jarville où nous défendions ensemble le cinéma d'avant-garde, l'idée que l'image compte pour quelque chose au cinéma, ou que ce dernier est un art spécial. Nous effarouchions certes aussi le bourgeois, mais avec un petit nombre de cinéastes on aidait à la propagation de conceptions artistiques que le parlant n'a pas complètement réussi à tuer. A ce moment là, nous faisions table rase des préférences politiques ou syndicales, il n'en est plus de même aujourd'hui et trop souvent, on nous annonce la création d'un nouveau groupement à tendance nouvelle. S'il est des terrains sur lesquels les opinions les plus diverses peuvent conjuguer leurs efforts, il nous semble que c'est sur ceux de l'art et de la science. On peut avoir des idées diamétralement opposées sur les moyens de faire le bonheur de ses contemporains, on ne peut pas concevoir une technique scientifique autrement qu'elle n'est, c'est-à-dire qu'on ne peut la considérer que comme moyen stable d'évolution dans le progrès. Le premier club de tecbnique cinématographique fut fondé par L. Lobel à la Société Française de Photographie, la section connut un moment un vif succès. Nous luttâmes des années durant aux côtés du précité, mais la dureté des temps lit que nombre de membres de cette section ne purent payer, et la cotisation assez élevée, et celles d'autres groupements professionnels auxquels ils appartenaient. L'éditeur Lajeunesse pour appuyer le développement d'un journal qu'il fondait, voulut créer une association technique. Cette association eût une courte durée. Présidée par André Debrie, aidé de Paul Thomas et de nous-même, elle donna de très brillantes séances. Seul André Debrie peut dire combien lui coûtèrent les dites séances, et combien il fut difficile d'amener rue de Vaugirard à l'Ecole Technique les rétifs de la corporation. Il y a aussi l'Association Philomathique à laquelle se dévoue, depuis longtemps, P. Perrin. D'autre part, la section de la Société Française toujours sous l'égide de L. Lobel et de Bonnerot qui nous a succédé, tente d'amener à elle les techniciens, lesquels peuvent aussi participer aux travaux de la section scientifique animée par L. P. Clerc et Labussière. Plus récemment, un groupe de techni ciens du son avec Leblond, Ivonnet, Charles et Boucher ont donné à l'Ecole Technique avec l'aide du directeur de l'Ecole Technique de l'école, M. Montel, deux séances d'un grand intérêt. La première sur la sensitométrie, la seconde sur l'acoustique. La première, grâce à un battage intensif avait donné une salle bien garnie, la seconde faite par M. Kogan et qui était par ailleurs remarquable groupait deux douzaines de personnes. C'est à proprement parler décourageant. Ce phénomène général évolue de la manière suivante, à la première séance, la bonne volonté des auditeurs est si apparente que les promoteurs ont tout lieu de Photo de travail montrant un des impressionnants extérieurs de La Citadelle du Silence de Marcel L'Herbier Voici une carrière où travaillent les prisonniers politiques