La Cinématographie française (May - Aug 1937)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦_♦♦♦♦ CI v SE.KAPHIE tlITTTTTT M. Alexandre Ernem in à Paris Parmi les hôtes venus à Paris, pour le Congrès International du Film, on a remarqué M. A. Ernemann, directeur général des Usines Zeiss Ikon à Dresden. M. Ernemann a occupé, pendant de longues années, le poste de directeur technique des établissements Ernemann, qui ont fusionné avec la maison Zeiss Ikon, dont il est aujourd'hui le directeur général et qui englobent la fabrication des appareils photo, films, appareils scientifiques de toute sorte, et notamment des usines qui construisent les postes pour cinéma. Il a profité de son séjour à Paris, non seulement pour participer aux travaux du Congrès International du Film et visiter l'Exposition, mais encore pour s'assurer du fonctionnement de son agence créée il y a deux ans à Paris et portant son nom : Société Ernemann-France. Lors du déjeuner offert par ErnemannFrance à son chef, celui-ci a eu l'occasion de rencontrer s agents de province ainsi qu'un certain nombre des membres de la corporation. Parmi ceux-ci se trouvaient des exploitants qui ont été les pionniers des projecteurs Ernemann (l'un d'eux prétendait spirituel lemlêltrf qu'il était né avec un petit Ernemann dans sa poche). Les discours prononcés ont témoigné du désir des usines Zeiss Ikon de contribuer au développement de l'exploitation, en mettant toujours à la disposition de leurs clients les meilleurs instruments de travail et de mériter leur confiance; ils ont témoigné aussi de l'admiration de la corporation pour les efforts constants apportés par M. Ernemann et ses usines au développement de la technique. Une conférence des agents Zeiss Ikon a suivi le déjeuner où tous les détails relatifs au nouveau système sonore « Dominai' » qu'Ernemann-France vient de créer, ont été donnés. D'UNE ERREUR Si vous demanilez à un jeune écolier ce qu'il pense de la bataille de Valniv, vous obtenez à peu près ceci : La bataille de Valmy fut gagnée par Kellermann, « Dumouriez ayant politiquement mal tourné est le plus généralement oublié ». Il y avait des volontaires sans souliers, mais avec un chapeau, comme menus accessoires des fusils et un moulin. Les uns mirent les autres au bout des autres, ce qui signifie que les volontaires mirent leur chapeau au bout de leurs fusils. Ils crièrent « Vive la Nation! » (les volontaires). Les Prussiens, pris de peur, considérèrent un instant les défilés de l'Argonne, et en firent autant. Du temps du feu Tyran descendu aux enfers, il existait un certain de Gribeauval, qui avait inventé, ni plus ni moins que le canon à culasse, de plus, il avait doté cet instrument d'une portée très supérieure à ceux de nos adversaires. Le deuxième bureau de Coblentz, farci de ci-devants amis de Gribeauval, savaient de quoi il retournait. Méfiez-vous des pousse-dragées de la canaille, avaient-ils dit à leurs petits amis et protecteurs, ils font des dégâts. Munis de ce sage avertissement, les suppôts des despotes étaient aux trois-quarts battus; ils essayèrent bien d'approcher leurs batteries, mais en vain. Une seule y parvint et cela faillit se gâter dans les rangs des défenseurs du droit et de la liberté. Un de nos caissons d'artillerie fit explosion, le général Kellerniann renversé de son coursier, eût la présence d'esprit de se souvenir qu'un général de son époque devait être obligatoirement à cheval. Sa réapparition sur cet animal emplit les recrues d'admiration; de la peur, panique la plus dégradante pour un guerrier, elles passèrent à un réconfortant enthousiasme. Les Prussiens découragés et qui recevaient des projectiles, marque Gribeauval, firent demitour. Nous avons aussi dans le cinéma nombre de Gribeauval qui sont régulièrement oubliés dans les communiqués laudatifs de la presse. Le cinéma, écrit-on, a été une nouvelle fois sauvé par le Grand Machin et le Petit Chose. Notre cinéma, répète-t-on gravement, s'est considérablement amélioré, grâce aux talentueux X., Y., Z. Les dits talentueux, pour se persuader que c'est vrai, se passent alternativement Frank Vosper dans "Le Secret de Stamboul" (V'crès-Films) le séné et la rhubarbe, ils créent la légende qui sera la voûte historique de demain. Le cinéma est de plus en plus l'œuvre d'un seul. Cette contre-vérité s'installe au premier plan de l'actualité avec toute la force de l'hérésie, une hérésie indéracinable, car elle a pour point de départ un intérêt commercial, plus encore qu'un besoin de gloire. Nous savons de façon pertinente, que ce ne sont pas nos protestations, qui parviendront à amener un changement dans l'opinion qu'on se fait sur les valeurs cinégraphiques, nous n'en continuerons pas moins à songer que le cinéma est un art infiniment complexe, une œuvre d'art redevable à plusieurs de sa définition et de son poli. — A. -P. R. RECHERCHES SUR LA PRODUCTION Dans un article récent paru dans International Photographies, Cecil B. de Mille signale, pour le Plainsman les recherches qu'il fait depuis plus de six mois avec Gary Cooper, Jean Arthur, etc.; un certain nombre d'écrivains et jusqu'au chef indien Thunder Bird, de la tribu Cheyenne, collaborent à la préparation du film. Le même journal, sous la plume de MaryKing Hunter, donne une série de conseils sur l'emploi de la couleur au cinéma. A vrai dire, ce sont plutôt des appréciations sur ce que la couleur peut suggérer, on y apprend ainsi que le bleu turquoise dénote la culture, que le rouge est un stimulant... hé hé ! ! A côté de ces appréciations quelque peu fantaisistes, l'auteur fournit des détails intéressants sur ce qu'on peut obtenir par suggestion, par l'emploi judicieux de mélanges colorés. FOURNITURES GENERALES CINEMATOGRAPHIQUES Téléphone t BOTZARIS 19-26 — Chèques Postaux 396.38 E. STENGEL 11-13. Faubourg Saint-Martin PARIS (X') charbons: ciELOR-LORRAiNE, coNRADTVS-NORRis, siemens-plania j Alternatif et Continu, Normaux 6t Haute Intensif Lampes de Projection et d'Excitation : YVEL, SULLY, PHILIPS, GECO ( Lumière bleue, Charbons OUT AfC à Ciseaux Miroirs, Objectifs, Condensateurs. Lanternes, Bobines, Enrouleuses, Presses à coller. Lanternes PUBLICOLOR pour clichés de publicité et permettant la pré sentation des génériques en relief et en couleurs. Lanternes de contremarche, Tableaux PRIX DES PLACES. Planchettes à tickets, à monnaie. Plaques de contrôle pour Caisse. Films et clichés de publicité (Livraison rapide et soignée). TICKETS. Cartes de sortie. Bandes annonces (en stock et sur commande). I PAPIER fond d'affiches. Randes encadrement. Vestiaire NUMEROS de FAUTEUILS. Cendriers de luxe et réversibles. Appareils « Loué ». Punaises-aiguilles pick-up-Pathéine. Zapon-parfums. Huiles à parquet. Huile spéciale pour chronos. Courroies. Pièces détachées pour appareils « GAUMONT SEG 29 et 31-CM-CMCB » et PATHE.