La Cinématographie française (May - Aug 1937)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIlMÉf^^RAPHIE « FR^EpBSlSE 13 ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*♦ POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. LA GRANDE PITIE DES CINEMAS ALGÉRIENS Un Appel du Groupement des Exploitants du Syndicat Commercial d'Alger aux Délégations tinancières M. Raoul Messerschitt ému par les doléances ues directeurs de cinéma du département d'Alger a enumére, dans un article paru dans Lu Dépêche algérienne, la liste impressionnante des charges lis calés qui écrasent l'exploitation algéroise. Nous publions ci-dessous quelques passages de son article et sommes entièrement de l'avis de l'auteur quand il réclame le secours des pouvoirs publics et, en particulier, des Délégations financières pour cette industrie dont le pouvoir de diliusion esl plus utile encore en Algérie que dans la métropole. « Le cinéma résistera-l-il longtemps encore à ce tir savamment réglé et abondamment nourri? Le public en jugera luimême par les éléments, forcément simpliiiés, de ce problème, que nous allons mettre sous ses yeux. Et d'abord le chapitre des taxes. Il y a, en premier lieu, la taxe d'Etat, instituée pendant les hostilités au proiit des œuvres de la grande guerre et qui, injustement, a survécu à celle-ci. Son quantum, plus lourd en Algérie qu'en France, atteint 9 p. 100 des recettes. Il y a ensuite la taxe municipale dont l'incidence est également plus sensible que dans la Métropole. Il y a enfin le droit des pauvres, dont le taux est uniformément de 10 pour cent. Ces trois taxes, à elles seules, absorbent ensemble jusqu'à 24 p. 100 des recettes, étant entendu qu'il s'agit des recettes bru L'EXPLOITATION NORD-AFRICAINE EN FACE DES NOUVELLES LOIS SOCIALES Un différend collectif du travail survenu le 15 juin 1937 entre les Cinémas Seiberras de Tunis et le Syndicat général des Employés de Tunis (section spectacles) a été soumis à l'arbitrage de M" Bessis et de M* Pernet qui ont rendu une sentence arbitrale commune d'après laquelle les conditions de travail et de salaires prévues par la convention collective du 19 avril 1937 sont applicables à toutes les entreprises de spectacles de Tunis et doivent être respectées dans toutes leurs clauses par les Etablissements Soiberras, que ladite convention soit ou non sigi.éc par eux. | RAIMU FERNANDEL j | et JULES BERRY dans | Iles ROIS du SPORT 1 = Miie en Scène de Pierre COLOMB1FP = tes. C'est-à-dire que, lorsque une recette exiguë n'arrive pas à couvrir les frais engages, les taxes, perçues quand même, creusent un peu plus le deiicit de l'exploitant. On voudra bien noter que ces charges fiscales sont particulières aux spectacles cinématographiques pour qui elles constituent un handicap d'autant plus lourd qu'elles s'ajoutent a toutes celles qui atteignent les autres industries, comme les impôts cédulaires et la taxe à la production. Outre ces impositions qui écrasent, véritablement, on le voit, les exploitants, ceuxci ont à supporter d'autres dîmes singulières. Sait-on, par exemple, que la musique des iilms parlants sonorisés dans une pellicule, louée ou achetée à prix d'or, acquitte, en sus, des droits d'auteurs comme si elle était exécutée au cours d'une audition symphonique; que le représentant de la Société des Auteurs a droit à la délivrance gratuite d'un certain nombre des meilleures places, qu'il revend pour son propre compte? Je n'en finirais plus d'énumérer les tributs de toutes sortes payés par le directeur d'une salle, qui doit même acquitter les frais des postes de police et de sapeurspompiers, dont les services sont gratuits pour tout autre que lui. Il y a donc là une situation très grave et qui met en péril une grande industrie dont la débâcle serait la ruine de milliers de travailleurs. » Bref, si l'on veut élever le débat jusqu'au plan national où l'intérêt algérien rejoint l'intérêt français, on ne manquera pas d'observer que la charge écrasante des frais généraux obligera les exploitants à faire un appel de plus en plus important à la production étrangère. Paul Saffar. | RAIMU FERNANDEL j | et JULES BERRY dans § Iles ROIS du SPORT | = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = Les exploitants oranais se sont réunis récemment sous U présidence de M. Teumu. directeur du circuit Seiberras d'Oran. a l'effet de constituer un sous-comité d'Oranie du Syndicat Commercial Algérien. (Exploitants cite cinémas et de music-halls, 40" groupe.) Semblable initiative va être très prochainement réalisée pour le département de Constantine. CHANGEMENT DE PROGRAMME A PARIS Ainsi qu'il en a été décidé, le changement de programme s'est fait, cette semaine, le mercredi 11 août. Cependant, les salles de circuit conservent le jeudi tant que les journaux d'actualités ne seront pas livrés les mercredis. Avenue de Saint-Mandé se construit le " Courteline " Une nouvelle salle de 1.000 places est en construction au 78 de l'Avenue de SaintMandé, en face du débouché de la rue du Rendez-Vous. M. et Mme Devilleneuve, les propriétaires-directeurs, comptent faire l'ouverture au milieu d'octobre. Projecteurs Ernemann, fauteuils Martin Peybert, le «Courteline», ainsi nommé parce qu'il est proche de la maison qu'habita le spirituel écrivain, sera aménagé, chauffé et ventilé de la façon la plus moderne.