La Cinématographie Française (1951)

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8 fTTTT % LA ciNÉMATOCRAPHiE FRANÇAISE J*. xirc TOUS LES FILMS 28 JUILLET % AK1 LES DEUX MONSIEUR DE MADAME Origine : Française. Prod. : Edic-Etudes Cques, 1951. Réal. : Pierre Thévenard. Auteur : Scén. orig., adapt et dial, de P. Thévenard. Chef-Opérateur : Jean Bourgoin. Musique : André Jolivet. Décors : Lucien Aguettand. Dir. de Prod. : Robert Sussfeld. Conseiller technique : R. Marcillv. Montage : Georges Alepée. Chef-Opérateur du son : M. Carrouat. Biterprètes : Raymond Souplex, Philippe Lemaire, Jean Davy, André Valmy, P. Carton, F. Descaut, J. Lion, C. Thierry. Première représentation (Paris) : 4 juillet 1951, « Balzac », « Heider », « Scala », « Vivienne ». EXPLOITATION. — Les amateurs du genre passeront un moment agréable en suivant cette enquête policière, prés;ntée selon les bonnes traditions classiques. La morale de l’aventure démontre que le vrai coupable est le responsable du drame et non son auteur, une jeune fille étant morte dans les mains d’une faiseuse d’anges. Le film policier est une formule ayant fait ses preuves et dont le succès est certain. SCENARIO. — Le corps de Jacqueline Santini est trouvé la gorge ouverte. Deux inspecteurs, Quernot et Dumont recherchent l’auteur du crime. La blessure, selon l’autopsie, a été faite après la mort. Les policiers apprennent que Jacqueline était enceinte et abandonnée par son séducteur, Mario. Elle est morte dans une tentative d’avortement. Le médecin de la famille est un instant soupçonné, mais l’auteur véritable de l’intervention est découvert par Dumont, c’est la concierge, la. mère Marceau. Le médecin démontre que ce drame aurait été évité sans l’inconséquence d’un garçon tel que Mario, ignorant ses devoirs et ses responsabilités. REALISATION. — Ecrit et réalisé par le Docteur Pierre Thévenard, le film est bien construit et l’intérêt ne se relâche pas un instant. Les caractères sont bien étudiés et la thèse morale, intéressante, donne lieu à de belles scènes dramatiques. INTERPRETATION. — Raymond Souplex, dont cela devient la spécialité. est excellent dans son rôle de policier ; son partenaire André Valmy joue bien son personnage. Jean Davy, en grand artiste, illustre la figure du praticien, confident de ses malades. Bonnes créations de Pauline Carton, toujours parfaite, et du jeune Philippe Lemaire. — G. T. AVALANCHE (A.) Drame de la montagne (75 min ) COSMIC FILMS Origine : Française. Prod. : Sidéral Films, 1950. Réal. : Raymond Segard. Auteurs : Scén. orig. de R. Segard J. de Almeyda et J -L. Babelay •’ adapt. et dial, de H. Decoin. Chef-Opérateur : Roger Arrignon Musique : Marcel Stern. Décors : Marpaux. Dir. de Prod. : Paul Olive. Montage : Janine Ginet. Chef-Opérateur du son : Jean Rieul. Interprètes : Gaby Syi'via, Frank Villar, José de Almeyda, M. Fabert. Première représentation (Paris) : 29 juin 1951, « Olympia ». Arlette Poirier Jacques Berthier et Jean Parédès à Epinay, dans une scène du film de Robert Bibal, LES DEUX MONSIEUR DE MADAME. ( Cliché Olympic Film.) LE FAUVE EN LIBERTE (S.) (Kiss To-morrow Gcodbye) Drame d'action (102 min.) (V.O.-D.)) WARNER BROS. Origine : Américaine. Prod. : James Cagney-Warner Bros., 1950. Réal. : Gordon Douglas. Auteurs .* Scén. de H. Brown, d’après le romsn de H. McCoy. Chef-Opérateur : Peverell Marley. Musique : Carmen Dragon. Décors : Joe Kish. Montage : Truman K. Wood, Walter Hanneman. Interprètes : James Cagney, Barbara Payton, Helena Carter, W. Bond, L. Adler. Présentation corporative (Paris) : 14 juin 1951, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Ce film, de James Cagney, marque la rentrée de cette vedette dans un rôle qu’il connaît bien : celui d'un gangster sans foi ni loi. Film d’action s’adressant exclusivement aux adultes, mais qui doit intéresser tous les publics . SCENARIO. — Le gangster, Ralph Cotter (J. Cagney), s'évade de prison et tue le frère de sa complice Holiday (B. Payton). Il organise un hold up, mais son butin lui est volé par deux policiers marrons, Weber (W. Bondi et Reece. Parvenant à enregistrer leur conversation, Ralph exerce sur eux un savant chantage, qui lui permet d’obtenir un permis de port d’arme et un uniforme d’agent, avec lesquels il effectuera un vol important. Ralph parvient à épouser une riche héritière, Margaret Dobson (H. Carter) , qui ignore son activité, mais Holiday, sa maîtresse jalouse, a découvert qu’il est l’assassin de1 son frère et le tuera. REALISATION. — Par son action et son rythme, ce film s’apparente aux meilleurs films de gangsters qui ont fait la gloire de James Cagney. Le scénario est bien construit, illustré d’épisodes dramatiques et brutaux, non dépourvus d’humour, et réalisé avec une parfaite connaissance des nécessités du genre. INTERPRETATION. — James Cagney effectue une brillante rentrée et sa création est digne de celles qui 1 on précédée. Il a admirablement campé ce personnage de gangster insensible et autoritaire. Tous les bons comédiens qui l’entourent sont, eux aussi, parfaits. — p. r. EXPLOITATION. Ce sujet dramatique, ayant pour cadre les Alpes, n est pas un fbm sportif, mais l'aventure tragique d’un être traqué essayant de passer en Suisse. Les vues sont splendides ; l'effort de deux pseudos-touristes et ü conscience professionnelle du guide sont traduits avec vérité. D’authentiques montagnards ont prêté leur concours au film. SCENARIO. — Didier a tué un homme. Traqué par la police il cherche a fuir et, bien que boiteux, demande au guide Rémy de le conduire. Une jeune femme, Wanda vient également trouver le guide pour la même excursion et tous trots partent. L’ascension est pémble Arrivés au refuge, le guide subit le charme de Wanda et apprend qu’elle est la femme de Didier qm veut gagner la Suisse. Wanda décidé d’abandonner son brutal mari pour Rémy et attend au refuge tandis que le guide conduit Didier à la frontière. Ce dernier est victime d’un accident Remy revient au refuge chercher le traîneau de secours. Wanda le rend responsable de l’accident et part seule rejoindre Didier. Les epoux disparaîtront à jamais dans une avalanche. REALÏSATION. — Bonne technique et belles vues de montagne ont permis de réussir le côté très spectaculaire du film, montrant de difficiles escalades, aux émouvantes' péripéties. Les scènes tragiques dan.-u le refuge, où trois êtres coupés * du monde s’affrontent, sont parfois poignantes. La participation des g aides chamoniards a contribué à donner son sens exact à cette aventur -e INTERPRETATION. — Frank ViV> lard joue son rôle d’homme traqrn avec un profond réalisme, dur e| cynique, malgré la peur qui le rené ^ capable de tout. Gaby Sylvia, trè? « jolie, est un peu mièvre dans lel -cènes tragiques. — g. T. 1 £ NOUVELLES LUX-FILMS En cours de réalisation ANNA avec pour principaux interprètes : Gaby MORLAY, Jacques DUMESNIL, Silvana MANGANO, Raf VALLONE, Vittorio Gassmann, Patrizia MANGANO. Mise en scène de : Alberto Lattuada Distribution : LUX-FILMS, 26, rue de la Bienfaisance PARIS-8e