La Cinématographie Française (1951)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

■ lIlllIllIllIimminlTTTTi A, LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE LA PUBLICITÉ PAIE, TOUJOURS *■ u • Un astucieux et efficace lancement publicitaire pour <c BâRBE BLEUE » La tâche des publicitaires de cinéma, dans la situation économique actuelle, est plus que malaisée. Les tarifs des journaux quotidiens sont en augmentation constante, les prix des emplacements d’affichage ont plus que doublé en un an, les manifestations originales pouvant provoquer des attroupements sur la voie publique sont interdites par la Préfecture de Police et enfin, argument de poids, les producteurs, devant la disparité entre les prix des places (coefficient 10) et ceux de la publicité classique (coefficient 30), ne consentent pas à dépenser aujourd’hui pour leurs lancements plus d’argent qu’hier. Si l’on considère par ailleurs que tous les producteurs attachent une grande importance aux pavés de forts lignages insérés dans les journaux à grands tirages et aux panneaux de grande surface placés dans les meilleurs carrefours, il ne reste plus aux publicitaires qu'à entrer dans la ronde infernale de la surenchère qui tourne rapidement à l'excès inutile (chaque pavé, chaque affiche, étant noyé au milieu d’un flot de pavés et d’affiches). Aussi, lorsque notre ami Gay-Lussac, directeur de la publicité de Filmsonor, se trouva dans l’obligation de concevoir rapidement — comme toujours dans notre métier — un projet de lancement pour Barbe-Bleue, de ChristianJaque, envisagea-t-il d'associer à son effort celui d’une marque commerciale susceptible de s’intéresser à la renommée d’un film dont le titre, les qualités et le prestige constituaient un argument publicitaire appréciable. La firme Gillette, dont les lames « bleues » sont bien connues, offrait cette possibilité. C'est ainsi qu’après entente entre MM. Gay Lussac et Doucet, chef de publicité de la Maison Gillette, un budget commun à 50/50 fut établi, budget permettant la réalisation d’un programme exploitant le slogan « A BarbeBleue. Gillette bleue », dont chacun devait tirer bénéfice. Premier point de ce programme, l’affichage. Cinq emplacements choisis dans les artères les plus fréquentées de la capitale, rue SaintLazare, place des Ternes, boulevard BonneNouvelle, faubourg Montmartre, rue Scribe, furent recouverts de larges panneaux de 16 ou 20 mètres carrés, constitués par une reproduction en staff du visage de Pierre Brasseur agrémenté d’une barbe bleue en matière plastique légère qui devait voleter sous le souffle d’un ventilateur et donner, le soir, des reflets fluorescents. Pendant quinze jours, ce visage, placé dans une niche, était encadré par des montants en Deux des cinq grands panneaux d'affichage placés dans Paris. Ci-contre, effet d’un panneau le jour : ci-dessus, un autre panneau avec ses effets d'éclairage. toile sur lesquels étaient peints le titre du film et les noms des salles où s’effectuait l’exclusivité. Ensuite et pour quinze jours également, les panneaux devaient rester sous cette forme, mais ( Suite page suivante .) PLIDEAL Une production sensationnelle Une révolution dans les salles de spectacle PLIDEAL ne pousse pas les murs de votre établissement mais en augmente sensiblement la capacité PLIDEAL Un grand fauteuil... ... nul se fait tout petit PLIDEAL Maximum de confort... ...minimum d’encombrement avec PLIDEAL “ CINE SIEGES ” confirme sa maîtrise dans le domaine du 9lège de Spectacle P L I D E A Breveté S.G.D.G. C’est une réalisation “ CINÊ SŒGES ” 45, rue Henri-Barbusse AUBERVILLIERS FLA. 01-08 DESERT Le "FILM " de l'année 1952 73, CHAMPS ÊLYSÉES i BALZAC 76-80